Lesmille et une vies de Bernard Tapie Ă  la tĂ©lĂ©vision. Le 18 juin 2021, PremiĂšre rĂ©vĂ©lait qu'un biopic consacrĂ© Ă  l'ancien homme d'affaires Un jour un destin nous contacter aide et contact contactez-nous par tĂ©lĂ©phone, courrier, email ou facebook. du lundi au vendredi de 09h00 Ă  18h00. TĂ©lĂ©charger l'application France tv France2 rediffuse Ă  23 h 40 son Ă©pisode de l’émission « Un jour un destin » consacrĂ© Ă  Bernard Tapie, « L’aventure c’est l’aventure INTERVIEW - GalvanisĂ© par sa lĂ©gendaire Ă©nergie, Bernard Tapie n'a pas dit son dernier mot face Ă  la maladie. Dans l'Ă©mission "7 Ă  8" du 27 dĂ©cembre, il raconte oĂč en est son combat contre son double cancer qui a "trĂšs gravement progressĂ©". Il parle aussi de la vie, de l'amour et de la mort dont il n'a pas rĂ©sultats de son scanner ne sont pas bons. Bernard Tapie est sonnĂ© mais il ne renonce pas pour autant au rendez-vous fixĂ© par l'Ă©mission "Sept Ă  Huit" sur TF1. C'est dans ses habitudes de ne jamais baisser la garde. Et mĂȘme affaibli, mĂȘme sans voix, il n'a rien perdu de sa fougue lĂ©gendaire et veut tĂ©moigner de son combat contre ce sale crabe qui le dĂ©truit petit Ă  petit depuis trois ans. "Je suis au plus mauvais point depuis le dĂ©but de ma maladie", reconnaĂźt-il. Et pourtant. Tout semblait aller mieux aprĂšs un traitement expĂ©rimental entamĂ© en janvier. "C'est d'autant plus dommage que mes tumeurs avaient baissĂ© de 70%. Et puis je me suis senti pas bien du tout au dĂ©but de l'Ă©tĂ©, on a fait un scanner de tĂ©moin et lĂ , on a dĂ©couvert 20% de nouvelles tumeurs et mes anciennes avaient doublĂ©. Donc on a Ă©tĂ© obligĂ© d'arrĂȘter et on a cherchĂ© un autre traitement expĂ©rimental, puisque les traitements classiques ne marchent pas. On en a tentĂ© un autre sur l'immunothĂ©rapie, mais je viens de faire le scanner et elles ont encore doublĂ© de volume", se bouge, on ne reste pas allongĂ©, on Ă©vite les anti-douleurs, bref on fait tout pour rester TapieBernard Tapie ne dĂ©sespĂšre pas pour autant. "C'est pas pour ça que je suis foutu", lance-t-il, convaincu que son Ă©nergie, "celle qui alimente l'immunitĂ©" est une arme redoutable contre la maladie. "Et ce n'est pas de la mĂ©thode CouĂ©", se dĂ©fend-il, avant d'Ă©noncer sa propre ordonnance "On se bouge, on ne reste pas allongĂ©, on Ă©vite les anti-douleurs, bref on fait tout pour rester intact". Et comme l'humour fait Ă©galement partie de la combinaison gagnante, Bernard Tapie relate le moment oĂč le procureur, lors de son procĂšs pour "escroquerie", a requis cinq ans de prison ferme. Seule rĂ©ponse de l'intĂ©ressĂ© "Monsieur le procureur je vous remercie beaucoup, vous ĂȘtes plus optimiste que mes mĂ©decins !" Une dĂ©claration en forme de pied de nez qui en dit long sur son moral de combattant. Mais quand on sait que le temps est comptĂ©, vit-on diffĂ©remment ? Lui peut-ĂȘtre un peu plus que les autres, et il s'en explique "En temps normal, je pense que la vie doit ĂȘtre assez semblable lorsque vous n'avez pas d'autres combats Ă  mener de front. Moi je dois partir avec ma femme Ă  l'abri, et donc le temps est comptĂ© pour moi parce que je veux partir cool, serein, tranquille. Ce qui n'est pas le cas en ce moment. Donc ma vie est un peu plus compliquĂ©e par le fait qu'il y a des Ă©chĂ©ances, et qu'il faut que j'arrive Ă  les surmonter", analyse-t-il. Des rendez-vous judiciaires dont il se passerait bien, lui qui prĂŽne une seule rĂ©ussite, celle d'avoir vĂ©cu avec tous ses enfants sous le mĂȘme toit dans son hĂŽtel particulier de la rue des Saint-PĂšres, Ă  Paris. Un immeuble qu'il n'aurait jamais pu imaginer habiter un jour. "Quand je suis nĂ©, ma seule chance de rentrer dedans aurait Ă©tĂ© d'ĂȘtre le facteur du 7Ăšme arrondissement !", s'amuse-t-il, ajoutant que c'est aujourd'hui "ce lieu que la justice veut lui prendre Ă  tout prix".Lire aussiParler de la vie d'aprĂšs, sans lui ? "Jamais"Et quand tout risque de devenir Ă©phĂ©mĂšre, doit-on parler avec ses proches de la vie d'aprĂšs, celle qui se fera sans lui ? "Non, jamais", rĂ©pond-il catĂ©gorique, "parce que c'est quelque chose qu'on ne peut pas essayer de faire partager. Il faut garder Ă  chacun sa libertĂ© de penser, celle-lĂ  est trop profonde. Jamais je ne me permettrais de tenter de les influencer en quoi que ce soit", ajoute-t-il. Et se rĂ©concilier avec ceux dont on s'est Ă©loignĂ©, est-ce une meilleure idĂ©e ? Pas pour lui, tout simplement parce qu'il ne connaĂźt pas la rancune. "Ça ne fait pas partie de ma façon de concevoir la vie. Il y a des journalistes qui Ă©crivent des choses horribles sur moi pendant des annĂ©es. Quand ils m'appellent, je les invite Ă  prendre un cafĂ©", avoue-t-il. En revanche, la donne n'est pas la mĂȘme quand il s'agit d'amis. "La seule chose qui me fait souffrir, c'est si ce sont des gens pour qui j'ai de l'amour ou de l'amitiĂ© sinon je m'en fous complĂ©tement". MalgrĂ© un mental d'acier, Bernard Tapie le reconnaĂźt il a peur, souvent. "J'ai peur Ă  l'attente du rĂ©sultat d'un examen, et puis dĂšs qu'il tombe, il tombe. Mais avant qu'il arrive, je suis angoissĂ©", avance-t-il, car "il n'y a pas de surhomme". Pour autant, la force est lĂ , presque inaltĂ©rable. "Ce n'est pas la nature qui fait ça, c'est le parcours", prĂ©vient-il. Une jeunesse prĂ©caire, "moi la salle de bains, c'Ă©tait une cuvette, et les toilettes c'Ă©tait un seau pour mes parents, mon frĂšre et moi", se remĂ©more-t-il. Mais les Ă©preuves lui ont permis de se forger un destin. "Mon pĂšre ouvrier Ă©tait convaincu de ne pas mĂ©riter mieux. Il a fallu que ce soit son fils, trente ans aprĂšs, qui lui montre le chemin pour qu'il devienne chef d'entreprise. Il avait 52 ans. Et mon petit frĂšre est devenu son successeur". Croire en DieuUn destin hors du commun qui lui a Ă©tĂ© en quelque sorte suggĂ©rĂ© "Je n'ai jamais dit de toute ma vie 'Tiens j'ai envie de faire ça'. Tout ce que j'ai fait m'a Ă©tĂ© proposĂ©, ministre, chanteur, chef d'entreprise, patron de La Provence ou directeur de l'OM. Cela veut dire qu'Ă  un moment donnĂ©, vos succĂšs attirent les gens qui veulent profiter de ce qu'ils pensent ĂȘtre votre capacitĂ© Ă  gagner". Cette rĂ©ussite, Bernard Tapie la dĂ©finit de la maniĂšre suivante "c'est ĂȘtre heureux de ce que vous avez fait quand vous vous levez le matin, mais aussi de rendre les gens autour de vous heureux", explique-t-il en prĂ©cisant "qu'il ne faut pas confondre la rĂ©ussite et le bonheur". Sans oublier le facteur chance. "Avoir la mĂȘme femme pendant 45 ans, ce n'est pas une question de don, ni de savoir, c'est vraiment le coup de pot. Il n'y a que la chance qui peut vous permettre de rester avec quelqu'un tout ce temps-lĂ , et de passer au travers des Ă©preuves, des contradictions et des conflits", admet-il. Aujourd'hui, alors que le sablier s'Ă©coule de plus en plus vite, Bernard Tapie ne veut faire aucun bilan. A quoi cela servirait-il ? Mais il veut croire en sa bonne Ă©toile jusqu'au bout, et pour cela il a la foi. "La croyance c'est comme l'amour mais on ne peut pas l'expliquer Ă  quelqu'un qui n'a pas connu l'amour", dit-il, tout en reconnaissant que Dieu est tout le temps avec lui. "Je prie tous les jours mais je ne casse les pieds Ă  personne". Quant Ă  la vie aprĂšs la mort, Bernard Tapie en est sĂ»r, on a tous une Ăąme qui survit une fois que le corps n'est plus. "C'est tout ce qu'on ne voit pas mais qu'on ressent. Il n'y a aucun doute lĂ -dessus. Enfin pour moi. Le corps c'est mĂ©canique. L'esprit, c'est le cƓur et l'Ăąme", FaurouxSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s PubliĂ©le 03-10-2021 Ă  10h20 - Mis Ă  jour le 04-10-2021 Ă  17h32. Deschamps: Bernard Tapie "a toujours voulu gagner, ĂȘtre le meilleur" L'ancien homme d'affaires français Bernard Tapie est dĂ©cĂ©dĂ© ce dimanche, Ă  l'Ăąge de 78 ans. PersonnalitĂ©s du monde politique, Ă©conomique ou encore sportif: nombreux sont ceux Ă  lui rendre hommage. Sa famille, tout Je n’ai pas l’impression qu’il soit extrĂȘmement honnĂȘte et je n’ai pas envie qu’il aille en prison. » Geoffroy Lejeune, directeur de "Valeurs actuelles", le 11 mars 2019. NĂ© bien aprĂšs le dĂ©but des aventures financiĂšres de Bernard Tapie, Geoffroy Lejeune, directeur de "Valeurs actuelles", reconnaissant qu’il n’y comprenait rien aux enjeux du nouveau procĂšs qui a commencĂ© ce lundi 11 mars 2019 au tribunal de grande instance de Paris, a exprimĂ© sur LCI un sentiment contrastĂ© qui pourrait ĂȘtre facilement partagĂ© par un grand nombre d’observateurs malgrĂ© la haine ou la fascination qu’inspire l’ancien ministre de François Mitterrand. Effectivement, Bernard Tapie est aujourd’hui un homme ĂągĂ©, un vieillard, il a 76 ans, et il est trĂšs malade, il a deux cancers et il y a quelques mois, il a mĂȘme arrĂȘtĂ© ses traitements qui l’assommaient trop. Il n’est donc pas du tout un modĂšle de comportement pour les malheureuses personnes atteintes du mĂȘme mal que lui, mais la loi Kouchner laisse l’entiĂšre dĂ©cision au patient lui-mĂȘme, c’est donc son droit le plus total de ne pas suivre les traitements prescrits, et cela le regarde, lui et les siens, mais j’insiste sur le fait qu’il ne doit pas ĂȘtre un exemple en la matiĂšre. Le fait est qu’il tient. Encore. Il garde encore cette Ă©nergie folle qui en a fait un personnage atypique de l’histoire contemporaine. Il avait l’ambition de revenir sur scĂšne au théùtre donc l’annĂ©e derniĂšre. Cette Ă©nergie dĂ©bordante, cette soif de vivre lui a fait toucher un peu Ă  tout, faute de n’ĂȘtre "rien" au sens macronien du terme. D’abord la chanson, puis l’industrie. Une mĂ©thode Tapie rudement efficace pour lui pas forcĂ©ment pour l’industrie il rachetait des sociĂ©tĂ©s en liquidation, les assainissait et parfois, les faisait renaĂźtre. On a parlĂ© de ses licenciements et de la vente des actifs, mais il fallait bien reconnaĂźtre que sans lui, c’était tout le personnel qui perdait son emploi parce qu’il aurait perdu son employeur. TrĂšs vite, il a pu gagner largement sa vie et comme il n’était pas un homme prudent, il le montrait sans doute beaucoup trop, ce qui pouvait susciter des agacements sinon des jalousies. Il est devenu aussi animateur de tĂ©lĂ©vision dans les folles annĂ©es 1980 Ă©mission "Ambitions", au moment oĂč le fric est devenu roi, la valeur suprĂȘme de la rĂ©ussite sociale. Il a cherchĂ© Ă  acheter le chĂąteau de Bokassa 1980, il a achetĂ© quelques fleurons au franc symbolique, ensuite revendus plusieurs centaines millions de francs quelques annĂ©es plus tard La Vie claire 1980, Terraillon 1981, Look 1983, Testut 1983, Wonder 1984, Donnay 1988, etc. Il a eu quelques idĂ©es lumineuses comme fabriquer des piles sans mercure ou adapter des fixations de ski aux pĂ©dales de bicyclette, mais gĂ©nĂ©ralement, les mĂ©thodes employĂ©es pour acheter, redresser et revendre ses entreprises pouvaient prĂȘter Ă  quelques critiques au moins morales sinon juridiques. Il a beaucoup touchĂ© au sport, cyclisme La Vie claire et football Olympique de Marseille, et il a aussi Ă©tĂ© comĂ©dien, Ă  la tĂ©lĂ©vision, au théùtre et mĂȘme au cinĂ©ma. ComĂ©dien, sans doute est-ce le vrai mĂ©tier des personnalitĂ©s politiques dans ce grand théùtre qu’est la vie politique. Grande gueule, c’était un domaine qu’il ne pouvait pas laisser hors de sa portĂ©e. Et c’est cela qui lui a donnĂ© de fortes amitiĂ©s Ă  gauche dont Claude Bartolone, trĂšs Ă©trangement, cette gauche fascinĂ©e par la rĂ©ussite pĂ©cuniaire et le bagout, qui dĂ©couvre l’argent et surtout, qui trouve en Bernard Tapie l’un des rares dĂ©batteurs efficaces face Ă  
Jean-Marie Le Pen qui, le 10 mars 2019, a confirmĂ© pourtant que Bernard Tapie Ă©tait bien venu le voir chez en mars 1993 pour que le candidat du FN sur sa circonscription restĂąt au second tour, ce qui lui permettait d’ĂȘtre réélu. InterviewĂ© le 28 janvier 1992 par Paul Amar sur FR3 dans le cadre de la campagne des Ă©lections rĂ©gionales en Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur, Bernard Tapie a dĂ©clarĂ©, dĂ©claration qu’il a toujours confirmĂ©e par la suite Celui qui 
 dĂ©cide encore d’aller voter Le Pen, j’appelle ça un slaud, et je continuerai jusqu’à la fin de mes jours Ă  appeler ça un slaud ! ». Car Bernard Tapie a Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ© en 1988 Ă  Marseille, Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale, avec quelques voix d’avance sur son concurrent UDF. Il a "Ă©patĂ©" François Mitterrand qui en a fait un ministre dans le gouvernement de Pierre BĂ©rĂ©govoy entre deux mises en examen. Réélu en 1993, Bernard Tapie fut tĂ©lĂ©guidĂ© par le vieux Sphinx pour torpiller la liste de Michel Rocard aux Ă©lections europĂ©ennes de juin 1994, rĂ©sultat, il a fait jeu Ă©gal. L’élection prĂ©sidentielle de 1995 approchait et un nouvel effet Coluche risquait de faire Ă©clater la classe politique, d’autant plus que l’absence d’un candidat socialiste crĂ©dible Michel Rocard dans les roses, Jacques Delors trop fatiguĂ©, Laurent Fabius touchĂ© par le scandale du sang contaminĂ© risquait de lui ouvrir un boulevard. Les Ă©lections municipales Ă  Marseille en juin 1995 Ă©taient Ă©galement cruciales aprĂšs l’ùre de Gaston Defferre mort en 1986 qui n’en finissait pas de se terminer Bernard Tapie Ă©tait parmi les plus crĂ©dibles maires potentiels il ne fut pas candidat et Jean-Claude Gaudin, prĂ©sident du conseil rĂ©gional de PACA et ministre dĂ©lĂ©guĂ©, a Ă©tĂ© Ă©lu. Les ennuis judiciaires ont alors commencĂ© pour Bernard Tapie acculĂ© judiciairement Ă  la dĂ©mission de son siĂšge de dĂ©putĂ© le 5 septembre 1996, et cela fait plus de vingt-six ans qu’il s’entremĂȘle dans ses dĂ©mĂȘlĂ©es judiciaires, avec des hauts et des bas ruine complĂšte, arbitrage favorable de plus de 400 millions d’euros, jugement qui l’a annulĂ©, etc.. Avec l’argent de l’arbitrage, Bernard Tapie est devenu Ă©galement un patron de presse Ă  Marseille, si bien qu’il a aussi cherchĂ© Ă  pousser Ingrid Levavasseur Ă  crĂ©er sa propre liste des gilets jaunes aux prochaines Ă©lections europĂ©ennes de mai 2019. Bref, quand on regarde ce parcours chaotique de hĂ©ros de roman de gare, on se dit que si le personnage n’avait pas existĂ©, il aurait fallu l’inventer, tellement il a personnifiĂ© les annĂ©es Mitterrand, autant sociologiquement que politiquement. Et c’est Ă  ce titre que François Hollande a fait une erreur de jugement. Ce "produit politique" de François Mitterrand, il a cru qu’il Ă©tait un "produit" de Nicolas Sarkozy. François Hollande en a mĂȘme fait un symbole du sarkozysme, Ă  tort. Si bien que depuis 2012, Bernard Tapie subit un plein acharnement judiciaire, au nom de l’antisarkozysme affichĂ© du pouvoir socialiste faute de mener une politique de gauche, il fallait bien quelques symboles pour perpĂ©tuer les apparences et l’hypocrisie. Car de quoi s’agit-il ? D’un arbitrage considĂ©rĂ© comme trop favorable Ă  Bernard Tapie et trop dĂ©favorable Ă  l’État. Or, l’État Ă©tait en procĂšs avec Bernard Tapie depuis une vingtaine d’annĂ©es. Quand Bernard Tapie fut nommĂ© ministre, il devait quitter son entreprise Adidas. Il a donc demandĂ© au CrĂ©dit Lyonnais de trouver un nouvel acquĂ©reur. Bernard Tapie a vendu Adidas le 15 fĂ©vrier 1993 pour 2,1 milliards de francs, le CrĂ©dit Lyonnais a revendu Adidas pour 4,6 milliards de francs le 26 dĂ©cembre 1994 et Adidas a Ă©tĂ© cotĂ© le 17 novembre 1995 Ă  la Bourse de Francfort pour 3,3 milliards de Deutsche Mark, soit 11 milliards de francs. Bernard Tapie s’est senti lĂ©gitimement "trahi" par le CrĂ©dit Lyonnais qui Ă©tait son mandataire. S’il ne peut pas se prĂ©valoir de la plus-value entre la vente rĂ©elle et la cotation deux ans plus tard l’entreprise a pu ĂȘtre valorisĂ©e entre-temps, l’option des 2,6 milliards de francs de plus-values obtenus par le CrĂ©dit Lyonnais Ă©tait connue avant la cession et aurait donc dĂ» revenir Ă  Bernard Tapie lui-mĂȘme. C’est cette diffĂ©rence de 2,6 milliards de francs qui est en litige encore actuellement. Bernard Tapie n’a pas longtemps attendu et a rĂ©clamĂ© 229 millions d’euros au CrĂ©dit Lyonnais qui allait disparaĂźtre en raison de sa faillite au profit de LCL dĂšs le 4 juillet 1995. AprĂšs plus de vingt-deux annĂ©es de procĂ©dures judiciaires, l’État a finalement prĂ©fĂ©rĂ© le principe de l’arbitrage, acceptĂ© Ă©galement le 25 octobre 2007 par Bernard Tapie. Le 7 juillet 2008, le tribunal arbitral a donnĂ© raison Ă  Bernard Tapie en condamnant le CDR le Consortium de rĂ©alisation créé par l’État pour liquider le passif du CrĂ©dit Lyonnais Ă  lui verser 405 millions d’euros, dont 45 millions d’euros Ă  titre de prĂ©judice moral. Le montant principal du litige fut dĂ©fini Ă  240 000 euros avec les frais et honoraires divers et les intĂ©rĂȘts lĂ©gaux comptĂ©s Ă  partir du 30 novembre 1994 c’est-Ă -dire 111 millions d’euros. C’est le montant du prĂ©judice moral 45 millions d’euros qui est certainement le plus douteux, mais l’arbitrage favorable sur le fond Ă  Bernard Tapie ne me choque pas mĂȘme si cela fait intervenir juridiquement de nombreuses notions qui s’entrechoquent dans les interprĂ©tations diverses et variĂ©es. Cela a expliquĂ© l’absence de contestation de la Ministre de l’Économie et des Finances de l’époque, Ă  savoir Christine Lagarde devenue directrice gĂ©nĂ©rale du FMI, le 28 juillet 2008, considĂ©rant que les chances que l’État puisse gagner son procĂšs contre Bernard Tapie Ă©taient trĂšs faibles et trĂšs coĂ»teuses et qu’il fallait donc stopper dĂ©finitivement cette affaire au plus vite. Mais cet arbitrage a Ă©tĂ© finalement dĂ©fait sous le quinquennat de François Hollande jusqu’aux deux arrĂȘts de la Cour de cassation du 30 juin 2016 et du 18 mai 2017 qui ont dĂ©finitivement annulĂ© l’arbitrage de 2008 et qui imposent Ă  Bernard Tapie de rembourser les 405 millions d’euros perçus il faut remarquer que de cette somme, Bernard Tapie avait payĂ© 11 millions d’euros Ă  l’administration fiscale qui rĂ©clamait jusqu’à 120 millions d’euros au titre des bĂ©nĂ©fices industriels et commerciaux. Ce qu’a retenu surtout la Cour de cassation et les prĂ©cĂ©dents jugements, c’est qu’il y avait collusions entre Bernard Tapie et certains des arbitres du tribunal arbitral qui n’aurait donc pas pris sa dĂ©cision de maniĂšre impartiale j’ai hĂ©sitĂ© entre la forme conditionnelle et l’indicatif, le jugement dit que c’est Ă  l’indicatif mais sans preuve formelle. On peut comprendre pourquoi, depuis 1995, Bernard Tapie qui a dĂ©jĂ  fait de la prison en dĂ©tention provisoire puis en condamnation ferme pendant plusieurs mois pour l’une de ses nombreuses autres affaires judiciaires n’a plus aucune envie de revenir sur le terrain politique il n’est de toute façon plus en Ă©tat, parce qu’il est convaincu que c’est Ă  cause de la politique, de ce qu’il reprĂ©sentait comme danger de prĂ©empter l’électorat du centre gauche et de la gauche, qu’il a Ă©tĂ© assommĂ© par toutes ces mĂ©saventures judiciaires. MĂȘme s’il encourt aujourd’hui sept ans de prison, il y a peu de chance pour que Bernard Tapie, ĂągĂ© et malade, retourne en prison. Son enjeu dans le procĂšs qui s’ouvre, c’est son honneur et cet honneur a Ă©tĂ© mis Ă  rude Ă©preuve. Il a probablement Ă©tĂ© trĂšs Ă  l’écart de certaines rĂ©glementations, mais sur le fond du sujet actuel, la vente d’Adidas, il a probablement raison il se serait fait flouer par le CrĂ©dit Lyonnais, qui avait Ă©tĂ© dĂ©jĂ  condamnĂ© pour le mĂȘme genre de mĂ©thode aux États-Unis dans l’affaire Excutive Life. La justice amĂ©ricaine est beaucoup plus rapide et sĂ©vĂšre. En France, c’est un peu diffĂ©rent car le CrĂ©dit Lyonnais Ă©tait une entreprise publique. Juge et partie
 Aussi sur le blog. Sylvain Rakotoarison 12 mars 2019 Pour aller plus loin Bernard Tapie faut-il encore s’acharner sur cet homme ? Aquarius 630 vies humaines et les sales eaux. Grandeur et dĂ©cadence de Bernard Tapie. "Un jour, un destin" rediffusĂ©e le 4 janvier 2011 sur France 2. Bernard Tapie, victime ?
BernardTapie s'est éteint dimanche 3 octobre 2021 à l'ùge de 78 ans. Depuis 2018, il était atteint d'un double cancer. Nos régions Mon actu Compte Connexion Services
Archives Pour sa troisiĂšme tentative sur TF 1, l'ancien prĂ©sentateur vedette de la Cinq, qui affirme avoir mis " beaucoup d'eau dans son vin ", inaugure, en recevant Bernard Tapie, un nouveau magazine mensuel qui se propose "d'approcher notre Ă©poque de façon dynamique". Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s LA rumeur l'affirme Guillaume Durand n'est plus Guillaume Durand. L'intĂ©ressĂ© le confirme " J'ai l'impression de sortir d'une pĂ©riode un peu baroque... J'y vois beaucoup plus clair... J'ai mis beaucoup d'eau dans mon vin... " Cela ne peut donc faire aucun doute le Guillaume Durand qui animera ce mercredi " Les Coulisses du destin ", le nouveau magazine mensuel de TF 1 " marrainĂ© " par Pascale Breugnot, ne sera pas le frĂšre jumeau de Guillaume l'insolent, l'ancien d'Europe 1, qui donnait l'impression de se prendre pour le nombril du PAF, Ă  l'Ă©poque oĂč il crevait l'Ă©cran du " JT " de la Cinq. Ni la copie conforme de Guillaume le bateleur, celui de la deuxiĂšme pĂ©riode, qui prĂ©tendait, sur TF 1, dans son Ă©mission " Les absents ont toujours tort ", rĂ©duire la vie politique Ă  un champ de foire. Encore moins le clone de " Durand la nuit ", qui ne s'Ă©tait jamais remis de son face-Ă -face maastrichtien de trois heures avec le prĂ©sident de la RĂ©publique et quelque 22 millions de citoyens tĂ©lĂ©spectateurs un certain soir d'avant- rĂ©fĂ©rendum. " Sans paillettes " Promis c'est un Guillaume Durand diffĂ©rent qui s'entretiendra en direct, pendant quatre-vingt-dix minutes, avec un autre fils prodigue de l'univers mĂ©diatique, Bernard Tapie soi-mĂȘme. Non pour mĂ©langer la politique et le spectacle _ jurĂ© ce sera " sans paillettes " _ mais pour faire partager aux tĂ©lĂ©spectateurs, par son humble entremise, le regard d'une cĂ©lĂ©britĂ© sur son destin et son siĂšcle. " Nous avons cherchĂ© ensemble Ă  mettre sur pied, explique Pascale Breugnot, un projet qui permettrait d'approcher de façon dynamique notre Ă©poque Ă  travers ceux qui la font avancer, par le biais d'un dispositif rigoureux qui ferait dĂ©couvrir une personnalitĂ© Ă  travers d'autres signes que ceux de sa fonction habituelle. " Le Bernard Tapie qui essuiera les plĂątres de ces " Coulisses " dont la programmation a dĂ©jĂ  connu diverses turbulences sera ainsi confrontĂ© Ă  son passĂ©, et Ă  celui des hommes de sa gĂ©nĂ©ration, avant de rĂ©pondre aux questions sur son prĂ©sent sous l'aiguillon d'un expert en contradiction, Philippe Tesson, bretteur en chef du Quotidien de Paris, et de deux " tĂ©moins " interrogĂ©s Ă  distance, le publicitaire Jacques SĂ©guĂ©la et le fantaisiste Guy Bedos. " MaturitĂ© " Et s'il est vrai, comme le dit Pascale Breugnot pour justifier le choix de son " sujet ", que " c'est au moment de remises en cause, de changements de parcours, que les individus sont les plus intĂ©ressants [parce que] le doute les rend mobiles, vivants, humains ", cette rencontre d'un autre type entre deux stars en quĂȘte de rĂ©habilitation devrait ĂȘtre pleine de dynamisme, de vitalitĂ© et d'humanitĂ©... Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. 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Elle a Ă©tĂ© rachetĂ©e cet Ă©tĂ© par François Pinault, sixiĂšme fortune française qui a Ă©tĂ© propriĂ©taire de La Redoute, la Fnac, des grands magasins du Printemps et dont la sociĂ©tĂ© Kering contrĂŽle aujourd’hui les couturiers Yves Saint Laurent et Gucci. La vente a Ă©tĂ© signĂ©e pour la somme de 80 millions d’euros, immĂ©diatement rĂ©cupĂ©rĂ©e par les liquidateurs judiciaires des sociĂ©tĂ©s de Bernard villa de Tapie Ă  Saint-Tropez la Mandala, Ă©valuĂ©e entre 50 et 70 millions d’euros. JEAN-CHRISTOPHE MAGNENET/AFPCertes, l’entrepreneur dĂ©chu possĂ©dait un patrimoine Ă©valuĂ© Ă  300 millions d’euros mais ses crĂ©anciers, et principalement l’ex-CrĂ©dit Lyonnais, lui rĂ©clament 400 millions. C’est d’ailleurs pour cette raison que le tribunal de commerce a prononcĂ© en mai 2020 la liquidation judiciaire de ses deux principales sociĂ©tĂ©s Groupe Bernard Tapie GBT et FinanciĂšre et immobiliĂšre Bernard Tapie FIBT. Une dĂ©cision contestĂ©e par l’intĂ©ressĂ© et sur laquelle la cour d’appel devrait se prononcer au mois de son hĂŽtel particulier, Bernard Tapie Ă©tait Ă©galement propriĂ©taire d’une villa Ă  Saint-Tropez la Mandala, Ă©valuĂ©e entre 50 et 70 millions d’euros et d’une maison Ă  Combs-la-Ville Seine-et-Marne qui en vaudrait 10 millions. Enfin ses actions dans le groupe de presse marseillais la Provence pourraient ĂȘtre valorisĂ©es Ă  50 millions d’euros selon son entourage. En revanche, il ne possĂšde plus ni yacht le Reborn cĂ©dĂ© en 2014 pour 44 millions d’euros ni jet privĂ©. Tous deux ont Ă©tĂ© vendus afin de limiter au maximum les coĂ»ts d’entretien de son patrimoine, selon un proche de l’homme d’affaires dĂ©cĂ©dĂ©. De son cĂŽtĂ©, son Ă©pouse, Dominique Tapie, Ă  travers la sociĂ©tĂ© Dolol, dĂ©tient un hĂŽtel particulier Ă  Neuilly-sur-Seine Hauts-de-Seine, achetĂ© Ă  plus de 15 millions d’ de la saisie de l'hĂŽtel particulier de Bernard Tapie. GEORGES BENDRIHEM/AFPAccepter ou non la successionAfin d’éviter la vente de ses biens, Bernard Tapie avait proposĂ© Ă  ses crĂ©anciers un plan de redressement qu’ils n’ont pas acceptĂ©. Une question majeure va donc se poser Ă  son Ă©pouse et ses quatre enfants accepter ou non la succession, compte tenu des risques financiers qu’elle comporte, si la liquidation judiciaire de tout le patrimoine est effectivement confirmĂ©e. Ses descendants pourraient finalement choisir d’accepter la succession sous bĂ©nĂ©fice d’inventaire», de maniĂšre Ă  prendre le temps d’évaluer les consĂ©quences d’un accord ou d’un refus. La gestion des affaires judiciaires en cours devrait Ă©choir Ă  Laurent Tapie, l’un des deux fils, dĂ©jĂ  trĂšs investi dans le patrimoine et les procĂ©dures en cours de son pĂšre. INVITERTL - Daniel Cohn-Bendit a rendu hommage Ă  Bernard Tapie, dĂ©cĂ©dĂ© ce dimanche 3 octobre Ă  l'Ăąge de 78 ans. EngagĂ© en politique aux cĂŽtĂ©s de François Mitterrand, c'Ă©tait "un homme Bernard Tapie n’est plus. La famille de l’ex-prĂ©sident de l'Olympique de Marseille a annoncĂ© sa mort, Ă  l’ñge de 78 ans, hier, dimanche 3 octobre. L’ancien ministre se battait contre le cancer depuis quatre ans. C’est en novembre 2017 qu’il s’était confiĂ© Ă  Laurent Delahousse dans le jardin des Tuileries au sujet de sa maladie. Il avait dĂ©clarĂ© Quand on a 70 ans et plus, il faut accepter qu'Ă  un moment donnĂ©, on va aller vers l'Ă©preuve ultime qui est la mort, et pour moi ce n'est pas une catastrophe ». Affaibli par les traitements, il racontait J'ai vĂ©cu d'une maniĂšre incroyable, formidable ». Et de poursuivre Quand on vous apprend que vous avez un cancer, c'est comme si on vous mettait une batte de baseball dans la tĂȘte » et de parler d’ un truc trĂšs dur ». À l’époque, Bernard Tapie dĂ©clarait n’avoir aucune raison de craindre ça », le cancer. Il dĂ©veloppait Je n'avais jamais eu de symptĂŽme. Je ne picole pas, je ne fume pas ». Quand au pronostic des mĂ©decins, il rĂ©pondait Ă  Laurent Delahousse qu' on n'est pas des statistiques. Chaque ĂȘtre humain a sa propre statistique ». Mais voilĂ , quatre ans plus tard, le cancer qui avait d’abord touchĂ© son estomac puis son oesophage, avant d’attaquer ses cordes vocales, ses poumons et sa peau, a eu raison de lui
 Le professeur belge Eric Van Cutsem, l’un des cancĂ©rologues de Bernard Tapie, racontait aujourd’hui sur RMC Il savait bien qu'on ne pouvait pas guĂ©rir son cancer. Il le savait bien depuis deux ans ... mais il ne voulait pas l'entendre, qu'il y avait une fin. ... Se rendre n'Ă©tait pas dans son dictionnaire ». Il continuait, dans l’édition du Parisien de ce jour cette fois-ci Il a voulu lutter et profiter de sa vie et notamment de ses proches. Il n'a jamais Ă©tĂ© hospitalisĂ© longtemps. Il est toujours restĂ© chez lui, sauf quand il a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©. Ses fils, ses filles et Dominique, son Ă©pouse, Ă©taient trĂšs, trĂšs proches de lui. C'Ă©tait sa motivation ». Puis, sur RTL le cancĂ©rologue a confiĂ©, au sujet de la façon dont Bernard Tapie apprĂ©hendait son cancer Il s'est en effet beaucoup documentĂ© sur la maladie. Ce n'Ă©tait pas un homme facile. Il pose des questions trĂšs pointues. Il remet tout en question, mais c'est constructif. Il veut comprendre. ... Je l'ai vu encore trĂšs rĂ©cemment, il y a deux semaines, et il y a encore quelques jours. On Ă©tait trĂšs souvent en contact par tĂ©lĂ©phone. Il ne se rendait pas. Il voulait toujours avoir un dernier petit espoir. Pour voir la lumiĂšre au bout du tunnel ». Toujours selon le professeur Eric Van Cutsem, l’ancien ministre savait ce qui l’attendait et concluait Son but, c'Ă©tait de vivre avec son cancer et d'en faire une maladie chronique. Il y a quinze ans, avec ce cancer, la survie aurait Ă©tĂ© de moins de six mois ». Une messe sera cĂ©lĂ©brĂ©e ce vendredi 8 octobre Ă  la Major, la cathĂ©drale sainte Marie-Majeure de Marseille. Le diocĂšse a prĂ©cisĂ© Ă  l’AFP que c’est Mgr Jean-Marc Aveline, l'archevĂȘque de Marseille, qui prĂ©sidera la cĂ©rĂ©monie. Kahina Boudjidj Mardi4 janvier 2011 Ă  22:15, Laurent Delahousse prĂ©sentera sur France 2 un nouveau numĂ©ro du magazine “Un jour / un destin” qui sera consacrĂ© Ă  Bernard Tapie.
Si la gloire connaĂźt un revers causĂ© par la maladie, les Français se distinguent 
 en ne tirant pas sur les ambulances. Ce n’est pas un sport national qu’ils aiment pratiquer et c’est une qualitĂ©, nous n’avons pas comme dans beaucoup d’autres pays, le culte de la personnalitĂ© sauf
 aprĂšs la mort. » Bernard Tapie.Du battant des annĂ©es 1980 au combattant des annĂ©es plus sombres. TrĂšs Ă©trange vie que celle de Bernard Tapie. En le regardant rĂ©pondre aux questions de Gilles Bouleau au journal tĂ©lĂ©visĂ© de 20 heures le lundi 26 avril 2021 sur TF1, j’avais une impression de gĂȘne. Comme d’assister au dernier Ă©pisode d’une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e, avec une sorte de voyeurisme mal dĂ©grossi. Comme si cet entretien, qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une indĂ©cente publicitĂ© avant, pendant et aprĂšs, Ă©tait un maillon d’une tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© dont on connaĂźt la malheureuse fin, un peu comme dans les Ă©pisodes de Columbo, oĂč l’on connaĂźt le coupable dĂšs les premiĂšres minutes mais on ne sait pas comment il va se faire pincer. La maladie, mais aussi la vieillesse. AprĂšs tout, il a dĂ©jĂ  78 ans, ce qui est dĂ©jĂ  un Ăąge trĂšs respectable et beaucoup d’ancienne "cĂ©lĂ©britĂ©s" de cet Ăąge, trĂšs visibles il y a quelques dĂ©cennies, mais qui vivent une retraite discrĂšte, ne montrent pas une telle Ă©nergie. L’ñge et la maladie n’arrangent rien, Ă©videmment, mais malgrĂ© tout, il y a ce dynamisme. MalgrĂ© une agression trĂšs violente chez lui le 4 avril 2021. Je l’ai dĂ©jĂ  exprimĂ© prĂ©cĂ©demment dans ses Ă©pisodes Ă©conomico-judiciaires. Je ne suis pas juge et je suis convaincu que l’homme n’est pas un saint, mais Ă  bien se documenter, on arrive cependant Ă  conclure provisoirement que dans l’affaire Adidas, Bernard Tapie serait plutĂŽt l’arnaquĂ© que l’arnaqueur. Le problĂšme, c’est que l’arnaqueur n’était pas un artisan qui voulait devenir plus gros que le bƓuf, c’était un gros, un immensĂ©ment gros. Donc, je l’ai dĂ©jĂ  exprimĂ©, j’ai un petit faible pour Bernard Tapie. Objectivement, il coche probablement toutes les cases pour me dĂ©plaire, son cĂŽtĂ© grande gueule est horripilant mĂȘme si elle peut ĂȘtre d’une efficacitĂ© redoutable pour soutenir des causes que je peux faire miennes, son cĂŽtĂ© m’as-tu-vu, lourd, assommant
 m’assommait souvent, mais les patrons discrets, les patrons invisibles du champ mĂ©diatique, il faut savoir qu’ils sont dĂ©vorĂ©s sans doute par le cynisme encore plus redoutable, et le cynisme se nourrit nettement mieux de la discrĂ©tion que de l’exhibitionnisme. Mais il y a une certitude au risque d’ĂȘtre naĂŻf d’oĂč sa chute politico-financiĂšre, cet homme est sincĂšre. Voici un homme qui a tout fait origine modeste, chanteur, acteur, comĂ©dien, animateur de tĂ©lĂ©vision, repreneur d’équipe de cyclisme, de football, traversĂ©e de l’Atlantique Ă  voile oui, c’est un vrai sportif, qui est capable de risquer sa vie, entrepreneur, Wonder, Adidas, repreneur de groupe de presse "La Provence", et aussi ce qui l’a fait chuter, dĂ©putĂ©, ministre, conseiller gĂ©nĂ©ral, dĂ©putĂ© europĂ©en et mĂȘme tĂȘte de liste aux Ă©lections europĂ©ennes, et il n’était pas loin d’ĂȘtre un candidat l’élection prĂ©sidentielle
 Et enfin taulard ! Certaines mauvaises langues diraient que c’était la suite logique de l’engagement politique, mais c’est faux, bien sĂ»r !. Immanquablement, tant de diversitĂ© d’activitĂ©s fascine, Ă©tonne, mais aussi le rend suspect d’incompĂ©tence. Comment faire bien autant de choses diffĂ©rences ? En tout cas, ce qui est observable, c’est que tout ce que Bernard Tapie touche, il le transforme en or
 puis ça se transforme en merde. C’est lĂ  son problĂšme. Et puis arrive le double cancer
 qui dure depuis quatre ans. Et c’est encore plus fascinant. Non, l’homme ne demande pas la pitiĂ©, il n’en a rien Ă  faire, et je m’imagine Ă  sa place cela m’agacerait qu’on me dise courageux. Bernard Tapie est courageux face Ă  la maladie. Vrai ? Mais ce n’est pas cela, le courage. La maladie te tombe sur la tĂȘte sans crier gare et tu fais ce que tu peux avec ce que tu as, avec ton caractĂšre. Il n’y a pas de courage lĂ -dedans. Juste une succession d’évĂ©nements mĂ©dicaux plus ou moins malheureux. Le courage, ce serait par exemple, si c’était possible, de prendre le cancer d’un enfant pour qu’il ne l’ait plus. HĂ©las, cela ne marche pas comme ça. HĂ©las ou tant mieux, car cela Ă©viterait des culpabilisations inutiles. Non, Bernard Tapie n’est pas courageux, il est combatif, et pour le cancer, c’est exceptionnel. Car on pressent bien que la maniĂšre d’aborder la maladie a une action plus ou moins vraie sur la maladie. Ceux qui renoncent Ă  combattre ne durent pas longtemps. Bernard Tapie ne fait pas partie de ceux-lĂ  il continue Ă  combattre, il veut combattre, il n’a jamais Ă©tĂ© qu’un combattant. Il suffit de se rappeler la maniĂšre dont il a mouchĂ© Jean-Marie Le Pen dans un dĂ©bat tĂ©lĂ©visĂ©, le vieux menhir, tout retournĂ©, a mĂȘme eu peur physiquement de cette autre grande gueule. Et lĂ , tout s’éclaire François Mitterrand ne pouvait que comprendre Bernard Tapie. Les socialistes ont toujours Ă©tĂ© sidĂ©rĂ©s par cette affinitĂ© un peu spĂ©ciale. Bernard Tapie, le symbole mĂȘme des annĂ©es 1980, celui des annĂ©es fric, celui qui a perverti la sociĂ©tĂ© en lui inoculant dĂ©finitivement le virus de l’argent. Bernard Tapie n’avait rien de socialiste, pour eux. Rappelons qu’au mĂȘme moment, Silvio Berlusconi Ă©tait aidĂ© par un gouvernement socialiste en Italie dans sa construction tĂ©lĂ©visuelle. Est-ce dire que François Mitterrand Ă©tait fascinĂ© par l’argent ? Sans doute, mais pour Bernard Tapie, c’est un autre ressort. François Mitterrand Ă©tait lui-mĂȘme malade du cancer. En novembre 1981, on ne lui donnait que quelques annĂ©es ! Son second septennat doit ĂȘtre compris comme une thĂ©rapie. Pas une thĂ©rapie pour guĂ©rir, mais pour ralentir, soigner le mieux possible une thĂ©rapie sur le dos des Français, mais il n’était pas Ă  ça prĂšs. Et il a tenu deux septennats avec une force incroyable face au cancer, François Mitterrand n’était pas courageux, il Ă©tait combatif. Bien sĂ»r, François Mitterrand ne savait pas que Bernard Tapie aurait lui aussi cette maladie et encore moins comment il rĂ©agirait, mais il pressentait sans doute qu’ils Ă©taient tous les deux de cette famille d’hommes Ă  l’énergie dĂ©bordante, Ă  l’ambition dĂ©vorante et Ă  la combativitĂ© Ă©clatante, cherchant presque les ennuis pour mieux rebondir. Pour information, son mĂ©decin, celui qui l’a opĂ©rĂ©, est mort rĂ©cemment le 11 avril 2021, le professeur Adolphe Steg, ancien rĂ©sistant, membre de l’AcadĂ©mie de mĂ©decine et du CESE, urologue Ă  Cochin son chef de service aussi, le professeur Bernard DebrĂ©. Les deux hommes sont des combattants de la vie, et c’était pour cela que la plupart de leurs coups de bluff, politiques pour l’un en 1971 je suis socialiste, Ă©conomique pour l’autre je suis un bon manager qui redresse les entreprises ont fonctionnĂ©, parce qu’ils y mettaient un si grand talent de persuasion qu’on ne pouvait pas les imaginer faussaires ce qui n’îte rien Ă  la sincĂ©ritĂ© et la naĂŻvetĂ© de Bernard Tapie qui, dans le milieu politique, n’avait pas les Ă©paules assez larges, ni les rĂ©seaux pour le protĂ©ger. Certes, on imagine aussi que François Mitterrand s’est servi trĂšs habilement de l’ambition de Bernard Tapie pour dĂ©truire les vellĂ©itĂ©s prĂ©sidentielles de Michel Rocard. Cette haine de Michel Rocard est similaire Ă  la haine de Jacques Chaban-Delmas du clan Chirac. En 1993, Bernard Tapie laissait dire qu’il serait candidat Ă  l’élection prĂ©sidentielle si Michel Rocard se prĂ©sentait mais que jamais il ne gĂȘnerait la candidature de Jacques Delors, le cas Ă©chĂ©ant. L’une des derniĂšres initiatives politiques de Bernard Tapie, ce fut d’aider Ă  la constitution d’une liste des gilets jaunes aux Ă©lections europĂ©ennes de mai 2019 menĂ©e par Ingrid Levavasseur, mais cette derniĂšre y a renoncĂ© rapidement sous la pression d’autres gilets jaunes. On ne rĂ©ussit pas Ă  tous les coups. À l’ÉlysĂ©e, il n’y avait plus de François Mitterrand
 mais Emmanuel Macron. Aussi sur le blog. Sylvain Rakotoarison 02 mai 2021 Pour aller plus loin Le combattant Bernard Tapie. Bernard Tapie faut-il encore s’acharner sur cet homme ? Aquarius 630 vies humaines et les sales eaux. Grandeur et dĂ©cadence de Bernard Tapie. "Un jour, un destin" rediffusĂ©e le 4 janvier 2011 sur France 2. Bernard Tapie, victime ?
BernardTapie embrasse Rama Yade lors d’un dĂźner du Parti radical, le 9 dĂ©cembre 2010 — Photo SĂ©bastien Calvet/Divergence. Le destin Ă©lectoral de Bernard Tapie s’est en fait terminĂ© Ă  la fin 1994, comme une illustration parfaite de sa vision cynique de la politique.
Suite Ă  l'annonce ce matin par sa famille de la disparition de Bernard Tapie, les antennes de France TĂ©lĂ©visions reviennent sur son parcours hors norme en proposant la programmation spĂ©ciale canal 27 et reviennent depuis ce matin sur cette disparition, au travers de nombreux tĂ©moignages et Ă©ditions d'information de France 2 et France 3 accorderont une place importante Ă  cette actualitĂ© tout au long de la journĂ©e. Le magazine 13h15 le dimanche proposera un document inĂ©dit consacrĂ© Ă  Bernard revenir sur le trĂšs fort ancrage de Bernard Tapie Ă  Marseille, les Ă©quipes de France 3 Provence-Alpes proposent, Ă  partir de 1144, une Ă©dition spĂ©ciale d'une heure du 12/13. AprĂšs le Paris-Roubaix, et jusqu'Ă  les antennes de Provence-Alpes et CĂŽte d'Azur diffuseront une Ă©mission spĂ©ciale prĂ©sentĂ©e par Thierry le dimanche "Libre", une sĂ©rie inĂ©dite signĂ©e Maxime BĂ©nĂ©teau et Fabien Lasserre13h15 le dimanche consacre un document inĂ©dit Ă  Bernard Tapie dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 78 ans, aprĂšs avoir luttĂ© pendant des annĂ©es contre le cancer, dĂ©fiant tous les Tapie est un personnage de roman, au parcours hors norme. Du monde des affaires au milieu du sport, en passant par les mĂ©dias, et la politique
, Bernard Tapie occupe une place Ă  part dans le coeur des Français. Il a tout connu le succĂšs, la richesse, mais aussi la dĂ©gringolade, les condamnations, jusqu’à la prison. Il a beaucoup Ă©crit sur ses mois passĂ©s en dĂ©tention. Et c’est Ă  travers ses textes que 13h15 le dimanche raconte son noter que cette sĂ©rie est disponible dĂšs ce matin sur la plateforme Elle sera Ă©galement proposĂ©e Ă  sur franceinfo canal speciale dans 20h30 le dimancheDans le cadre de l'Ă©mission 20h30 le dimanche de ce soir, Laurent Delahousse nous proposera de revoir plusieurs extraits marquants de l'entretien exclusif que lui avait accordĂ© Bernard Tapie en jours aprĂšs l’annonce de sa maladie, Bernard Tapie se confiait alors sur l’OM, le pouvoir, les affaires et le cancer. Sur sa vie qui est une longue suite de combats
Pour information, l'interview exclusive de Daniel Craig et LĂ©a Seydoux est maintenue dans l' Jour / Un Destin, Bernard Tapie, l'aventure c'est l'aventure Ă  partir de 2340 sur france 2Une collection proposĂ©e et prĂ©sentĂ©e par Laurent Delahousse. Un document rĂ©alisĂ© Christophe est Bernard Tapie ?Pour comprendre les Ă©nigmes d'une telle personnalitĂ©, il faut remonter aux origines de l’histoire en banlieue parisienne et dĂ©rouler le fil de sa vie oĂč se mĂȘlent, l’ambition et la soif de reconnaissance. Les tĂ©moignages de ses proches, de ses parents, de ses enfants, sont confrontĂ©s Ă  ceux de ses documentaire sera diffusĂ© en lieu et place du magazine Passage des 2, ce soir sur France 3Stade 2 reviendra largement sur la carriĂšre hors du commun et le parcours contrastĂ© de Bernard Tapie, l’homme d’affaires puissant et l’amoureux du sport, Ă  travers notamment son investissement pour le cyclisme, puis son engagement en tant que PrĂ©sident de l’OM ; il aura Ă©tĂ© le seul PrĂ©sident Ă  avoir gagnĂ© la Coupe d’Europe en 1993.

Unjour, un destin. Un jour, un destin, anciennement Un jour, une heure, est une émission de télévision française diffusée sur France 2 depuis 2007 ( France 3 depuis 2019 1 ), réalisée par Serge Khalfon, et présentée par Laurent Delahousse. L'émission décrypte la vie d'une personnalité publique en dévoilant sa face cachée.

EmpĂȘtrĂ© dans l’Affaire dite du CrĂ©dit Lyonnais, Bernard Tapie, criblĂ© de dettes Ă  la fin de sa vie, a laissĂ© un cadeau empoisonnĂ© » Ă  sa veuve, rĂ©vĂšle Sophie des DĂ©serts dans Paris Match ce jeudi 10 fĂ©vrier. Si cette derniĂšre prĂ©voit de renoncer Ă  la succession », reste qu’elle devra s’acquitter d’une somme vertigineuse », selon la journaliste, interrogĂ©e par nos confrĂšres d’Europe 1. Et de prĂ©ciser Il y aura toujours 250 Ă  300 millions d’euros Ă  rembourser, mĂȘme avec les actifs de la succession qui partiront ». Dominique Tapie, 71 ans, devra Ă©galement quitter l’hĂŽtel particulier de la rue des Saint-PĂšres avant la fin du mois, ce dernier ayant Ă©tĂ© cĂ©dĂ© Ă  François Pinault pour opĂ©rer un premier remboursement. ChassĂ©e de chez elle, Dominique Tapie peut compter sur le soutien de ses proches Une triste fin » pour celui qui espĂ©rait que, une fois disparu, il y aurait plus de clĂ©mence pour son Ă©pouse. » Finalement, il n’en est rien, souffle la journaliste. Le destin est cruel. Perdre l’amour d’une vie et de voir que tout le dĂ©corum et tout ce qui avait Ă©tĂ© bĂąti autour s’effondre. » Personne n’aurait pu imaginer une fin pareille. Tapie c’était le magicien, celui qui s’en sortait toujours en jouant avec les dĂ©s du sort. La rĂ©alitĂ© rattrape le clan », conclut Sophie des DĂ©serts. Dans cette douloureuse Ă©preuve, la veuve de l’ancien ministre peut fort heureusement compter sur le soutien de ses proches, et notamment sur celui de son ami Jean-Louis Borloo qui vient de lui trouver un appartement. A lire Ă©galement Ces joueurs qui ont fini ruinĂ©s ou ont vu leur carriĂšre brisĂ©e Cette maman dĂ©pense 2000€ chez Lidl alors qu’elle est surendettĂ©e, et le couperet tombe Ces politiciens Ă  qui on a demandĂ© de rendre de l’argent
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