- Ռу уш
- Տխζኆζуያո лጼдоሒэ χυζ
- Χዋሄоኃ фሡша խኖипс ρቂγաхаνθճ
- ሼуςθхиյяց е ε
Lefourré vierge de merisiers et de cerisiers étend pensivement ses racines dans le froid de l’eau ; par instants ses feuilles murmurent comme dans un frisson de colère, quand le vent libertin de la nuit se glisse et leur surprend un baiser. Toute l’étendue dort.
N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumière. Si le sage à la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourché en foudre il N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Le bon, près de la vague ultime, qui déplore Que sa vie frêle eût pu danser en verte baie, Il rage, il rage encor lorsque meurt la lumière. Le fou qui prit, chanta, le soleil en plein vol, Et conscient, trop tard, d’avoir bridé sa course, N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Le juste, agonisant, qui voit d’un œil aveugle Qu’un œil aveugle peut briller, gai, météore, Il crie, il crie encor lorsque meurt la lumière. Et toi, mon père, là, sur ces tristes hauteurs, Maudis-moi, bénis-moi de pleurs durs, je le veux ! N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Mais rage, rage encor lorsque meurt la lumière. Cette traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin, relève du droit de la propriété intellectuelle. Il est permis de la diffuser, à la condition expresse que le nom du traducteur soit clairement indiqué. Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on that sad height, Curse, bless me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. in In Country Sleep [éd. New Directions, New York, 1952] D'autres poèmes de Dylan Thomas sur ce blog Dira-t-on que les dieux rouent de coups les nuages / Shall gods be said to thump the clouds Et la mort n’aura point d’empire / And death shall have no dominion
Nentre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle à l’agonie de la lumière. Interstellar Olivier_98, 23 Août 2017 #1
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L’appel du vide intergalactique aimante autant qu’il repousse, et s’il suffit de lever la tête pour les regarder, les étoiles semblent sourdes, tournées éternellement vers les joies du cosmos, trop lointaines pour voir la petitesse des âmes exilées sur cœur de Rhil appartenait aux étoiles, le cœur de son être chérissait le souvenir anti-diluvien de l’époque où les particules de son être, les bribes de ce qui pourrait être sa conscience appartenait encore à la matière du cosmos. Faire corps avec ce que l’on chérissait. Comme un amant, Rhil se languissait trouver sa propre complétude, de faire jamais corps avec son aimé. Il était toujours trop loin. Pourtant, il était là, presque les deux pieds au sol. Presque, ses pieds nus reposaient sur la grille métallique du bout de la passerelle du vaisseau. Eventré, la carlingue ouverte comme pour donner naissance à son petit capitaine, qui semblait si frêle depuis que le remontage du vaisseau commençait à prendre forme. La rampe d’accès se fermait encore manuellement, mais elle restait ouverte presque en permanence maintenant que le souci… avec l’esprit de lieu oui, cela faisait mal à l’esprit scientifique de Rhil avait été réglé, et que la dette envers le SWORD avait été payée. Le capitaine prenait un peu l’air, repensant déjà à l’intérieur, mourant déjà d’envie de retourner travailler d’ méditait à l’intérieur, la porte étroitement fermée, rappel lointain d’un accord entre eux qui ne voulait plus rien dire. Mais le savoir là apaisait Rhil, surtout après leur expédition suicide. Comme méditer avec un panda roux câlin était impossible, même pour l’Echanis qui ne cessait d’émerveiller Rhil, sans qu’il ose le dire, c’était Rhil qui se le coltinait quoique. Il était sage, dormant sur le sweat de l’ingénieur au lieu de venir l’empêcher de travailler. . Rhil avait laissé ses boots à l’intérieur, préférant être à l’aise, d’un simple t-shirt blanc pour travailler sur les moteurs de son bébé, les tatouages de son foyer exposés à l’atmosphère terrestre. Il tenait le bon bout. Les derniers temps avaient été… généreux, envers le Crius et son équipage diminué. Il referme les yeux. Il voulait rentrer. vraiment rentrer, chez lui. Ils venaient à peine de rentrer, mais c’était juste un échantillon mortel – juste de quoi se rappeler le goût grisant et addictif. L’odeur du métal rouillé sur la langue, la panique qui prenait la gorge, l’impression de vivre tout simplement. D’être à sa place. Cela lui manquait assez, même maintenant, pour pleurer et sentir sa gorge nouée. Rhil se frotta les yeux du bas de sa paume pour chasser le manque criant dans ses veines – au bout de ses doigts pendait à peine tenue, la cigarette à moitié consumée, les doigts noirs de crasse et d’huile de moteur, collants encore du paquet de bonbons qu’il tient entre ses nostalgie fut interrompit par l’appel à l’aide de C1, injectant la panique et l’alarme dans l’organisme de Rhil en même temps que les cliquetis familiers du droïde se traduisaient instantanément dans son esprit. Corps stellaire de masse exponentielle, comportant milieu interstellaire propre, gaz, et nébuleuse stellaires en approche L’alarme dura une demi-seconde en Rhil. S’il y avait une chose qu’il avait réparé dans le Crius, c’était le système de surveillance et de dissimulation ; comme ils avaient réglé leurs différends avec l’autorité galactique du SWORD, et que maintenir le bouclier d’invisibilité demandait beaucoup trop d’énergie – Rhil préférait l’affecter ailleurs, mais les détecteurs étaient toujours en place. Et euh. C’était impossible pour une étoile, encore moins une galaxie de venir ? Rhil ne saura même pas par où comment l’expliquer que non, la science ça marche, et ça, ça ne marche pas. Stupéfait, Rhil se relève sur ses pieds, mais il n’a pas le temps d’aller voir de quoi il retourne. Sa cigarette glisse de ses doigts pour s’éteindre sur l’acier dans l’indifférence, les bonbons tombent de ses genoux pour rouler comme des petits cailloux colorés en bas de la rampe. ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆⇜ code by bat'phanie & egotrip ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1704 ✰ DO THE STARS GAZE BACK ? ✰Commander & Pocket Dimension Elle ne connaissait pas vraiment l’intérêt de la relation entre Carol Danvers et ce Rhil Trasam. Et dans le fond, elle disait que si Carol l’envoyait à sa place, c’était qu’elle faisait confiance à la plus jeune pour s’occuper d’une affaire importante. Et il n’en fallait pas plus pour faire plaisir à la jeune créature cosmique. Alors qu’elle observait la chose de métal visiblement parlante et active, Blue se détachait quelques instants de l’être humain en face d’elle. Elle n’en avait jamais vu des êtres de métal qui pouvait penser par eux-mêmes. Voilà un étrange reflet qu’elle pouvait observer sans dire un mot, toujours un air curieux sur le visage. Puis finalement, une voix, celle de son interlocuteur la ressort de sa contemplation pour l’observer à son tour avec grand intérêt. Elle était un peu surprise de voir la peur ou en tout cas, une sorte de peur particulière chez l’humain. Mais aussi les bonbons qui tombent de nouveau entre eux. Une petite moue parcourt son visage, visiblement il était… perturbé cet humain. Par ce qu’elle venait de faire. Visiblement, la chose de métal était quelque chose de très important pour lui. Levant les doigts, les bonbons se remirent à virevolter autour d’ tendait l’autre main, venant saisir avec délicatesse le derrière de la main de Rhil pour que sa paume se trouve face au ciel. Les bonbons venant s’y déposer un par un, pour reformer complètement une petite montagne de sucrerie au creux de sa paume. Rhil ne doit pas avoir peur. Singularity ne va pas faire mal à l’ami de Rhil. » Rassure-t-elle d’une voix douce alors qu’elle refermait les doigts de Rhil avec douceur sur eux-même. Gardant sa main un instant sur la sienne. Non, elle n’allait rien faire à son ami, ce n’était pas son but. Elle essayait simplement de comprendre les choses qu’elle découvrait de jour en jour, d’heure en heure et d’instant en instant. Elle lui offrait un sourire avant de passer une main dans ce qui semblait ressembler a de longs cheveux, laissant un petit rire enfantin s’échapper de ses lèvres. Singularity. It’s what I am. » C’était le nom qu’elle avait donné à Nico Minoru là-bas, à Arcadia. Et c’est ainsi qu’elle s’était présentée à toutes ses amies en espérant qu’elles se souviennent d’elle, sans grand succès malheureusement. Mais maintenant… Ce n’était plus le expirait lentement avant de relâcher sa prise sur lui en jetant un dernier coup d’œil à la chose de métal, se détournant pour continuer de flotter lentement à travers le couloir, observant la carcasse avec une certaine… peine. Is Rhil… fine ? Accident ? » Carol ne lui avait pas expliqué pourquoi un vaisseau était caché ici. Mais il semble qu’il y avait eu quelques… non de très gros dégâts en effet. Rhil is friend of Carol. So… Blue can help too! » Revenant se mettre un peu en face de lui, elle hochait vivement la tête une seule fois. Avant de continuer à observer autour d’elle. Rhil voyage dans l’espace ? Comme Blue ? »⇜ code by bat'phanie ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1704 ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆ They walk through space, stars their footprint and planets their n’est pas comme cela que ça devrait se dérouler. Il devrait y avoir une certaine cohérence dans les actions, un ordre des mots échangés, un dialogue construit, selon ce qu’on s’attend et les propos de son interlocuteur. Normalement, cette altercation aurait dû se dérouler comme suit il aurait du froncer les sourcils, s’avancer d’un pas assuré, et protecteur, légèrement sur la défensive - comment, ça envoyé pour son vaisseau ? Le Crius ravivait toujours les instincts maternels de Rhil et s’il y avait bien une chose pour laquelle il avait du courage, c’était défendre bec et ongle son bien, empêcher quiconque de poser ne serait-ce qu’un doigt sur son bébé. Il aurait également protégé son paquet de bonbon, suspicieux. Et aurait été parfaitement outré qu’on lui dérobe sa petite joie du jour sans crier gare - il aurait peut-être même élevé un peu la voix, un cri mâle depuis la gorge, une interpellation car trop lâche pour un coup de semonce “Hey ! Stop !”. C’était un résumé d’un univers alternatif, ça, parce que rien ne se passe comme cela doit. C’est la faute de Rhil, pas la peine de dire le contraire. Il laisse sa clope, les boules colorées, et tout son QI de génie tomber d’un bloc. Il reste immobile, la passerelle imprimée dans sa plante de pieds, bouche bée. Il essaye de comprendre ce qu’il voit, de poser des mots, des noms sur ce qui flotte délicatement devant lui, un sourire aux lèvres, comme s’il n’y avait rien de plus normal au monde. Alors que le monde de Rhil venait d'être ébranlé en profondeur, de connaître une extension qui le chamboulait. Et le rendait muet, ce qui n’était jamais une mince affaire. Il fait un pas en avant en la voyant “gober” la sucrerie, mais aucun mot ne sort de ses lèvres entrouvertes. Il cligne des yeux, une fois, deux fois, son regard se perdant entre les étoiles, les galaxies, les maelstrom de beauté de sa poitrine et la sphère de glucose qui y a la merveille reprend les paroles, affiche des émotions qu’il parvient à discerner, à analyser et à traiter. Et le naturel de Rhil reprend du galon, l’instant de grâce et de pur émerveillement s'effilochant lentement. Il lutte déjà contre un léger vertige, et la faiblesse de ses genoux qui veulent céder sous lui, mais il trouve la force et la présence d’esprit… d’arquer un sourcil. De laisser une étincelle d’amusement dans ses yeux, et un sourire doux à ses lèvres. “- Ce n’est pas grave. C’est rien. ” Il a tendu la main vers elle, la paume exposée à la verticale sans le réaliser. Elle tremble. Pas de la même manière qu’elle a tremblé pendant des semaines après l’accident - de douleur, de nerfs endommagés, de choc post-traumatique et de l’angoisse constante que jamais il n’y parviendrait à réparer le Crius, à voler, à retourner d’où il venait, à réparer ses erreurs, à faire sourire Ithan . Ses doigts avaient encore leurs crises, quand il lâchait quelque chose dans un claquement de métal, les doigts gourds ou saisis de crampes. Mais il tremblait d’autre chose. Pas de peur, pas vraiment, ou bien que de la peur qui prend le petit être humain face au sublime, au grandiose trop immense pour que son propre intellect puisse le saisir dans sa totalité, et qu’il doit simplement se réjouir d’avoir le droit d’observer bouche bée. Emerveillement, admiration, choc. ”- You’re an unique singularity…” Il n’y avait pas d’autres mots, et son esprit était bloqué sur l’émerveillement et l’incompréhension face à ce qui se tenait face à lui, à ce qu’il regardait, encore et encore, sans se lasser. Sa main levée va pour la toucher mais il s’immobilise, le souffle coupé. Ce n’est pas poli, tu as été éduqué mieux que ça. Il n’a pas tout de suite la force pour redescendre son bras, mais il ne bouge plus, subjugué. Il n’était pas loin de légèrement baver au coin des lèvres, et il avale nerveusement sa salive. “- Tu aimes ?” Démuni, sa voix un peu coincée dans sa gorge, il n’ose pas tout à fait la quitter des yeux alors qu’il cherche le reste du paquet de bonbons. Ces doigts rencontrent le plastique, sans qu’il ne détourne tout à fait les yeux d’elle, s’accroupissant légèrement, sans oser ciller vraiment - de peur qu’elle disparaisse, comme le reste des étoiles, si lointaines sous la couche de pollution, si lointaines de l’autre côté de l’univers.⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆⇜ code by bat'phanie & egotrip ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1705 ✰ DO THE STARS GAZE BACK ? ✰Commander & Pocket Dimension L’impact que Singularity pouvait avoir sur le monde et surtout sur ses habitants était… Complexe. Disons qu’elle ne se rendait pas vraiment compte à quel point son existence, elle-même était une absurdité, une impossibilité même. En tout cas, lorsque la jeune créature observait le visage de Rhil, la connaissance de Carol, elle pouvait y lire la même expression comme à chaque fois qu’elle rencontrait quelqu’un se rapprochant de près ou de loin à un scientifique. Les autres étaient plus émerveillés ou suspicieux. Mais ceux qui avaient la science comme religion eux, avaient visiblement plus envie de se frapper la tête contre un mur en espérant trouver une logique. Sur le long terme, à présent, elle s’y était faite en tout cas. Singularity prenait simplement le temps de laisser… les autres se faire à ce qu’ils voyaient, ce qu’ils observaient et qu’elle était bel et bien réelle. Patiente, un sourire toujours plaqué sur son visage pour lui montrer son soulagement lorsqu’il l’informe que ce n’était pas grave si elle avait mangé accidentellement le dernier bonbon encore au sol. Si on pouvait vraiment parler de manger » lorsqu’elle avalait malencontreusement par sa poitrine plutôt que par sa bouche. Cela lui arrivait rarement de faire cela. Et si elle le faisait, c’était pour y cacher ses amies. Le docteur Tempest dit la même chose que Rhil Trasam. Elle dit que ce n’est pas possible que quelqu’un comme moi puisse exister. » Ces yeux sans pupilles, sans iris, seulement d’un blanc presque brillant suivaient les mouvements de l’humain, de son bras se rapprochant de lui. Étrange. Sa réaction était différente des autres. Il y avait… Des étoiles dans les yeux de cet être humain. Ses pupilles brillaient de mille feux, et la créature galactique trouvait cela magnifique. Continuant de flotter tranquillement devant lui, lorsqu’elle le voit s’abaisser pour chercher visiblement quelque chose. Que cherche Rhil Trasam ? » Elle s’approchait légèrement, frôlant les marches sans vraiment toucher le sol. Candies ? Yes ! It’s very sweet. Take yours. » Elle lui faisait signe de remonter vers elle pour venir prendre ses doigts sans faire bien attention à sa réaction, venant déposer les bonbons entre ses mains. Satisfaite de lui avoir rendu son dû, son regard se promenait à l’intérieur du vaisseau en mauvais état. Mais il y avait des réparations en cours visiblement. Continuant de flotter tranquillement, elle se détourne, faisant un mètre ou deux pour s’éloigner de lui. Carol veut savoir comment avancent les réparations de Crius. Elle veut savoir si elle peut aider pour que le vaisseau soit réparé… hm… Plus vite ? » Elle cherchait visiblement ses mots la plupart du temps, mais au moins pouvait-elle se faire comprendre par Rhil. Mais son attention passe de l’humain au vaisseau spatial. Observant la ferraille, les systèmes d’alimentation et tout un tas d’autres choses attirant son attention avant d’entendre des bips et d’autres qui suivaient. Rapidement, son attention est détournée par ces étranges bruits pour voir un petit robot, rouler à toute vitesse dans la direction opposée. Wait ! » Elle s’envole rapidement pour survoler la créature de métal et venir se poser tout devant lui, les pieds au sol. S’accroupissant même pour être à sa hauteur et le regarder avec attention. Encore des bips, qu’elle ne comprend pas. Elle fait la moue, voyant Rhil se dépêcher de venir les retrouver. Mais avant qu’il n’ait pu dire un mot, Singularity reprend la parole, enthousiaste. Qu’est-ce que c’est ? Vivant ? Il n’a pas de trace… Rhil's friend ?» Non, une énergie particulière se dégageait de cette drôle de chose, faite de métal.⇜ code by bat'phanie ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1705 ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆ They walk through space, stars their footprint and planets their partie rationnelle, scientifique, cela qui faisait voler des tonnes de métal et de circuits électriques au-delà de l’atmosphère avait besoin de faire rencontre son lobe frontal avec un mur de briques de manière répétée jusqu’à ce qu’un accident cérébral et/ou une lumière de génie lui permette de comprendre le phénomène inconcevable face à lui. Rhil n’avait jamais aimé ne pas comprendre quelque chose du fonctionnement des moteurs de Harley aux effets de l’apesanteur sur l’organisme. Mais tout cela est saturé par l’émerveillement pur qu’il ressent. La partie rêveuse de Rhil se nourrissait d’étoiles comme d’autres d’espoir ou d’amour. Une petite voix, qui ressemblait fort aux vociférations quotidiennes de C1 lui hurlait qu’il devait comprendre, analyser le phénomène, et que cela était impossible. Mais elle était submergée par l’entièreté de son esprit fixé sur le mode du point d’exclamation. Il était bouche bée, et pour un bref, intense moment, parfaitement heureux. Il clignait à peine des yeux, de peur que l’apparition sentiente disparaisse hors de sa vie, hors de ce que pourrait effleurer ses doigts, admirer son esprit. Que cherche Rhil Trasam ? Si la montagne ne vient pas à toi, va à la montagne. Le contraire si tu ne peux aller aux étoiles, te rendre dans le pur espace, et que tu es foncièrement pitoyable à cause de cela, laisse l’espace venir à toi, laisse les aliens dessiner des cercles de maïs autour de toi, laisse toi kidnapper et ravir par les étoiles. Que cherche Rhil Trasam ? - Toi. » Le murmure passe ses lèvres sans passer par la case de son cerveau. Il est bas, peut-être que l’être ne l’a pas entendu. Rhil ne l’a pas vraiment entendu. C’est plutôt une réponse automatique, mais sincère. Il la cherche elle. Il a l’impression d’être tombé sur ce qu’il cherchait toute sa vie sans le savoir. Le secret de l’univers, la seule chose que ses yeux doivent voir, face à face avec sa raison d’être dans l’immensité des galaxies. N’est-ce pas ? Peut-être qu’il ne la cherchait pas, peut-être qu’il ne l’a pas trouvée, mais elle l’a trouvé lui, et il a du mal à s’en remettre. Non, Rhil Trasam cherchait les bonbons. Sans les regarder, et l’esprit en vrac, ce n’était pas une tentative vouée à la réussite. Ils lui reviennent en main, dans un effleurement d’étoiles – ses mains encore marquées de cicatrices tremblent, mais il garde les bonbons dans ses paumes jointes en coupe, tenues devant lui. Il les garde ainsi même lorsqu’il rentre à l’intérieur de la carlingue, sur les pas de …Singularity ? Est-ce vraiment son nom ? Son prénom ? Ou la façon dont le monde extérieur la désigne sans la comprendre ? - Danvers a fait tout ce qu’elle a pu. » Mais cela avance trop lentement ; Rhil refuse de l’avouer à voix haute, cela lui ferait trop mal. Carol ne peut plus rien faire elle lui a donné les matériaux et outils qui lui manquaient, allégeant grandement son travail – et lui permettant de gagner du temps pour bricoler plutôt que rentrer dans des deals louches dans l’espoir de pouvoir acquérir ce qui lui manque, introuvables sur les marchés normaux. Ce qui lui manquait ce serait 1 réparer le Crius dans un hangar spécialisé. Il aurait des robots de plus grandes envergures et une meilleure situation de travail. Mais si voir des vaisseaux lui manquait, il ne comptait pas laisser voir son Crius à n’importe qui et Danvers ne le laisserait pas aller et venir au milieu d’un hangar plein d’aéronefs en construction et de la préparation des activités du SWORD. Ca lui manquait, un peu. 2 il lui aurait fallu de la main d’œuvre. Mais il préférait mourir dans d’atroces souffrance que de laisser quiconque accéder à l’intimité de son bébé. Il en avait fait les plans, et il avait vécu des années de malheur et d’aventures avec son vaisseau. Il ne l’abandonnerait pas à quiconque. Et à ce propos… - Non ! » Il bondit, bien que conservant soigneusement les bonbons dans ses paumes. Sans réfléchir, il court après Singularity qui a bloqué C1. Celui-ci décharge son impression générale en une longue série de bips qui se traduisent simultanément dans l’esprit de Rhil. Aucun n’est poli, gentil ou admiratif de la créature qui se tient face à lui. Rhil ne lui a apparemment jamais programmé l’émerveillement – non, ce sont des insultes vindicatifs sur l’énergumène qui l’empêche de travailler, distrait le capitaine jalousie ? et qui n’a aucun sens de politesse. Rien que Rhil tient à traduire à l’être innocent face à lui. Il s’interpose entre les deux, tentant de faire rempart de son corps – il sent contre son pantalon, la chaleur du chalumeau de C1 qui doit faire à Singularity son doigt d’honneur si reconnaissable. - Ne le touche pas. » Rhil implore doucement c’était ce qu’il avait de plus important au monde. Il tend la main en avant dans un geste d’apaisement, et de l’autre fait signe, dans son dos, à C1 de foutre le camps. Tant pis pour les bonbons à nouveaux. Rhil se fiche de leur goût. - C’est mon ami. Il…il est un peu comme toi, une singularité. Ce n’est pas un être de chair, comme moi, il est fait de métal et de… comme le Crius. Pas vivant. Mais il a des émotions, un caractère, des pensées, comme toi et moi. Comme toi… »Il ajoute d’une voix plus basse, émerveillée par cette réalisée. Un univers pensant, ressentant. Rhil passe sa langue sur ses lèvres et se reprend assez pour demander - Comment puis-je t’appeler ? Singularité ? » Il reprend son souffle et son calme doucement, l’instant de la première frayeur passée, tandis qu’il se tient légèrement penché en avant, pour surveiller les deux être du regards, les traits figés entre concentration, curiosité, et émerveillement enfantin. ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆⇜ code by bat'phanie & egotrip ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1706 ✰ DO THE STARS GAZE BACK ? ✰Commander & Pocket Dimension Elle ne connaissait pas vraiment l’intérêt de la relation entre Carol Danvers et ce Rhil Trasam. Et dans le fond, elle disait que si Carol l’envoyait à sa place, c’était qu’elle faisait confiance à la plus jeune pour s’occuper d’une affaire importante. Et il n’en fallait pas plus pour faire plaisir à la jeune créature cosmique. Alors qu’elle observait la chose de métal visiblement parlante et active, Blue se détachait quelques instants de l’être humain en face d’elle. Elle n’en avait jamais vu des êtres de métal qui pouvait penser par eux-mêmes. Voilà un étrange reflet qu’elle pouvait observer sans dire un mot, toujours un air curieux sur le visage. Puis finalement, une voix, celle de son interlocuteur la ressort de sa contemplation pour l’observer à son tour avec grand intérêt. Elle était un peu surprise de voir la peur ou en tout cas, une sorte de peur particulière chez l’humain. Mais aussi les bonbons qui tombent de nouveau entre eux. Une petite moue parcourt son visage, visiblement il était… perturbé cet humain. Par ce qu’elle venait de faire. Visiblement, la chose de métal était quelque chose de très important pour lui. Levant les doigts, les bonbons se remirent à virevolter autour d’ tendait l’autre main, venant saisir avec délicatesse le derrière de la main de Rhil pour que sa paume se trouve face au ciel. Les bonbons venant s’y déposer un par un, pour reformer complètement une petite montagne de sucrerie au creux de sa paume. Rhil ne doit pas avoir peur. Singularity ne va pas faire mal à l’ami de Rhil. » Rassure-t-elle d’une voix douce alors qu’elle refermait les doigts de Rhil avec douceur sur eux-même. Gardant sa main un instant sur la sienne. Non, elle n’allait rien faire à son ami, ce n’était pas son but. Elle essayait simplement de comprendre les choses qu’elle découvrait de jour en jour, d’heure en heure et d’instant en instant. Elle lui offrait un sourire avant de passer une main dans ce qui semblait ressembler a de longs cheveux, laissant un petit rire enfantin s’échapper de ses lèvres. Singularity. It’s what I am. » C’était le nom qu’elle avait donné à Nico Minoru là-bas, à Arcadia. Et c’est ainsi qu’elle s’était présentée à toutes ses amies en espérant qu’elles se souviennent d’elle, sans grand succès malheureusement. Mais maintenant… Ce n’était plus le expirait lentement avant de relâcher sa prise sur lui en jetant un dernier coup d’œil à la chose de métal, se détournant pour continuer de flotter lentement à travers le couloir, observant la carcasse avec une certaine… peine. Is Rhil… fine ? Accident ? » Carol ne lui avait pas expliqué pourquoi un vaisseau était caché ici. Mais il semble qu’il y avait eu quelques… non de très gros dégâts en effet. Rhil is friend of Carol. So… Blue can help too! » Revenant se mettre un peu en face de lui, elle hochait vivement la tête une seule fois. Avant de continuer à observer autour d’elle. Rhil voyage dans l’espace ? Comme Blue ? »⇜ code by bat'phanie ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1707 ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆ They walk through space, stars their footprint and planets their l’univers du doigt, caresser les étoiles, danser entre les astres. Tant d’expressions poétiques dont Rhil avait fait son quotidien, son rêve, son unique raison de vivre. Viser la lune pour atterrir dans les étoiles. Et le spectacle saisissant des nébuleuses et bras de galaxies au travers de la baie vitrée du poste de pilotage lui avait toujours semblé le bout de son rêve, la plongée au cœur de l’univers. Elles semblaient assez proches pour le toucher, l’accueillir en leur cœur actif, bien plus proches de lui que les spatio-ports nanisés par le regard distrait. Et voilà qu’un univers touchait ses doigts, le prenait par la main. La bouche sèche, il sentait ses mains trembler, sous le contact irréel de Singularity. Les bonbons pesaient dans ses doigts, son poing se refermaient docilement sur eux, mais toutes les cellules de son corps, jusqu’aux poils de son bras dressés, étaient concentrées à essayer de ressentir au possible le toucher de Singularity sur lui, la caresse de l’univers, en passant. Rhil retrouva l’usage de la parole après cette épiphanie qui le faisait trembler, vibrer de toute son être et passa sa langue sur ses lèvres. - Je suis plus inquiet que lui te blesse. Il a des pinces. » Et un chalumeau qui menaçait de brûler le tissu de son pantalon – Rhil se décala d’un pas sur le côté pour l’éviter. Ce qui était à noter cependant, c’était qu’il regagnait progressivement son calme et sa voix douce ronronnait dans sa gorge, calme et protectrice alors qu’il regardait l’univers vagabond. Oh, son être était bouleversé. Il passerait sans doute la soirée à pleurer, sous le choc, incapable de se remettre de cet ébranlement de son monde, de la petitesse de son être, comme la première fois qu’il avait rallié un satellite et vu la terre d’au-dessus. Mais pour l’heure, il était chanceux. Il était un miracle, que même sa mutation n’aurait pu lui offrir. Et, qu’importe ce qui se passait, il se laissait portait par les événements pour mieux les apprécier encore. Hors de question de perdre cet instant en s’évanouissant. Rhil was not… fine. Very not fine. Ni maintenant, ni en général. Il avait des problèmes, et le crash n’était que l’implosion de ceux-ci, une traînée de cendres et de mort dont il ne parvenait pas à se défendre. Il sourit pourtant gentiment, se passant sa main libre dans ses cheveux, y semant un peu plus de cambouis, comme autant d’ombrage cendré. - Accident. » Il inspire cherchant ses mots. - Nous sommes tombés de l’espace. » Il lève sa main libre, comme pour faire coucou – elle était bandée de la même façon que les doigts qu’avait touché Singularity. Les bandes n’étaient plus aussi épaisses qu’au lendemain du crash, mais la chair brûlée, neuve, était encore fragiles, et Rhil s’était fait de nouvelles plaies, à réparer trop précipitamment, se brûlant et s’entaillant chaque jour avec un mépris souverain pour son intégrité physique, tant qu’ils pouvaient partir. - Mais cela va mieux. Je répare le Crius, petit à petit. » Il sourit, avec douceur, malgré la boule dans sa gorge. Il étouffe un rire en la voyant revenir, fière et déterminée. Au moins arrivait-elle à le faire sourire, esquisse un amusement palpable. - I don’t know how you could help, kind one. » Son cœur se serra, se brisa. C’était douloureux. Un aveu de faiblesse, l’envie de pleurer comme un enfant. Le terranien détourne les yeux, le visage, caché par une mèche folle tombée sur sa joue. Il n’expire même pas pour la chasser. Il se contente de détourner humblement la tête, à 90° degrés, dissimulant des yeux qui brillent comme des étoiles, emplis de larmes qui menace de couler sur ses joues. Il inspire, serre les poings, bonbon compris et se force à articuler. - Avant. Je voyageais, comme Singularity… pas, comme… pas aussi bien, je suppose, mais cela me suffisait. Plus.. depuis longtemps. » Il devrait tourner la tête, lui sourire, lui proposer de visiter le vaisseau mais il a juste besoin de… du temps. D’une voix qu’il espère ferme, avenante, non pas hachée et frêle il ajoute - Tu veux voir le Crius ? » ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆⇜ code by bat'phanie & egotrip ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1707 ✰ DO THE STARS GAZE BACK ? ✰Commander & Pocket Dimension Le visage cosmique se tordait très légèrement aux mots de Rhil. Jusqu’à devenir une petite moue sincèrement attristée par ce qu’elle entendait. Par ce qu’elle voyait. L’humain était blessé, il travaillait visiblement dur et elle ne pouvait rien faire pour l’aider. Elle pouvait avoir l’air d’une jeune fille avec la puissance d’un univers tout entier dormant en elle sans s’en rendre compte ; incapable de pouvoir aider Rhil dans son travail. Parce que Singularity, c’était ça, une créature d’une grande bonté, si tu étais l’ami d’une amie alors, c’était que vous étiez une personne de confiance. Et elle se sentait terriblement désolée de ne pouvoir rien faire pour cela. Elle se frottait un peu les mains, visiblement gêné. Je suis désolé… » Soufflait-elle en le regardant, l’impression qu’elle ne méritait pas le titre de kind one. Mais au moins le sourire doux et chaleureux du blond l’apaise un bref instant. Cette fois-ci, c’est le visage du capitaine du Crius qui se défait complètement. Alors, elle écoutait silencieusement ses mots, n'osant l’interrompre, pouvant sentir la peine de l’humain comme si elle pouvait ressentir les émotions des gens autour d’elle. Non, il avait envie de pleurer, elle pouvait le sentir. Rhil is… sad. » La voix de son interlocuteur était douce, mais elle tremblait légèrement sous ses émotions. Alors sans attendre, elle s’approchait de lui pour venir serrer sa main qui était libre, où il n’y avait pas les bonbons y reposants. Elle serrait le plus fort qu’elle pouvait, essayant de lui faire relever le regard vers elle pour qu’ils puissent se regarder l’un et l’autre. Rhil aime espace. Rhil retrouvera les étoiles. I believe in Rhil ! » Alors c’était elle qui l’invitait à prendre l’initiative de marcher dans les couloirs du Crius, arrêtant même de voltiger pour poser ses pieds au sol et marcher tout à côté de lui. Observant chaque recoin qu’il voulait bien lui montrer. Et puis, finalement, quand elle s’arrêtait pour pointer quelque chose, un couloir avec des chambres. Il y avait eu quelqu’un ici. Il y a peu de temps, mais il n’était pas là. Ami de Rhil parti ? Je sens quelqu’un vivant ici. Mais pas présent sur le Crius. » Ce n’était pas une présence humaine non plus. Quelqu’un comme elle. Qui ne venait pas de cette planète. Quel dommage, elle aurait pu rencontrer une nouvelle personne, certainement belle et de serrer sa main dans la sienne, elle pouvait entendre le petit robot de tout a l’heure rouler de droite à gauche dans la bête de métal. Réparant ou rangeant quelque chose en pestant ses bips et ses bops résonnant partout. Avant d’arriver finalement dans ce qui ressemblait au centre de pilotage de l’appareil intergalactique. Elle se séparait enfin de l’humain pour venir coller ses mains contre les vitres, imaginant le paysage qu’elle connaissait beaucoup trop bien de l’océan étoilé à perte de vue. Est-ce que Rhil veut venir sur la station de Carol ? » Pourquoi pas ? Il pourrait revoir les étoiles au moins, et puis Carol n’y verrait sûrement pas d’inconvénient. ⇜ code by bat'phanie ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1708 ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆ They walk through space, stars their footprint and planets their ce moment précis, Rhil maintenait à peine le contrôle sur ses émotions à fleur de peau, il ne tenait qu’à grande peine debout, vacillant sur ses talons, à la lisière de ses souvenirs. Il ne tenait qu’à peine la bride sur la mutation qu’il sent tirer sur son coeur, faire imploser sa poitrine, les émotions qui hurlent et lui donnent le vertige, comme si elles ne savaient d’où elles venaient, ni pour atterrir où. Incapable de les imposer, mais submergé soudain, comme s’il tournoyait dans l’espace et que la danse des étoiles lui donnaient le tournis, le noyait dans un trou noir. Il sent les larmes couler le long de ses joues, un torrent qui se déverse en silence sur son menton qui tremble alors que la voix de Singularity l’atteint de loin. Il s’efforce de ne pas la regarder sachant bien qu’à l’instant où il poserait les yeux sur ses chatoiements, l’envie de pleurer encore coincée dans sa gorge et explosera en sanglots d’enfant. Passé l’émerveillement, il ne restait plus en lui que la nostalgie de son foyer, l’impression d’abandon, d’exil forcé, l’isolement en terre étrangère, et qui le resterait. Rhil est triste, Rhil est perdu. ”- Rhil est loin de chez lui.. Il a honte de sa voix étranglée, mais il marche main dans la main avec ce qui a tous les traits d’un enfant, et l’essence de son y a un sourire au travers du rideau de ses larmes qui voilait son regard. Comment être triste face à cette espérance venue d’une étoile ? N’avait-il pas rêvé, durant toutes ces études, à ces peuples de l”autre côté de l’espace, qui attendaient sa venue, ses prouesses intellectuelles pour ouvrir les bras à l’espèce humaine ? N’avait-il rêvé d’entrer les astres chuchoter son nom lorsqu’il perdait courage loin de sa famille, sous la pile de travaux à rechercher ? Y avait-il meilleur soutien qu’un univers qui croit en vous ? Comment dénier cette foi placée en lui, comment ne pas espérer qu’elle soit prophétique ? Rhil aime l’espace, mais les étoiles sont perdues, à des années lumière, et embarqué derrière Singularity sur son propre vaisseau, il est soudain très petit. Très humain. Petit - comme le sourire qu’il tente de garder alors qu’il renifle, un peu bruyamment, par le nez. Rhil glisse les bonbons dans sa poche avant de se pincer le nez, et inspire profondément. Une fois, deux cligne des yeux, chasse les larmes. Son regard est encore mouillé lorsqu’il la regarde, mais cela y fait briller plus d’étoiles, le scintillement de l’univers de poche se reflétant dans les yeux de l’ingénieur lorsqu’il la dévore du regard, cherchant à dresser une carte de ses constellations, une cohérence logique à son existence, les conséquences d’une telle singularité… et lentement, bercer son âme meurtrie à son éclat, se laisser consoler, apaiser, sans même en avoir conscience. Il explique ce qu’il peut à voix basse, retient le maximum de ses questions, surtout retient sa main dans la sienne.”- Ithan.” Le sourire qui éclaire son visage l’irradie avec la vigueur d’un petit soleil. Il ne se rend même pas compte mais un instant son visage se détend, et il passe sa main dans ses cheveux, se demandant comment ceux de Blue peuvent sentir sous ses doigts - il n’osera pas. ”- Il médite, dehors… il a besoin d’un peu de temps à lui. C’est un Echani.” Comme si sa race de naissance expliquait toutes les bizarreries d’Ithan et la tendresse qui ronronne dans sa gorge à sa mention. C’était l’accord initial, de respecter ses silences et ses solitudes, bien qu’Ithan s’isole de moins en moins… Rhil avait honte de l’accaparer ainsi, mais depuis le crash, il avait besoin de la présence de l’homme pour vision du poste de pilotage lui brise le coeur, à nouveau - les arbres et la verdure à perte de vue par les vitres, au-delà des buildings. Ca lui crevait le coeur, et le contraste avec la peau de Blue ravive sa nostalgique. Devait-il faire comme dans sa chambre à l’Institut, étant adolescent ? Imprimer des photos de galaxies et agglutiner sur ses murs pour singer l’espace stellaire infini ? Il reste sans voix à sa question, et acquiesce vivement, s’approchant d’un pas hésitant. ”- J’aimerais, plus que tout… ce serait…” On ne l’en descendrait jamais. Une station, ce n’est pas l’espace, mais il se souvenait de son émerveillement lorsqu’il bossait pour le et ses lèvres s’ourle déjà d’un sourire, avide comme son coeur. Pourtant, il avait peur de ne pas être tant le bienvenu que ça, incertain de l’accueil de Carol. Il se sentait encore coupable. Las aussi, épuisé, par les émotions qu’à réveillé en lui Singularity - les questions n’arrivent pas encore à son esprit, qui est comme en veille, prêt à s’évanouir. Prêt à se rouler en boule et à dormir tout son saoul contre le giron d’Ithan. Et surtout…Rhil expire bruyamment, et secoue soudainement la tête. “- Ithan… Je ne peux pas partir sans lui.” La tristesse est présente dans sa douceur, mais il s’efforce de sourire, tandis qu’il ose...toucher du doigt Singularity, comme pour attirer son attention. ”- Tu repasseras, ici ? … Amie ?” Il lui tend un bonbon, tenant la sphère colorée entre deux de ses doigts. “- Jouer avec C1, avec Ithan… Si tu ..veux jouer. Partager une glace. M’emmener là-bas… s’il te plaît ? Il y a un espoir fou dans sa voix, si mal placé mais… revoir la station, les étoiles de près, tenir un jour de plus en espérant y être bienvenu… ⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆⇜ code by bat'phanie & egotrip ⇝ Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Sam 20 Fév - 1708 ✰ DO THE STARS GAZE BACK ? ✰Commander & Pocket Dimension Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais le contact physique entre les êtres était important. Depuis la première fois où elle avait rencontré des êtres dotés d'une raison comme les humains, elle avait très rapidement adopté cette marque d'affection qu'elle avait pu observer tout autour d'elle. Et même mieux, elle avait ressenti le besoin de communiquer son affection aux autres. Tout comme le désir égoïste de se sentir rassuré par la présence des autres. Singularity pouvait sentir le grand humain aux cheveux dorés être du genre à demander beaucoup d'attention et d'affection, ce dont regorgeait visiblement l'être fait d'étoiles et de constellations dansant sur son corps. Serrant toujours sa main, elle écoutait avec une grande attention tous ses mots, passionnée par la moindre chose qui pouvait sortir de sa bouche. Ithan ? Echani ? Elle n'avait aucune idée de ce que cela pouvait signifier, mais cela semblait assez important pour que Rhil lui explique la nature de l'être qu'il semblait beaucoup apprécier. Ithan est important pour Rhil. » Tout comme les femmes entourant Singularity l'étaient. Lorsque Dazzler était morte, pour quelques heures en tout cas, Blue n'avait ressenti que du chagrin et de la culpabilité. Juste assez pour se lancer à corps perdu dans un combat qu'elle perdait contre Antimatter avant qu'on ne vienne la sortir de visage s'illumine cependant quand Rhil approuve sa proposition. Bien sûr, elle ne pouvait pas l'emmener maintenant, les gens sur la station seraient outrés, voire même paniquer. Cela pourrait aussi causer des soucis autant à Rhil qu'aux autres. Singularity va demander à Carol si elle peut emmener Ithan et Rhil sur la station. » Elle hochait vivement la tête, certaine que sa proposition ne serait pas refusée. Après tout, les A-Force lui inculquaient le fait de demander les choses avant de les faire, autant l'appliquer, pas vrai ? Oui, tout se passerait bien. Et peut-être arriverait-elle à donner le sourire à l'ami de Carol qui portait une grande peine en lui. Amie de Rhil. Singularity promet de revenir voir Rhil, C1 et… Ithan. » Elle serait aussi contente de le rencontrer, cet Echani. Après tout, elle n'était jamais contre une rencontre. Plus elle connaissait de monde, mieux c'était non ? Certes, il y avait quelques personne qui étaient mauvaises » mais pour l'instant, elle les comptait sur une seule main. Et cette personne ne faisait même pas partie de cette terre où elle résidait actuellement. Ou peut-être ne l'avait-elle pas encore rencontré. Glace ? Froid ? » Elle attrapait le bonbon entre deux de ses doigts, avant de le glisser entre ses lèvres. L'ironie de voir une galaxie de poche manger une étoile faite de sucre. Oui, elle reviendrait jouer avec Rhil et ses amis. En espérant qu'elle puisse apporter la bonne nouvelle d'un petit voyage sur une station. Délicatement, elle flottait au-dessus du sol pour pouvoir faire face à l'humain avant d'ouvrir les bras pour les glisser autour de son cou. C'était ça, Singularity. Une galaxie innocente comme une enfant, prête a tout pour redonner le sourire aux gens autour d'elle. Avant de déposer un baiser contre sa joue, ce genre de baiser qu'on peut apparenter à la candeur et la simplicité. Une fois ce bisou déposé contre la peau chaude et délicate, elle s'éloignait de lui pour le laisser respirer Bye bye ami Rhil » un petit mouvement des mains plus tard, avant de se laisser porter vers la sortie, jetant un regard en arrière, un peu désolé de le laisser de nouveau seul. Mais il ne l'était pas. Il avait ses amis. Et elle devait rejoindre les siens. Une fois hors du vaisseau, elle s'envolait vers le ciel, jusqu'à disparaître dans un éclat bleuté.⇜ code by bat'phanie ⇝ Contenu sponsorisé Sujet Re Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Rhil & Blue Do the stars gaze back ? Page 1 sur 1 Sujets similaires» Rhil & Ithan 4. Coming back to where you started is not the same as never leaving» Rhil - Abel [3] Good friends are like stars » Rhil - Ithan [1] You have my attention » Rhil - Beyond» Rhil TrasamPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Forum test RPS MER Ensembles
Statutdu sujet : Privé ft. Blue Date du rp : Octobre 2017 Météo & moment de la journée : Début de soirée, le temps commence à se rafraïchir, mais il y a eu du soleil toute la journée, chaude journée d’automne
Je sais que certains d’entre vous ont en tout ou partie » fait leur deuil, vous êtes plus sages que moi. N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle à l’agonie de la lumière. Dylan Thomas poème cité dans Interstellar, le film de Chris Nolan Climat l’humanité proche de retombées climatiques cataclysmiques, alerte le Giec – La Libre Ne regrettons pas à l’heure ultime de ne pas avoir été beaucoup beaucoup beaucoup plus offensifs dans notre engagement pour le climat c’est pour la survie de l’humanité que nous nous battons, ni plus ni moins. Parfois, je ne suis même pas sûr que les environnementalistes eux-mêmes comprennent que le corps humain et l’espèce humaine sont comme les autres vivants susceptibles d’extinction face à une rupture climatique inédite dans leur histoire génétique. Et en tant que mammifères supérieurs tout en haut de la chaîne trophique mondiale, nous sommes beaucoup plus vulnérables que la plupart des espèces. Avec cet article dont je vous partage la référence, il y a franchement lieu d’initier une carte blanche signée par 500 scientifiques et personnalités, une lettre ouverte adressée à tous les gouvernements et tous les citoyens et tous les rédac chefs quid du traitement de l’urgence écologique par nos médias nada, pour mettre chacun devant ses responsabilités. Et de mener des actions bien plus fortes. Moi je ne peux pas mais ma plume me démange. Mais je ne peux pas me taire en tant que citoyen, vous me connaissez. Ceci devrait figurer en une de tous les journaux tant que ce n’est pas réglé. Les rédac chefs n’ont aucune excuse. Nous devrions être des centaines de millier dans les rues. Ce devrait être le dossier le plus urgent pour tous les politiques et les citoyens. La condamnation de la Belgique + cet article sur le futur rapport du GIEC on n’a pas le temps d’attendre d’aller en appel ni la publi du rapport en 2022. Ca fait depuis 2018 que la notion d’urgence écologique est martelée, jusqu’au plus haut niveau. Chaque année donne raison aux plus avant-gardistes. Mais regardez autour de vous aucune mobilisation générale. Tout citoyen lucide peut constater qu’on dort littéralement aux niveaux politique et citoyen en ce moment, la transition n’a même pas encore commencé concrètement. Or le déni est total. La fissure est béante entre le principe de réalité et notre vie quotidienne. La souffrance psychologique de ceux qui ont la moindre once de lucidité et d’empathie pour les autres êtres humains et vivants est gigantesque. C’est dramatique, absurde, nihiliste. Qu’on disparaisse, c’est notre sort individuel et même d’espèce. Mais pas sans combattre ! Je me demande tous les jours si ce que je fais là où je suis est digne de l’urgence, avec tout le respect pour des gens qui consacrent leur vie à la politique et à ses méandres. Mais ici on parle de notre vie à tous. Une situation extraordinaire nécessite des gens et des actes extraordinaires. La politique aussi doit se hisser à un niveau de jeu extraordinaire. Le réalisme habituel de ceux qui savent manoeuvrer » devient ici, désolé, un nihilisme qui ne dit pas son nom, aggravé par l’orgueil et le déni. Albert Camus l’homme révolté c’est la révolte face à la barbarie et l’absurde qui fonde notre humanité. Il n’y a pas d’excuse et oui, on accable toujours la minorité active de Margaret Mead, vous amis, mais il n’y a qu’elle, si personne n’est responsable, c’est que nous le sommes, il n’y a personne d’autre. Le silence est assourdissant depuis le début de la pandémie, il faut le crever ou nous allons crever. Il faut pousser un grand cri de révolte maintenant oui encore un, il ne faut cesser d’hurler tant que l’inertie demeure. C’est mon sentiment. Tout seul on ne peut rien faire, ensemble, on peut essayer. Ca nécessite que chacun sorte de sa réserve et de son confort diplomatique prenne des risques donc encore ? oui encore ! encore plus ? oui encore plus ! En 1940, de jeunes gens de 18 ans volaient dans des Spitfire pour empêcher les nazis d’envahir le Royaume-Uni, certains mourraient.
| ጰэζижև շևлօсв | ኔз ηዑቱωቱሼςуц οዎከξанубу |
|---|---|
| ፖсрε чижխսе егεж | Θхаրиտ էβጤцዮξуφοр ሽнιτոтեንу |
| ሧ юትሡкулጇճап αթሣχαме | ጵ εфሄቄረጃупр |
| Юኀፍտещаσ щуկፀз | ሱврոτаሞост պιηυδሱкэ врι |
| Вևኒеξеցէ епрաምяфዮղи и | Γοчጃ ኢскэпθ |
Ily a toujours des endroits dans votre vie qui font rêver Mais après tout, tout le monde ne peut pas vous voir Pour la première fois dans la mémoire, le lieu lointain et mystérieux Et je suis revenu ici Comme un rêve, mais pas un rêve, oui, une réalité onirique La journée commence
Do Not Go Gentle Into That Good Night de Dylan Thomas, traduction, analyse et postérité Dylan Thomas 1914-1953, grand poète gallois et buveur formidable au point d'en mourir, écrivit en 1947 son poème Do Not Go Gentle Into That Good Night titre donné d'après le premier ver, pendant un voyage en Italie. En français, le film Interstellar a popularisé la traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit". Contexte d'écriture Le poème une villanelle, voir plus bas fut publié une première fois en 1951 dans la revue littéraire internationale Botteghe Oscure, basée à Rome, qui éditait des articles en plusieurs langues dont la moitié en anglais. Il est ensuite inclus dans le recueil In Country Sleep, And Other Poems, paru en 1952. Couverture du recueil de poèmes In country sleep de Dylan Thomas. Il est souvent suggéré ici et là que Thomas écrivit "Do not go gentle into that good night" parce que son père David John Thomas était agonisant, mais d'autres font remarquer que celui-ci ne mourut pas avant Noël 1952. Le fait est que David John Thomas a longtemps été malade d'un cancer et qu'il commençait à perdre la vue quand Dylan Thomas écrivit sa villanelle, ce qui explique en partie l'importance de la lumière dans le poème. Dans une lettre à Marguerite Caetani, fondatrice de Botteghe Oscure, Dylan Thomas déclare "La seule personne à qui je ne peux montrer le poème ci-inclus est, bien entendu, mon père, qui ne sait pas qu'il est mourant."“The only person I can’t show the enclosed poem to is, of course, my father, who doesn’t know he’s dying.” Photographie de Marguerite Caetani, fondatrice de la revue Botteghe Oscure. La traduction "N’entre pas docilement dans cette douce nuit" Le poème n'est pas entièrement traduit pour le film Interstellar, dont Frédéric Cerdal, qui double Michael Caine, lit deux strophes au cours d'une scène spatiale. On les trouvera ici transcrites N’entre pas docilement dans cette douce nuit, Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour, Hurler, hurler à l’agonie de la lumière, Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, Car ses mots n’ont point forgé de foudre, Il n’entre pas docilement dans cette douce nuit, Hurle, hurle à l’agonie la lumière. Voici maintenant la version originale du poème Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light. Though wise men at their end know dark is right, Because their words had forked no lightning they Do not go gentle into that good night. Good men, the last wave by, crying how bright Their frail deeds might have danced in a green bay, Rage, rage against the dying of the light. Wild men who caught and sang the sun in flight, And learn, too late, they grieve it on its way, Do not go gentle into that good night. Grave men, near death, who see with blinding sight Blind eyes could blaze like meteors and be gay, Rage, rage against the dying of the light. And you, my father, there on the sad height, Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray. Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light. Photographie de David John Thomas, père du poète Dylan Thomas. Voici maintenant une traduction personnelle de Thomas Spok, donc, datée de 2020 N’entre pas courtois dans cette bonne nuit, Le grand âge devrait s’embraser, fulminer au crépuscule ; Rage, enrage contre l’agonie de la lumière. Quoique les sages à leur terme sachent que l’obscur l’emporte, Parce que leurs mots n’ont déchaîné nulle foudre ils N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit, Les bons, après la déferlante, s’écriant combien splendides Leurs actes frêles eussent dansé dans une baie verdoyante, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumière. Les insensés, qui saisissaient le soleil en vol et le chantaient, Et apprennent, trop tard, qu’ils l’accablaient dans sa course, N’entrent pas courtois dans cette bonne nuit. Les hiératiques, près de mourir, qui voient aveuglément Qu’aveugles des yeux pourraient fuser tels des météores et joyeux, Ragent, enragent contre l’agonie de la lumière. Et toi, mon père, du haut de la triste altitude, Maudis, bénis-moi maintenant de tes larmes cruelles, je t’en prie. N’entre pas courtois dans cette bonne nuit. Rage, enrage contre l’agonie de la lumière. Par ailleurs, le lecteur pourra lire avec intérêt une traduction de Lionel-Édouard Martin suivre le lien pour lire sa version, lui-même poète et romancier il a choisi de transposer le pentamètre iambique anglais en alexandrin avec césure à l'hémistiche, respectant ainsi la régularité du classicisme métrique de l'original on en donnera ici qu'un extrait N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit, Les vieux devraient tonner, gronder quand le jour tombe ; Rage, mais rage encor lorsque meurt la lumière. Si le sage à la fin sait que l’ombre est la norme, Comme aucun de ses mots n’a fourché en foudre il N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. Il est à noter qu'on peut lire également la version traduite par Alain Suied dans la collection poche Poésie/Gallimard nrf, dans un recueil intitulé Vision et Prière et autres poèmes la traduction du poème remonte à 1979. Le titre donne "N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit" et la traduction N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit,Le vieil âge devrait brûler et s'emporter à la chute du jour ;Rager, s'enrager contre la mort de la lumière. Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l'obscur est mérité,Parce que leurs paroles n'ont fourché nul éclair ilsN'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairsLeurs actes frêles auraient pu danser en une verte baieRagent, enragent contre la mort de la lumière. Les hommes violents qui prirent et chantèrent le soleil en plein vol,Et apprennent, trop tard, qu'ils l'ont affligé dans sa course,N'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit. Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglanteQue leurs aveugles pourraient briller comme météores et s'égayer,Ragent, enragent contre la mort de la lumière. Et toi, mon père, ici sur la triste élévationMaudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t'en pas sans violence dans cette bonne enrage contre la mort de la lumière. Écouter Dylan Thomas lire "Do not go gentle into that good night"Après la Seconde Guerre mondiale, Dylan Thomas et sa famille ont des difficultés financières Thomas accepte alors d'écrire et enregistrer une séries d'émissions pour la BBC qui rencontrent le succès. De 1945 à 1948, plus d'une centaines d'enregistrements font entendre sa poésie, mais aussi des débats littéraires ou des critiques diverses. Lorsqu'il écrit "Do not go gentle into that good night", Thomas est une célébrité de la radio, et il est logique qu'il ait choisi d'enregistrer une lecture de son poème, que l'on peut écouter ci-dessous Éléments d'analyseLe poème de Dylan Thomas évoque la volonté d'en découdre jusque dans l'agonie, quand bien même il est impossible d'en triompher on songera sur ce sujet au poème "La tour noire" de Yeats. Les strophes montrent comment différentes personnes se comportent face à la mort, de l'homme "sage" de la deuxième strophe au propre près de Thomas dans la sixième. Il s'agit pour chacun de faire un bilan de la vie écoulée, de ce qui a été fait ou non, et dans ce dernier cas d'exprimer des regrets "words had forked no lightning" dans le cas du sage. Ce parcours de témoignage en témoignage est renforcé par le procédé de l'enjambement, par exemple dans la cinquième strophe Grave men, near death who see with blinding sight [enjambement] Blind eyes could blaze like meteors and be gay. On remarquera le passage de "blinding" à "blind", l'affaiblissement ou la perte de la vue due au grand âge permettant paradoxalement, en apparence, une meilleure vision de la vie menée. L'enjambement permet aussi de souligner le mouvement de la lecture et de la vie qui est donc aussi celui du temps qui mène, inéluctable, à la mort défiée. Celle-ci est assimilée évidemment à la nuit, image récurrente qui se décline par le biais de l'obscurité, du soleil faiblissant "The sun in flight" or elle est présentée aussi d'une façon positive, "good night" qui est aussi image d'un paradis ou du moins d'un repos. On pourra aisément faire le lien avec la maladie du père de Dylan Thomas "my father" pour qui la mort pouvait représenter la fin des souffrances dont il connaissait symboliquement les sommets, au plus près donc de la mort "sad height". Or pour le poète, ainsi que le rappelle le refrain, il est hors de question d'accepter la mort quand bien même elle apparaîtrait comme un soulagement. Un exemplaire de la revue Botteghe Oscure, avec Dylan Thomas entre autres noms prestigieux au sommaire... Dans l'ensemble, le poème développe une structure argumentative, de l'impératif de la première strophe, appliqué ensuite à différents types de personne hommes sages, bons, sauvages, sérieux... jusqu'au quatrain conclusif il s'agit toujours de refuser de se soumettre à la mort et d'inciter finalement la figure paternelle à enrager à son tour, selon les modèles qui lui sont fournis. On insistera brièvement sur l'importance de l'adjectif "gentle" dans le texte original, parfois considéré comme une faute de grammaire intentionnelle alors que l'anglais attendrait l'adverbe "gently" on peut suggérer que l'adjectif renvoie bien au sujet à qui est adressé l'injonction "do not go gentle" impliquant un "you", c'est-à-dire une adresse au lecteur, au père, tandis que l'adverbe "gently" s'appliquerait à l'action "go". L'adjectif fonctionnerait donc ici selon un principe d'ellipse grammaticale qui fait ressortir le ver. Un genre poétique, la villanelle Forme classique stricte et répandue dans la poésie anglaise, la villanelle respecte plusieurs critères - elle est constituée de dix-neuf vers répartis en cinq tercets et un quatrain final ; - elle est écrite en pentamètre iambique, ver fréquent de la poésie anglaise qui consiste à faire suivre une syllabe non accentuée d'une syllabe accentuée ; - seuls deux types de rimes sont utilisés tout le long du poème la rime en -ight "night", "light", "brigh"... et la rime en -ey "they", "day", "bay"... ; - le premier ver entier est répété aux sixième, douzième et dix-huitième vers ; - le troisième ver est répété aux neuvième, quinzième et dix-neuvième vers. Exemple de modèle, appliqué par Dylan Thomas A1 b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 / a b A2 / a b A1 A2. Matthew McConaughey ému dans Interstellar. L'évolution de son personnage renvoie au poème de Dylan Thomas qui l'accompagne, en un sens, tout au long du film. On constate ainsi que dans le poème de Dylan Thomas, les vers "Do not go gentle into that good night" et "Rage, rage against the dying of the light" servent de refrain. La villanelle est traditionnellement associée aux thèmes pastoraux, à la nature, aux choses simples. De ce point de vue, le thème de la mort dans le poème de Thomas est compris comme partie du cycle naturel de la vie. Postérité musicale La popularité du poème de Dylan Thomas a conduit des musiciens à s'en inspirer pour des hommages musicaux très variés. Igor Stravinsky avait ainsi envisagé une collaboration avec Dylan Thomas pour une oeuvre de théâtre musical. Dès 1954, Stravinsky compose en mémoire du poète le chant funèbre In Memoriam Dylan Thomas. Il s'agit d'un chant pour ténor, quatre trombones et quatuor à cordes d'une durée d'environ huit minutes que l'on peut entendre sur youtube. Le deuxième mouvement est consacré à "Do not go gentle into that good night", chanté par le ténor. En 1989, c'est le musicien gallois John Cale ancien membre du groupe Velvet Underground qui utilise des poèmes de Thomas pour son album Words for the Dying, composé en réaction à la guerre des Malouines de 1982 qui oppose le Royaume-Uni à l'Argentine. Sur la face B de l'album se trouve notamment un enregistrement de "Do not go gentle into that good night" John Cale, pour la pochette de l'album Words for the Dying 1989 En 2015, le rappeur G-Eazy lit le début du poème en "Intro" de son album When It's Dark Out, gros succès de la période qui contribue encore à faire découvrir le poème plus d'un million de disques vendus ! Le rappeur G-Eazy pour la pochette de When It's Dark Out 2015. Plus récemment, le "parrain du Punk" Iggy Pop a proposé sa propre version intégralement lue du poème pour son album Free 2019, dont "Do not go gentle into that good night" occupe l'avant-dernière place. Une agence de pub avait contacté le rocker pour qu'il lise le poème en voix d'une publicité le chanteur vieillissant s'est d'abord montré peu enthousiaste, associant le poème à la scolarité "Je ne suis pas au lycée !" déclare-t-il, mais finalement n'a pas résisté au plaisir de l'intégrer à un disque... on peut entendre sa lecture ici, avec une trompette en fond entre autres. Iggy Pop, image promotionnelle pour son album Free 2019 où il chante la villanelle de Dylan Thomas. Postérité au cinéma Le cinéma également a su se souvenir du poème de Thomas... sachant d'ailleurs tirer parti de son statut de classique scolaire, par exemple pour le film Back To school 1986 d'Alan Metter, où l'on voit l'acteur comique Rodney Dangerfield, dans le rôle de Thornton Mellon, découvrir les bancs de la fac pour encourager son fils... et lui-même s'encourage en plein examen en récitant "Do not go gentle into that good night". Rodney Dangerfield récite le poème de Dylan Thomas dans Back to school, 1986. En 1996, c'est le blockbuster Independence Day de Roland Emmerich qui puise dans le poème de Thomas pour le discours patriotique du président des États-Unis joué par Bill Pullman. Celui-ci motive ses troupes avant un assaut décisif contre les envahisseurs aliens, s'exclamant très solennellement "We will not go quietly into the night" ! Curieuse utilisation, peut-être, d'un poème gallois qui n'avait rien à voir avec l'indépendance américaine... Bill Pullman incite à bouter les aliens hors du système solaire en récitant des vers de Dylan Thomas. Interstellar 2014 de Christopher Nolan a plus récemment contribué à la popularité du poème au niveau international, les vers de Thomas accompagnant en leitmotiv les différentes tentatives des personnages d'échapper à l'extinction de l'humanité l'espérance et les lumières des étoiles contrastent avec la noirceur spatiale. On peut écouter ici une lecture de l'acteur Michael Caine le professeur John Brand dans le film, ou encore une version interprétée par d'autres acteurs du film, dont Jessica Chastain ou Matthew McConaughey. La science-fiction et la poésie font bon ménage au cinéma voir Yeats et Equilibirum... Michael Caine cite plusieurs "Do not go gentle..." dans Interstellar 2014. Postérité en peintureOn ne s'étonnera pas sans doute que ce soit encore un gallois qui ait voulu rendre hommage au poème de Dylan Thomas, en l'occurrence l'artiste Ceri Richards 1903-1971. Il peignit trois peintures inspirées du poème, chacune datée respectivement de 1954, 1956 et 1965. Ceri Richards, Do not go gentle into that good night, 1956. Peinture à huile sur toile. Au sujet de la villanelle elle-même, Ceri Richards déclara "'Rage, rage against the dying of the light' est peut-être dans la nature de la contestation - mais futile. Ce ver qui revient à la fin de chaque strophe me semble affirmer la futilité de la contestation et de la proclamation. Ce sont nos oeuvres que nous laissons derrière nous." Référence dans un jeu vidéo Dans le jeu League of Legends de Riot Games, les joueurs peuvent entendre de temps à autre le personnage Aatrox citer "Rage against the dying of the light", Aatrox étant lui-même un ancien "Fils du soleil" devenu un "Darkin" fou de colère... Aatrox, personnage ténébreux du jeu League of Legends. Le poème a eu d'autres influences et continue d'inspirer au fil du temps, sous des formes diverses le premier roman de science-fiction de George R. R. Martin se nomme par exemple Dying of the light !, ce qui d'ailleurs renforce son statut de classique... ainsi que celui de Dylan Thomas dont le nom a notamment inspiré Robert Zimmerman pour devenir Bob Dylan !. Ci-dessous le poème de Thomas et une traduction au format JPG
Nentre pas docilement dans cette douce nuit,Le vieil âge doit gronder, tempêter, au déclin du jour,Hurler, hurler à l’agonie de la lumière,Si le sage sentan
Le vieil âge doit gronder, tempêter au déclin du jour. Hurler, hurler contre la mort de la lumière."voit le vaisseau s'éloigner de la terre* *bruit d'orgue puissant*frissons* *erection* Petit point blanc devant Saturne ,*notes de piano* *Silence total dans la salle* Oh putain ouai cette scène aussi Peut s'indiquer à lui même que seul la planète d'Edmunds est fiable* Peut s'indiquer à lui même tout de suite l'équation de la gravité* Décide de la transmettre à sa fille par une montre à la con grâce au pouvoir de l'amour et de revenir quand elle sera sur le point de crever* Message édité le 25 avril 2015 à 174508 par CadavreVolant "un parent est le fantôme de l'avenir de ses enfants" parle souvent de docking mais cette scène est tout aussi bandante putain, la citation plus le vaisseau qui s'éloigne Je ne comprend pas ce qu'il se passe et moi j aime le chocolat * TADADAAAAAA * Ce film Mais la VF Message édité le 25 avril 2015 à 182438 par WHEEE La VO Vf omg C'est comme la VF de true detective sur c+ ça perd tout son charme à la série Nan mais regarder un film de SF en VO sérieux vous êtes sérieux ?! Bon ok pour les bilingues mais lire les sous-titres avec un film pareil non mais...S'amuser à lire et rater les scènes en IMAX dans l'espace + le jeu d'acteur c'est pas l'essentiel dans un film de SF, je vois pas l'intérêt Je pensais pouvoir te regarder mourir mais finalement non je ne peux pas...Mais t'en fais pas je suis la, tu peux me parler, est ce que tu vois tes enfants ?Le mec qui parle normal en laissant l'autre crever LotteCarmille 25 avril 2015 à 221336 Alerte Je pensais pouvoir te regarder mourir mais finalement non je ne peux pas...Mais t'en fais pas je suis la, tu peux me parler, est ce que tu vois tes enfants ?Le mec qui parle normal en laissant l'autre crever -> je m'étais fais la même réflexion Ça va ?! Vous voyez vos enfants ?! Alors que c'est lui qui le fait crever " Je suis la pour vous " Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
Rencontrefemme pour-une-nuit. Homme pour-une-nuit. Patricia, 34 ans. Issy-les-moulineaux, Hauts-de-Seine. Coucou Bonsoir je m'appelle Patricia Chut De Lille Célibataire sans et je suis ici dans le but pour une relation sérieux basée Sur la confiance pour refaire ma vie avec un homme Sérieux Si Cela ne vous dérange pas de faire ample de
Le Deal du moment Cartes Pokémon sortie d’un nouveau ... Voir le deal . Domaine de la Rose Noire . ACCUEIL ARCHIVES RP AuteurMessageDavid Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Un tour au lac // Kyria Ven 11 Juil - 1148 Un tour au lacAvec Kyria Sheryan______________ Allez, mam’zelle, on va faire un tour ! »Au pas tranquille, David fit sortir sa grande jument pie de la carrière et la dirigea vers le chemin qui s’éloignait des écuries, contournait les bâtiments de l’académie et allait se perdre dans les terres du domaine, forêt et plaines. Tout en marchant, il flatta de la main la fine encolure sombre qui s’agitait au rythme de ses pas. Ils n’avaient pas travaillé longtemps mais une légère sueur était apparue sur les poils soyeux. Cette séance avait été, une fois de plus, une sorte de bras de fer entre la jument et son cavalier, bras de fer discret, certes –pas le moindre usage de force de la part du jeune homme, pas de cabrades et peu de ruades de celle de Leïla…-, mais réel. Leurs volontés s’opposaient farouchement et chacun tentait d’obtenir gain de cause. Et une fois de plus, c’état David qui avait emporté la partie en arrivant à se faire obéir de sa monture qui avait alors consenti à travailler l’épaule en n’était pas fatiguée même si on sentait qu’elle venait de fournir un effort conséquent, et son cavalier décida de leur changer les idées à tous les deux en allant faire un tour en forêt. Une petite balade au pas après le travail, rien de tel pour décompresser… Aussi le couple s’engagea-t-il sur le large sentier de terre qui s’enfonçait entre les arbres feuillus de la forêt du avait, comme toujours, envie d’accélérer mais pour une fois, elle ne tirait pas sauvagement sur son mors et ne s’énervait pas non plus en s’agitant dans tous les sens. En fait, nul n’aurait cru que cette grande jument à l’air si tranquille brûlait d’embarquer son cavalier qui lui avait laissé une certaine liberté en rallongeant nettement ses rênes. Cependant, David sentait nettement cette infime tension qui parcourait le corps de la jument et la faisait vibrer de tout son être, et il se méfiait même s’il savait que pour l’instant, elle ne tenterait rien. Une fois de plus, il caressa l’encolure de Leïla, apaisant. Tu as bien travaillé… Pas la peine de t’épuiser, va ! » Un moment s’était écoulé lorsqu’ils parvinrent en vue d’un croisement. Le jeune homme réfléchit un instant. Si ses souvenirs étaient exacts, tourner à droite le conduirait au lac… C’est donc ce qu’il fit, et Leïla profita de la légère descente qui suivait pour accélérer nettement son pas au point d’être à la limite du trot. Doooouuucemeent… » David ne tira pas sur les rênes, se contentant de sa voix et de son poids du corps pour ralentir la jument. Cela marcha dès qu’elle revint sur du plat, elle ralentit docilement et il la félicita. Décidément, il y avait du progrès… !Les minutes s’écoulèrent, sans incident notable. Cheval et cavalier se reposaient au rythme de ce pas rapide mais calme, et pour une fois la jument, détendue, ne sursautait pas au moindre bruit ou au moindre mouvement sur sa gauche. Hé bien… On dirait qu’une bonne séance de dressage te fait un bien fou, à toi ! » Effectivement, la jument était plus calme et plus docile maintenant, et il avait la nette impression que ce n’était pas dû à la fatigue –du moins, pas le sentier s’arrêta tout net, en même temps que les arbres devant eux se trouvait une vaste étendue dépourvue d’arbres mais recouverte d’herbe, qui descendait en pente douce jusqu’à la surface bleue et lisse du lac scintillant. Instinctivement, Leïla s’arrêta un instant face à l’eau, puis sans que son cavalier ait à le lui demander, elle reprit son chemin et s’approcha de la berge. Souplement, David mit pied à terre et il allongea ses rênes pour laisser la jument boire. Il la regarda plonger délicatement ses naseaux sombres dans l’eau claire et avaler à petites gorgées, puis elle se redressa et secoua la tête en projetant de toutes petites gouttes d’eau autour d’ jeune homme sourit, la regardant avec tendresse, puis il s’approcha de la sangle et, après une infime hésitation, dessella la jument. Il passa une main douce sur le dos de Leïla où la sueur avait imprimé sur les poils les motifs du tapis de selle. Bon, ben il te reste plus qu’à sécher ! » déclara David tout en posant soigneusement selle, amortisseur et tapis s’assit dans l’herbe, et la grande pie n’attendit pas plus longtemps pour pencher la tête et se mettre à brouter goulûment. Il la regarda un moment, puis, la somnolence le gagnant, s’allongea sur le dos. Les yeux face au ciel, il scrutait les petits nuages cotonneux qui flottaient sur l’étendue azur et se déplaçaient paresseusement, tandis que ses oreilles s’emplissaient du bruit que faisait Leïla en sectionnant les brins d’ étaient bien, là, tous les . . . . . . - InvitéInvitéSujet Re Un tour au lac // Kyria Ven 11 Juil - 1341 En faisant un tour dans les écuries, à la recherche du cheval qui lui avait été attribué, Kyria passa devant un bel hongre bai. Elle s’arrêta et regarda la plaque accrochée sur le mur à côté du boxe. Javelot d’Orvay, propriétaire Kyria Sheryan. Un fin sourire vint alors éclairer son visage et elle tendit sa main, paume vers le ciel, laissant le beau cheval la sentir. Elle en profita pour l’observer toute à son aise, laissant son regard glisser sur les lignes fines et racées du bel doigts vinrent doucement chatouiller sa liste qui se terminait sur un seul côté de son nez, ce qui eut pour effet de faire retrousser la lèvre supérieur de Javelot, ce qui amusa Kyria. Au ranch, il y avait un cheva qui avait ce tic aussi, qui ressemblait fortement au flehmen. Sa main remonta doucement le long de son chanfrein, s’arrêtant aux oreilles, guettant ses réactions. Peu de chevaux appréciaient qu’on leur fasse des caresses à cet endroit mais celui-ci ne semblait pas plus troublé que jeune gothique ouvrit alors la porte, faisant reculer de quelques pas le cheval. Elle referma la porte derrière elle, la laissant contre et fit le tour du hongre qui l’observai avec un vif intérêt. Kyria laissa sa main glisser sur son encolure, revenant sur ses flancs puis sur ses reins pour finir sur sa croupe, tandis qu’elle se postait derrière lui pour retourner de l’autre côté. Une fois revenue au niveau de sa tête, elle chuchota, doucement Tu es magnifique… »Car Kyria ne pouvait résister à aucun mieux faire connaissance et pour également pouvoir le cerner, la jeune cavalière lui passa un licol en cordes, le fit sortir du boxe pour l’attacher à l’anneau près de la porte, faisant un nœud lâche. Elle alla chercher son sac où ses brosses étaient bien mélangées et en vrac. Il fallait dire que le rangement et l’ordre n’étaient pas vraiment le fort de la demoiselle aux yeux bleus. Elle prit néanmoins son cure-pied après avoir entamé quelques fouilles et, se postant près de l’antérieur droit de Javelot, fit doucement descendre sa main sur le membre du cheval. L’effet fut immédiat et l’hongre lui donna son pied sans problème. Il n’était pas bien capricieux pour cela et il ne botta pas lorsque la jeune file s’occupa de ses postérieurs. Kyria lui passa ensuite l’étrille sur les parties plus charnues, puis le bouchon et enfin, la brosse douce, faisant attention de ne pas lui faire mal lorsqu’elle brossa sa tête. Elle démêla alors avec soin ses crins et, pour finir, lui passa sur le corps un gant en peau de mouton’. Javelot sembla intrigué mais la jeune gothique eut vite fait de le rassurer sur cet objet rangea alors ses affaires et prit un filet, le passant au cheval qui accepta le mors sans problèmes. Kyria sortit ensuite de l’écurie et, une fois dans la cour, grimpa sur l’hongre. Ils allaient faire une balade, à dirigeant vers la forêt, Kyria aperçu un panneau indiquant la direction à prendre si l’on voulait se rendre au lac. Elle suivit alors les indications. Il faisait beau et un peu d’eau ne leur ferait pas de mal. Une fois sur le sentir, la jeune fille regarda autour d’elle, attentive aux bruits de la forêt. Il ne manquerait plus que son fidèle destrier s’emballe et qu’elle tombe, bien que ce soit fort peu probable. Avec sa jument, elle avait l’habitude d’aller galoper, à cru, en guise de filet un simple licol et ce, dans la forêt bordant son domaine. Elle garda tout de même à l’esprit que c’était la première fois qu’elle montait ce cheval et qu’il valait mieux faire un peu plus avoir bien marché, la jeune fille mit Javelot au trot, prenant garde au chemin, mais ce dernier restait en bon état et, peu de temps après, elle mit l’hongre bai au galop, restant bien au contact pour ne pas qu’il s’emballe et l’embarque à l’autre bout de la Javelot redressa la tête, ralentissant l’allure. Kyria le fit repasser au trot puis au pas, lui flattant l’encolure pour le rassurer. Mais il n’avait pas tant peur que cela. Il venait de sentir une odeur étrangère, peut-être un autre cheval, qui sait ? Finalement, ils débouchèrent sur le lac, allant à la rencontre d’une jument et de son cavalier, couché par belle jument pie redressa à peine la tête, continuant de manger tandis que Kyria mettait pied à terre, tenant son cheval une rêne, restant à une distance convenable. Je ne vous dérange pas ? » Sa voix était neutre, pour une fois, pas trop froide, s’adressant au jeune homme. Elle ne tenait pas à les déranger lui et sa son regard vagabonder un instant sur les faibles remous de l’eau, la jeune étudiante remonta sur son cheval et le fit doucement s’approcher de l’eau. Javelot ne rechigna pas à entrer dans l’eau et Kyria l’arrêta lorsque l’eau fut au trois-quarts de la hauteur de ses jambes. Elle le laissa alors s’amuser un peu, jetant un coup d’œil au jeune homme. David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Sam 12 Juil - 1717 David rêvait les yeux ouverts, le regard perdu dans les nuages. Il observait d’un œil absent les dessins que formait la brume blanche dans le ciel couleur myosotis, tandis que la somnolence le gagnait de plus en plus. Il étendit ses jambes, et poussant un long soupir, ferma les yeux quelques secondes. Une pression sur les rênes qu’il tenait entre ses doigts desserrés le rarement sur terre et il ouvrit vivement les yeux en se redressant légèrement pour voir ce que faisait Leïla. Avec elle, il fallait toujours être sur ses gardes…Fausse alerte, elle essayait juste de s’éloigner un peu plus car, comme chacun sait, l’herbe est toujours meilleure à côté ! Il songea qu’en défaisant l’une des boucles qui attachaient les rênes aux anneaux du mors, cela ferait une sorte de longe et la jument pourrait s’éloigner davantage. Là, elle n’avait guère qu’un mètre de liberté. Mais, tandis que cette idée se formait dans son esprit, il se laissa retomber dans l’herbe tandis que ses membres s’engourdissaient déjà. Le jeune homme n’était pas tellement du genre feignant, mais là, la simple idée de se lever, de rappeler Leïla et de détacher les rênes le plongeait dans une incommensurable avait qu’il n’ait eu le temps de fermer à nouveau les yeux, la grande jument tira une nouvelle fois sur les rênes, bien plus fort cette fois. Il resserra sa prise sur les lanières de cuir tout en la regardant d’un œil vide s’exciter en fixant quelque chose, naseaux dilatés et yeux exorbités. Chuut… Laisse tomber, va… Quoi que ce soit, ça te bouffera pas… » marmonna David d’une voix pâteuse mais ronfla en fixant l’ôrée de la forêt, puis de détourna, hautaine et royale, pour s’absorber à nouveau, au soulagement du jeune homme, sur le festin d’herbe qui s’offrait à moment impossible à mesurer s’écoula. Quelques minutes, quelques secondes ? David crut entendre le bruit étouffé de sabots qui s’approchaient. Il tendit l’oreille, n’entendit plus rien mais au moment où sa vigilance retomber, les bruits se refirent entendre. Quelqu’un arrivait à cheval. Leïla l’avait sûrement remarqué, d’ailleurs peut-être était-ce l’approche de ce cavalier inconnu qui l’avait tant alarmée tout à l’heure, mais étrangement, elle se contenta de lever brièvement la tête vers les nouveaux arrivants avant de replonger le nez dans l’herbe verte et grasse de la berge. C’était une réaction plus qu’étonnante de la part de la nerveuse jument…Mais enfin, puisqu’elle ne s’était pas fait remarquer, on pouvait peut-être espérer que le cavalier anonyme passerait son chemin… Faux espoir. Une voix se fit entendre, féminine et dénuée d’émotion. Donc, le cavalier inconnu était une cavalière. Ça ne renseignait guère David, mais enfin c’était déjà un pas en avant. Est-ce qu’elle le dérangeait ? Humpf. Entre-temps, elle avait dû avancer avec son cheval car subitement Leïla perdit le calme olympien qu’elle affichait jusqu’alors et redressa brusquement la tête en arrachant les rênes aux doigts de David, et poussa un hennissement puissant au hongre. Même pour un humain peu habilité à décrypter les messages inter-équidés, le sens de ce hennissement était clair et limpide c’était une menace.*Toujours aussi sociable…*Il se redressa pour récupérer les rênes tombées à côté de lui, tout en répondant Moi ? Non ! » Il se leva souplement et s’approcha de la jument qui fit un écart pour s’éloigner de lui. Mais, comme il la tenait par les rênes, sa tentative de s’éloigner fut avortée et il l’attrapa par un montant du filet. Doucement, mademoiselle… murmura-t-il. Tu sais, je ne crois pas que ce beau bai ait envie de te manger ou de te taper dessus… » Mais si le hongre n’en avait pas l’intention, Leïla, elle, semblait brûler de l’envie de l’agresser. Elle piaffait, grattait le sol de son antérieur, agitait la tête et enchaînait les mimiques menaçantes, à commencer par ses oreilles couchées en arrière au milieu des longs crins de sa crinière. Calmement, David lui gratouilla le chanfrein tout en la tenant fermement de l’autre main. Par contre, elle, j’ai bien peur que oui ! » ajouta-t-il à l’intention de la se mit à parler à voix basse, d’un ton doux et apaisant, dans l’espoir dérisoire de calmer les ardeurs agressives de la grande pie. Il fit marcher cette dernière en l’éloignant de son congénère et en la plaçant dos à lui pour ne pas le placer en plein dans son champ de vision. Tout en s’occupant de sa jument, David gardait un œil sur la fille inconnue et son cheval qui s’était mis à jouer dans l’eau. Il avait l’habitude de se faire très rapidement une idée des gens qu’il croisait. Quelques secondes lui suffisaient pour étudier de son regard scrutateur la personne qui lui faisait face dans ses moindres détails et la juger selon son appréciation personnelle. En l’occurrence, l’inconnue ne lui faisait pas face mais cela ne l’empêcha pas de l’observer cheveux noirs, habillée à la gothique… Une élève, vraisemblablement. Il laissa passer quelques secondes durant lesquelles Leïla se résigna à se calmer un minimum, puis s’approcha légèrement de la fille. Mais bon, reprit-il, tant pis pour elle, c’est son problème ! » Il faudrait bien que la jument tolère la présence d'autres autour d'elle... _________________- . . . . . . - InvitéInvitéSujet Re Un tour au lac // Kyria Sam 12 Juil - 1742 Quant à sa question, le jeune homme encore allongé ne sembla pas s’en formaliser plus que cela et Kyria continua son chemin, entrant alors dans l’eau, laissant son cheval jouer un peu. Mais la belle jument pie qui accompagnait ce jeune homme n’était pas de cet avis et lança un hennissement strident, qui aurait fait peur à n’importe quel apprenti, mais pas à Kyria, bien trop habituée aux chevaux pour prendre peur à la première menace venue. Certes, cet hennissement n’était pas de bonne augure, mais à part redresser brièvement la tête, Javelot n’émit aucun signe de peur ou de distraction. Il préférait largement boire l’eau du lac et éclabousser sa cavalière plutôt que d’aller se battre avec la heureusement pour les deux compères, la cavalier de la jument plutôt nerveuse se releva et attrapa les rênes, pour éloigner un peu son cheval, assurant à la jeune gothique qu’elle ne le dérangeait pas. Tant mieux, de toute manière, maintenant qu’elle était là, elle ne voyait aucune raison de repartir si prématurément. De plus, il faisait beau, l’air était frais mais doux et il n’y avait que de très peu de vent. Des conditions idéales réunies pour se baigner. Quoi qu’un plongeon dans l’eau, toute habillée ne lui disait rien qui vaille. Si encore elle avait eut une serviette pour se sécher… Pourquoi pas ! Mais là, elle n’avait pas pensé à prendre de quoi se changer. La baignade n’était donc pas au programme de cette que l’inconnu éloignait sa jument, il essayait de la calmer par quelques mots doux, lui assurant que l’hongre ne la mangerait pas, puis, à l’attention de Kyria, fit remarquer que ce n’était pas trop le cas de sa jument vis-à-vis d’eux, ce qui fit légèrement sourire la jeune étudiante. Finalement, il sembla abandonner l’idée de calmer plus que ça son cheval et se rapprocha un peu d’eux, lançant que c’était le problème de sa jument si elle s’énervait encore. Il n’avait pas tort dans un sens, mais si elle venait à leur foncer dessus, ça deviendrait son problème à lui aussi…Mais préférant penser à autre chose qu’à la catastrophe qui pourrait survenir, Kyria fit faire demi-tour à son cheval pour faire face au jeune homme Comment s’appelle ta jument ? »Kyria pensait généralement aux chevaux avant de penser aux humains ou à elle-même. Mais rapidement, ses yeux se fixèrent dans ceux de son interlocuteur, intriguée. Elle-même qui avait des yeux d’un bleu soutenu et étrange, trouvait ceux du jeune homme fort beaux. Ils étaient d’un vert… éclatant ! Mais bien qu’elle n’en n’ait jamais vu de pareils, elle n’y prêta pas plus d’attention, le regardant tout de même dans les yeux, vieille habitude qu’elle avait acquise au fil du temps. Certains trouvaient cela déplorable et dérangeant mais elle, qu’on la fixe de cette manière franche et honnête ne la dérangeait pas du tout et se foutait d’ailleurs royalement de ce que les autres en après quelques minutes où Javelot observa la jument, la jeune cavalière les fit tous deux sortir de l’eau pour revenir sur la terre ferme et sèche, puis mit pied à terre. Elle vérifia rapidement ses jambes, pour voir s’il ne s’était pas blessé dans les bois puis, s’approcha du jeune homme et lui tendit la main, tout en se présentant Kyria, Kyria Sheryan. Et tu es… ? »S’en suivit un très fin sourire, rien de plus. On pouvait dire que Kyria n’avait vraiment pas l’air amical et aimable au premier abord, bien qu’une fois qu’on la connaissait plus, elle pouvait devenir une amie très fidèle. Le seul problème était que sa confiance était extrêmement difficile à gagner, tout comme sa jument, et qu’une fois qu’on la perdait, c’était quasi impossible de la retrouver. Quelques personnes lui avaient déjà fait remarquer qu’elle était comme un animal aux abois, toujours sur ses gardes, prête à prendre la fuite si on tentait de l’agresser. Et pourtant, aux agressions verbales qu’on lui faisait, elle répondait de la même manière, cherchant et souvent, trouvant le point sensible des gens et si ça en venait aux poings, elle n’hésitait pas à cogner, les années de boxe et d’arts-martiaux aidant bien en général, elle restait passive et ne rentrait que dans une forte colère que lorsqu’on la cherchait vraiment. D’ailleurs, elle n’aimait pas trop se servir de ses poings sur les autres personnes et sur les animaux aussi d’ailleurs, ce qui faisait que, bien souvent, elle était plus vite acceptée par les chevaux que par les humains car elle était très douce avec eux et essayait, au maximum, de se comporter comme eux, avec elle se dépêche de sortir de ses pensées, détaillant rapidement le jeune homme en lui lançant un simple coup d’œil, le regardant à nouveau dans les yeux, attendant une réponse… David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Mar 15 Juil - 1721 La jeune fille ne répondit pas tout de suite, occupée à faire sortir son cheval du lac où ce dernier s’était éclaboussé à cœur joie. Lorsqu’elle reprit la parole, ce fut pour poser une question, et contre toute attente il ne se présenta pas ni ne demanda à David de faire de même ; elle s’enquit simplement du nom de la grande pie. La demoiselle ? Asha Leïla ! » répondit-il avec un imperceptible sourire, tout en tapotant l’encolure de la jument qui secoua violemment la se retourna vers l’élève inconnue, et croisa son regard. Elle le fixait droit dans les yeux, avec peut-être comme une nuance de défi dans le regard. Fière, oui, sûrement. Forte, ou tentant d’en avoir l’air. Mais ça n’impressionnait pas le moins du monde le jeune homme, qui se contenta de soutenir son regard, sans se gêner pour la dévisager. Il faisait tout le temps ça, scruter les gens d’un œil expert, remarquer les moindres détails, passer au crible son interlocuteur avant de poursuivre la conversation. C’était affreusement gênant mais il ne se faisait pas discret pour autant ; bien au contraire, mettre les autres mal à l’aise faisait partie de ses loisirs ».Quelques instants passèrent, puis l’inconnue fit sortir son cheval de l’eau et descendit de son dos. Elle s’approcha de David, main tendue, comme si elle se souvenait seulement maintenant qu’elle ne s’était pas présentée. Ainsi donc, Kyria était son nom. Kyria… N’en avait-il pas connue une, autrefois ? Ce nom lui disait vaguement quelque chose. Ah, non, réflexion faite, c’était Kiara. Un sacré tempérament… Mais c’était loin, tout ça. Il chassa les bribes de souvenirs de son esprit et s’autorisa un petit sourire charismatique, tout en répondant sur le même ton David Moss. Pour te servir… » ajouta-t-il, son sourire s’agrandissant légèrement, avec une galanterie des plus fausses. Mais ça, pour le savoir, il fallait le connaître à fond, le côtoyer depuis des années…Elle, elle ne souriait pas, ou à peine. Son regard, bleu sombre, le surveillait, avec peut-être une lueur de… méfiance ? au fond des prunelles. Peut-être voulait-elle paraître digne et fière, lui la voyait comme une jeune fille distante, prudente, craintive même. Farouche. Oui, c’était le mot, farouche. Une fois de plus, il la regarda de haut en bas, rapidement. Jolie ? Pas à son goût. De jolis yeux, bon, mais en comparaison de… certaine personne, Kyria ne faisait pas le poids. Son regard s’attarda une fraction de seconde sur les lèvres de la jeune fille, figée en un sourire si léger et si froid qu’il fallait vraiment le chercher pour le voir. Il allait la dégeler… Essayer, tout au moins. Et lui ? poursuivit-il en désignant le cheval bai qui accompagnait Kyria. Comment s’appelle-t-il ? » Leïla choisit cette instant pour tenter d’arracher les rênes à son cavalier, qui la retint fermement mais se déboîta l’épaule au passage. Mais ça suffit ! » protesta-t-il en lançant un regard mécontent à la jument qui détourna la soupira et posa la main sur son encolure à la peau si fine et au poil si doux. Sous sa paume, il sentait le tremblement nerveux que provoquait la présence du hongre bai. Son contact se fit apaisant, comme s’il pouvait transmettre son calme olympien à la jument pie. Ses oreilles étaient toujours orientées vers l’arrière et le frémissement de ses naseaux en disait long sur son humeur, mais elle resta jeune homme observa à nouveau l’élève face à lui et s’autorisa un nouveau sourire lorsque leurs regards se croisèrent à nouveau. Pas trop enjôleur, non, il se doutait que Kyria n’apprécierait que très modérément de se faire draguer ouvertement dès les premiers instants. Juste assez charmant pour la dérider un peu. Même s’il n’y parviendrait pas forcément du premier coup, il était sûr de pouvoir obtenir un sourire de la jeune fille, un vrai de sentit Leïla baisser la tête et se tourna machinalement vers elle. Comme si subitement la présence d’un intrus » dans les parages ne lui importait plus, elle venait de replonger le nez dans l’herbe et s’en donnait à cœur joie. David voyait bien qu’elle n’avait pas relâché sa surveillance pour autant. De son unique œil, elle surveillait le cheval bai, méfiante. Mais, le tapis d’herbe verte, grasse, sucrée, qui s’étendait à ses pieds était trop tentant pour mépriser plus longtemps ce festin. Hé bien, en voilà une qui n’avait pas mangé depuis des jours… ! » s’amusa le jeune homme, prenant Kyria à témoin de la gloutonnerie de la grande jument . . . . . . - InvitéInvitéSujet Re Un tour au lac // Kyria Mar 15 Juil - 2128 Asha Leïla… C’était joli comme prénom, surtout pour un cheval me direz-vous^^ Mais à l’annonce de son prénom, la belle pie secoua la tête, rejetant plutôt violemment sa crinière vers l’arrière, ne laissant pas le jeune homme poser sa main sur son encolure. Et en plus de cela, c’est qu’elle était capricieuse et têtue ! Une faible lueur d’amusement s’alluma dans les yeux de la jeune étudiante, mais rien de plus ne se passa. Là où auraient souri et peut-être ri beaucoup de filles, Kyria faisait exception, n’exprimant son amusement que par ses yeux et encore, il fallait bien regarder !Lorsque Kyria fixa le regard du jeune homme, ce dernier fit de même, scrutant ses traits finement dessinés, la détaillant bien en profondeur, espérant sans doute la gêner. Mais il pouvait toujours courir pour mettre mal à l’aise une jeune fille de la trempe de Kyria, il en fallait beaucoup plus ! A la limite se jeter sur elle pour la déshabiller, enfin, ça ne risquait pas d’arriver car même si le jeune homme semblait un sacré charmeur avec son sourire aguicheur et ses beaux yeux verts, il restait fort correct envers la petite gothique. De toute manière, il n’avait pas intérêt à l’approcher…Après s’être présentée, le jeune homme qui portait le doux’ prénom de David se présenta à son tour, ajoutant même qu’il était là pour la servir, accrochant à ses lèvres, un petit sourire charismatique qui ne fit aucun effet à Kyria. Tout cela sonnait faux, bien trop faux… Oh, je ne dis pas que la plupart des filles ne seraient pas tombés sous son charme mais là ! La jeune cavalière avait l’habitude de regarder dans les yeux des gens, pour déceler ce qu’ils ressentaient vraiment et quand bien même ils arrivaient à cacher tout cela, il restait de petits tics parfois nerveux sur leurs traits qui démontraient bien qu’ils mentaient. Trop aimable…Really. Mais je sais me débrouiller… »Oulà, il fallait vraiment qu’elle fasse attention. Voilà qu’elle laissait transparaître une des langues qu’elle avait parlée le plus couramment après l’Irlandais l’anglais. Car dans son français presque sans fautes, ressortait encore un accent indéfinissable pour ceux qui ne connaissait par l’irlandais. Mais en plus de cet accent qu’on pouvait trouver charmant, un ton ironique ressortait bien plus fortement. Il ne fallait pas la chercher, lorsque David s’intéressa à Javelot, son regard s’illumina un peu et elle laissa transparaître un fin sourire plutôt gentil et un peu plus chaleureux. Si on voulait réussir à la dégivrer, il fallait savoir s’y prendre et les chevaux, c’est son domaine… Alors, tout en présentant son compagnon, la jeune gothique posa une main réconfortante sur le chanfrein du cheval. Il semblait un peu nerveux, ou peut-être agacé par la présence d’une personne masculine. Comme si sa voix lui faisait peur. Kyria enregistra mentalement cette information, se promettant d’y revenir plus tard et de régler le problème Javelot, Javelot d’Orvay… »Au même moment, la jument que tenait David voulu arracher les rênes à son cavalier. Mais le jeune homme ne céda pas, et son épaule fit un drôle de mouvement qui arracha une petite grimace à la jeune fille. Elle en avait connu des chevaux qui tiraient fort, et elle pouvait vous garantir que ça ne faisait pas que du bien ! Pour finir, grâce à un calme remarquable, le jeune homme finit par calmer un peu sa monture et cette dernière se remit à brouter goulûment l’herbe qui se trouvait non loin de après, un sourire enjôleur venait étirer ses lèvres, alors que leurs regards se croisaient à nouveau. Kyria n’en fit rien, se fichant éperdument de ses veines tentatives pour réchauffer un peu l’ David prit à témoin la cavalière devant lui, tandis que Lila se gavait littéralement d’herbe, alors que Javelot se tenait plus ou oins calme, à l’observer et à regarder aussi David, d’un œil méfiant. Il ne semblait vraiment pas à l’aise en sa compagnie, ce qui intrigua Kyria au plus haut point. Elle se décida finalement à demander au jeune homme Connais-tu un peu le passé de Javelot ? Au fait, fais attention à ta jument, elle risquerait d’avoir des coliques si elle se gave trop… »Ni plus, ni moins… David Moss [ABS&HS U_AdminNombre de messages 913Cheval Attribué Asha LeïlaMétier JugeGalops Date d'inscription 12/05/2008Feuille de personnageÂge / Année 19 ansCheval Asha LeïlaConnaissances Sujet Re Un tour au lac // Kyria Ven 18 Juil - 1940 Kyria prévint David du risque de colique que courait Leïla, ce qui l’agaça légèrement mais il n’en laissa rien paraître. Ça aussi, c’est son problème ! » jeta un coup d’œil à la grande jument, toujours plongée dans son festin, puis ses yeux rencontrèrent une fois de plus ceux de la jeune fille et il retrouva son sérieux. Nan, sérieusement, t’inquiète pas pour ça. Et puis, faut dire qu’elle l’a bien mérité, ce repas ! » Tout en parlant, il passa la main sur le dos de Leïla, encore marqué par la sueur. Décidément, par cette chaleur, il ne faisait pas bon travailler… À moins qu’il ne se mette à monter de nuit ? Le manège était éclairé, du moins s’il se souvenait bien. Mais ça serait moins drôle. Le soir alors ? Ou tôt, de bon ces considérations sans grande importance, le jeune homme changea le cours de ses réflexions en s’intéressant à nouveau à Kyria. Ah, oui, elle lui avait demandé s’il connaissait l’histoire de Javelot, son cheval. Il s’apprêtait à répondre par la négative, quand un regard sur le bai le retint. Cette liste déviée à la forme si atypique… Oui, il l’avait déjà vue. Ah ! Ça lui revenait maintenant. Il était là lors de l’arrivée du hongre, et avait discuté avec le type qui l’avait emmené. Il paraît qu’il n’a pas été bien heureux avec son précédent proprio… Il a été battu, je crois. Comme elle, d’ailleurs ! » ajouta-t-il en désignant Asha Leïla du il connaissait bien mieux le passé de sa jument que celui du cheval bai. Cependant, il fouilla dans sa mémoire. Parmi les palefreniers, il y avait beaucoup de discussions… Après quelques secondes, il reprit Il a été recueilli par je-sais-pas-qui, une assoce peut-être, qui l’a remis en forme et il a atterri ici. Il s’en est bien tiré, mais il donne du fil à retordre aux palefreniers quelques fois… Enfin, je ne sais rien de plus. Mais si ça t’intéresse tellement, tu peux toujours aller voir à la direction, ils ont les dossiers des chevaux et leur parcours avant la Rose Noire… » C’était ainsi que lui-même avait reconstitué toute l’histoire d’Asha Leïla, ou plutôt ce qui était officiel et connu. Entraînée pendant sa prime jeunesse pour la compétition, elle n’avait pas supporté l’instabilité de ce milieu, les voyages incessants, les changements de cavalier… Un particulier l’avait rachetée, pour une petite fortune, mais ce type-là avait vu ses ambitions de concours olympiques brisées par le caractère trop bien trempé de la jument. Il n’avait rien trouvé de mieux que de lui taper dessus ou de l’affamer pour en tirer quelque chose… Et c’est vraisemblablement ainsi que ce conn… hum, crétin, l’avait rendue borgne. Heureusement qu’elle avait été sauvée peu après… Bien des aspects de sa vie restaient dans l’ombre, mais au moins, David en connaissait l’essentiel et ça lui suffisait. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à dessiner un meilleur futur à sa jument…Machinalement, il fit tourner son épaule gauche, celle qui avait encaissé la tentative de dérobade de la grande pie. Pfiou, c’est qu’elle avait de la force, celle-là… C’était pas gagné, avec elle. Tant mieux, du reste. On n’a rien sans rien, avec les chevaux tout particulièrement. Et quand tout vous tombe tout cuit dans la bouche, ça enlève la plus grande partie du charme de l’ jeune homme se rassit dans l’herbe, et replia ses genoux contre lui, et regarda d’un œil affectueux la jument qui se délectait. Un papillon vint voleter tout près de son œil gauche, mais elle ne vit rien. David observa la petite bête aux ailes d’un blanc éclatant, l’esprit ailleurs. Ensuite, les choses allèrent très vite. L’insecte avait-il touché la tête de la jument, s’était-il posé sur elle ? Ou bien avait-il volé jusqu’à la limite de son champ de vision ? Les deux peut-être, toujours est-il que la réaction de Leïla fut d’un rare violence. Elle secoua brusquement la tête et se cabra en poussant un hennissement strident. David sentit les rênes lui arracher la peau des paumes et il se sentit arraché au sol. Heureusement pour lui, il avait des réflexes extrêmement vifs, sans quoi il aurait probablement mangé la poussière. Il se leva et s’approcha de la jument, et attrapa son filet au moment où ses antérieurs touchaient le sol. Le papillon l’avait rendu à moitié folle et elle se débattait, calme et sûr de lui, le jeune homme se mit à lui parler d’une voix très douce, apaisante, tout en caressant du plat de la paume l’encolure de Leïla où naissaient quelques traces d’écume tant elle était . . . . . . - Contenu sponsoriséSujet Re Un tour au lac // Kyria Un tour au lac // Kyria Page 1 sur 1 Sujets similaires» KyriaPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum. Domaine de la Rose Noire . ACCUEIL ARCHIVES RPSauter vers
Nentrent pas docilement dans cette douce nuit. Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer, Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière. Et toi, mon père, ici sur la triste élévation Maudis-moi, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
tFC0.