Undimanche aprĂšs-midi par mois, les collections de peinture et de sculpture et l’exposition Martin de Tours, le rayonnement de la CitĂ© sont Ă  l’honneur. Ludiques et dĂ©calĂ©es, ces visites sont des moments de convivialitĂ© et de partage. RĂ©servation conseillĂ©e au 02 47 05 68 73 Les crĂšches
Le musĂ©e des Beaux-Arts est installĂ© dans l’ancien palais des ArchevĂȘques de Tours, au pied de la cathĂ©drale. Le grand corps de logis classique, articulĂ© Ă  son beau jardin, englobe ou complĂšte des Ă©lĂ©ments de plusieurs Ă©difices qui se sont succĂ©dĂ©s sur ce site de l’AntiquitĂ© jusqu’au XVIIIe siĂšcle rempart et tour gallo-romains IVe s., vestiges de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais IVe-XIIe s., salle des Etats XIIe s., transformĂ©e en chapelle au XVIIIe siĂšcle, ancien palais du XVIIe s.. La cour d’entrĂ©e, avec sa porte monumentale formant arc de triomphe, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e Ă  la veille de la RĂ©volution. Elle accueille en son centre un cĂšdre bicentenaire classĂ© Arbre fonds le plus ancien du musĂ©e est constituĂ© de saisies rĂ©volutionnaires, provenant en particulier des grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que de tableaux et des meubles provenant des chĂąteaux de Chanteloup et de Richelieu. Des dĂ©pĂŽts de l’Etat ont enrichi les collections initiales, avec notamment les deux cĂ©lĂšbres panneaux de Mantegna. Les primitifs italiens sont particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©s, grĂące notamment au legs consenti en 1963 par le peintre et collectionneur Octave Ɠuvres des XVIIe et XVIIIe siĂšcles Rubens, Rembrandt, Vignon, Le Sueur, Champaigne, LargilliĂšre, Boucher, Van Loo, Nattier, Lemoyne, Perronneau, Roslin sont disposĂ©es avec des sculptures et du mobilier d’époque dans de magnifiques salons de rĂ©ception, Ă©voquant la vie dans un palais du XVIIIe deuxiĂšme Ă©tage se dĂ©ploient les Ɠuvres du XIXe et du XXe siĂšcles toiles nĂ©o-classiques SuvĂ©e, Peyron et romantiques Delacroix, ChassĂ©riau, orientalistes Belly, BerchĂšre et rĂ©alistes Bastien-Lepage, Cazin, Gervex, impressionnistes Monet, postimpressionnistes Henri Martin et symbolistes Le Sidaner, ainsi que des sculptures de Rodin, Bourdelle, Gaumont et moderne et contemporain est reprĂ©sentĂ© notamment par des Ɠuvres de Serge Poliakoff, Max Ernst, Alexander Calder, Olivier DebrĂ©, François Morellet, HervĂ© Di Rosa, Jacques Monory, Pierre Buraglio, Claude LĂ©vĂȘque...
Accueil/ Alsace - Lorraine / Le musĂ©e des Beaux-Arts de Nancy Ă  travers 15 magnifiques Ɠuvres. Donnant sur la place Stanislas, le musĂ©e des Beaux-Arts de Nancy est classĂ© au patrimoine mondial de l’HumanitĂ© par l’UNESCO. IdĂ©ale pour les amateurs d’art, sa visite permet de revivre l’histoire de la Lorraine Ă  travers ses Ɠuvres Jusqu’au 18 avril, le musĂ©e des Beaux-Arts de Tours cĂ©lĂšbre avec l’aide de la BibliothĂšque nationale de France le tricentenaire de la mort d’Antoine Coypel 1661-1722. Hormis quelques portraits et scĂšnes mythologiques, l’exposition vaut le dĂ©tour pour la reconstitution de la galerie d’EnĂ©e au Palais-Royal, un dĂ©cor malheureusement disparu. Pour le tricentenaire de la disparition du peintre d’histoire Antoine Coypel 1661-1722, le musĂ©e des Beaux-Arts de Tours cĂ©lĂšbre ses nombreux tableaux et dĂ©cors monumentaux. En partenariat avec la BnF, l’exposition met en lumiĂšre un artiste tombĂ© dans un oubli relatif. Connu pour la dĂ©coration du plafond de la chapelle du chĂąteau de Versailles 1716, il nous livre une Ɠuvre immense. BercĂ© par l’AntiquitĂ©, la Renaissance et le baroque, il produisit de nombreuses compositions virtuoses alliant la finesse du dessin Ă  des coloris vifs. Jusqu’au 18 avril, l’exposition Le Théùtre de Troie. Antoine Coypel, d’HomĂšre Ă  Virgile » au musĂ©e des Beaux-Arts de Tours revient sur la superstar de son Ă©poque », comme le note HĂ©lĂšne Jagot, la directrice des MusĂ©es et ChĂąteau de Tours. Premier Peintre du Roi FormĂ© auprĂšs de son pĂšre NoĂ«l Coypel, directeur de l’AcadĂ©mie de France Ă  Rome, Antoine Coypel reçoit sa premiĂšre commande pour la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris Ă  l’ñge de dix-neuf ans. Membre de l’AcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture, il en devient le directeur en 1714. L’annĂ©e suivante, il est nommĂ© Premier Peintre du roi auprĂšs du RĂ©gent, qui succĂšde Ă  Louis XIV. Il peint le plafond de la chapelle du chĂąteau de Versailles, ornĂ© d’une envolĂ©e baroque trĂšs virtuose dĂ©crivant Dieu le PĂšre dans sa gloire. DĂ©tail de l’Autoportrait 1715 d’Antoine Coypel, prĂ©sentĂ© dans l’exposition Le Théùtre de Troie. Antoine Coypel, d’HomĂšre Ă  Virgile », musĂ©e des Beaux-Arts de Tours, 2022 ©Guy Boyer ElĂ©gantes mythologies Au Salon de 1699, Antoine Coypel prĂ©sente deux Ă©lĂ©gantes scĂšnes mythologiques VĂ©nus qui donne des armes Ă  EnĂ©e et La Ceinture de Junon, reprĂ©sentant Junon ensorcelant Jupiter grĂące Ă  une ceinture de VĂ©nus. Fier de ses compositions, Coypel en fait des rĂ©pliques et demande Ă  Gaspard Duchange de les graver. Les corps des protagonistes se rĂ©pondent dans un savant jeu de diagonales et de parallĂšles. De droite Ă  gauche Jupiter et Junon sur le mont Ida vers 1700 d’Antoine Coypel et sa gravure vers 1700 de Gaspard Duchange, prĂ©sentĂ©s dans l’exposition Le Théùtre de Troie. Antoine Coypel, d’HomĂšre Ă  Virgile », musĂ©e des Beaux-Arts de Tours, 2022 ©Guy Boyer Les dĂ©cors du Palais-Royal Ă  l’honneur Le dĂ©cor le plus important rĂ©alisĂ© par Antoine Coypel est la galerie d’EnĂ©e au Palais-Royal, malheureusement dĂ©truite lors de la construction de la ComĂ©die-Française Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle. Coypel avait peint le plafond de 1701 Ă  1705, puis les murs en 1715. GrĂące aux prĂȘts de gravures de la BibliothĂšque nationale, il est possible d’imaginer le rĂ©cit complet de l’EnĂ©ide, qui se dĂ©roulait du sol au plafond de cette galerie longue de 46 mĂštres. Antoine Coypel, L’Olympe, Esquisse pour le plafond de la galerie d’EnĂ©e du Palais-Royal, 1702, huile sur toile, 95 x 195 cm sans cadre ; 114 x 215 cm encadrĂ©, Angers, musĂ©e des Beaux-arts © MusĂ©es d’Angers / P. David Ayant compris l’importance de la gravure pour la diffusion de son Ɠuvre, Coypel commande Ă  Nicolas-Henri Tardieu la gravure de son plafond de la galerie d’EnĂ©e reprĂ©sentant l’AssemblĂ©e des Dieux et VĂ©nus implorant Jupiter. Tout autour, des scĂšnes annexes racontent le rĂ©cit des aventures d’EnĂ©e et mettent en scĂšne Junon, Eole, Neptune et Bellone, la dĂ©esse de la guerre. Antoine Coypel, Junon commandant Ă  Éole de dĂ©chaĂźner les vents sur ÉnĂ©e, vers 1702, esquisse pour la Galerie d’ÉnĂ©e au Palais Royal, huile sur toile, 36 x 60 cm Arles, MusĂ©e RĂ©attu ©HervĂ© HĂŽte Des illustrations de l’Illiade Avec son pendant Les Adieux d’Hector et Andromaque, La ColĂšre d’Achille a sans doute Ă©tĂ© conçue par Coypel pour Philippe d’OrlĂ©ans. On reconnaĂźt ici Ă  gauche Ulysse appuyĂ© sur son bouclier et Agamemnon, qui a pris la captive BrisĂ©is Ă  Achille. Celui-ci, Ă  droite, tire son Ă©pĂ©e. Au-dessus du groupe, la dĂ©esse AthĂ©na veut calmer Achille mais, contrairement au texte d’HomĂšre, elle ne le retient pas par les cheveux car ce geste est alors considĂ©rĂ© comme inconvenant la chevelure est le symbole de force et de virilitĂ©. Ce tableau inspirĂ© de l’Iliade a ensuite Ă©tĂ© dĂ©clinĂ© en gravure, objets d’art et tapisserie. Antoine Coypel, La ColĂšre d’Achille, vers 1711, huile sur toile, 117,5 x 210 cm, Tours, musĂ©e des Beaux-arts © musĂ©e des Beaux-arts de Tours / Dominique Couineau Cette petite exposition Coypel est complĂ©tĂ©e par un Ă©pilogue dĂ©diĂ© Ă  la colĂšre d’Achille. Le sujet, traitĂ© par Coypel, est par deux fois soumis aux candidats du Prix de Rome aux Beaux-Arts au XIXe siĂšcle. D’abord en 1810 on voit d’ailleurs dans l’exposition l’huile de Michel-Ange Drolling rĂ©compensĂ©e par le jury, puis en 1881. L’Ɠuvre de Fournier respire le nĂ©o-grec furieusement Ă  la mode dans ces annĂ©es-lĂ . Il opte pour une composition en frise Ă  l’antique et propose une reconstitution du mobilier et des costumes. Nous sommes dĂ©sormais bien loin de la Troie théùtrale de Coypel. Au recueillement tragique succĂšde la grandiloquence des Boulevards ! Louis-Paul-Edouard Fournier, La colĂšre d’Achille, 1881, huile sur toile, 113 x 145 cm Paris, École nationale supĂ©rieure des Beaux-arts © Beaux-arts de Paris, Dist. RMN-Grand Palais / image Beaux-arts de Paris Exposition Le Théùtre de Troie. Antoine Coypel, d’HomĂšre Ă  Virgile » musĂ©e des Beaux-Arts de Tours 18 Pl. François Sicard, 37000 Tours Jusqu’au 18 avril
En1922, son MarchĂ© au Maroc (Tours, musĂ©e des Beaux-Arts) se voit attribuer une mĂ©daille d’or. MalgrĂ© ces succĂšs et la protection d’Edmond de Rothschild, l’artiste connaĂźt des difficultĂ©s matĂ©rielles, puisqu’il perçoit des secours en 1910, en 1914 et en 1916, ainsi qu’une allocation de guerre jusqu’en 1919. Bien que domiciliĂ© Ă  Paris, il est actif sur la scĂšne
Les visiteurs qui se pressent pour dĂ©couvrir le redĂ©ploiement de la collection permanente du MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec sont d’entrĂ©e de jeu saisis, sans savoir pourquoi. On s’arrĂȘte avant mĂȘme l’arrivĂ©e aux salles de l’expo­sition 350 ans de pratiques artistiques du QuĂ©bec. La collection occupe dĂ©sormais cinq des sept salles du pavillon GĂ©rard-Morisset, prenant pour point de dĂ©part historique la Nouvelle-France. Les 700 Ɠuvres aujourd’hui exposĂ©es regroupent peintures et sculptures, jouxtant des piĂšces d’orfĂšvrerie superbes, de mobilier et d’arts graphiques et photographiques qui Ă©largissent le champ de la crĂ©ativitĂ©. Parmi ces piĂšces, 400 sont nouvellement sorties des rĂ©serves, ajoutĂ©es aux piĂšces connues souvent exposĂ©es et reproduites, augmentant ainsi le nombre des artistes reconnus – plus de 250 –, qui seront ainsi moins mĂ©connus. La surprise vient du fait que le vieux » bĂątiment de 1933 demeure tel quel, mĂ©tamorphosĂ© cependant par l’afflux de lumiĂšre extĂ©rieure. Des pans de murs ont Ă©tĂ© abolis, remplacĂ©s par de grands panneaux de verre, ouverts aux variations du jour borĂ©al sur le paysage urbain. Plus qu’un modeste redĂ©ploiement », il y a transformation sur le plan architectural et dans l’approche musĂ©ologique. Le lien visuel avec le pavillon Pierre Lassonde et l’église Saint-Dominique, visibles depuis un confortable salon amĂ©nagĂ© pour la consultation des catalogues, est particuliĂšrement rĂ©ussi. Le concept gĂ©nĂ©ral privilĂ©gie une approche dĂ©cloisonnĂ©e qui dĂ©borde des sentiers battus de l’histoire de l’art une ouverture sur la simultanĂ©itĂ© des courants artistiques, qui s’entrecroisent au lieu de suivre linĂ©airement une chronologie artificiellement dĂ©coupĂ©e dans chaque discipline. ConsacrĂ©e Ă  l’émergence de la modernitĂ© au cours de la premiĂšre moitiĂ© du 20e siĂšcle, la salle 4, sur laquelle j’ai concentrĂ© mon attention, est remarquable par la mise en espace de tableaux, d’objets, de dessins, de photographies et de documents dans des vitrines dont certaines s’éclairent Ă  l’approche du regardant. De l’impeccable blancheur des murs et de la transparence lumineuse des stĂšles en suspension, des parois et des vitrines qui reposent sur des pattes quasi invisibles, Ă©mane une impression de lĂ©gĂšretĂ© flottante, malgrĂ© le nombre d’Ɠuvres, qui s’avoisinent sans s’occulter. Une ingĂ©nieuse structuration de l’espace, selon des diagonales, permet la vision Ă  distance, avec recul. L’approche de la salle 4 se distingue de celle, frontale, qui caractĂ©rise plus classiquement les autres salles Ce sont deux perspectives transversales qui organisent la salle en zones distinctes, mais communicantes, car les artistes sont nombreux Ă  se voir reprĂ©sentĂ©s dans plusieurs sections. [
] La dĂ©ambulation se veut libre Ă  la maniĂšre d’une dĂ©rive entre rues et espaces intĂ©rieurs1. » Sans souci de catĂ©gorie ou de chronologie des Ɠuvres quitte Ă  y revenir pour un second parcours, le regardant se laisse attirer oĂč va son plaisir, par telle juxtaposition inhabituelle, telle harmonie ou discordance de l’accrochage, telle Ɠuvre inconnue, ou cette autre qui, tel[s] les sorciers et les magnĂ©tiseurs, projette sa pensĂ©e Ă  distance2 ». Un spectacle dans le spectacle consiste, assis sur un banc, Ă  regarder le cheminement des arrivants dans la salle
 Une balade alĂ©atoire La section dĂ©volue au portrait captive le visiteur, le regard du modĂšle direct, baissĂ©, de biais, etc. Ă©tant toujours sĂ©miotiquement un point fort de l’image. Sur une cimaise ajoutĂ©e en diagonale, un alignement juxtapose Ă  des portraits cĂ©lĂšbres de Lilias Newton, Alfred Pellan et Jori Smith, l’Autoportrait au chat de Mimi Parent, presque naĂŻf. On regrette l’absence de la vraie naĂŻve de Charlevoix, Simone Mary Bouchard. Dans les annĂ©es 1940, on exposait ses Ɠuvres avec celles des artistes modernes. Solide, au contour nettement dĂ©coupĂ© sur fond de bleu turquoise intense, Paul, Trappeur vers 1929, par Edwin Holgate, cĂŽtoie le portrait tout en dĂ©licatesse diaphane du pĂšre Couturier, peint par Louise Gadbois 1941. Ces deux artistes, bien que diffĂ©rents de style, ont Ă©tĂ© maĂźtre et Ă©lĂšve, ce par quoi leur rapprochement se justifie. Un grand tableau de Suzanne Duquet intrigue Groupe 1941 rassemble trois femmes assises, oisives, modĂšles en tenue d’intĂ©rieur, et elle-mĂȘme, debout au chevalet, palette en main, dallure trĂšs masculine par ses mains, son visage, son costume. Il y a lĂ  une dĂ©nonciation du rĂŽle dĂ©volu Ă  la femme Ă  l’époque, selon l’idĂ©e dominante que l’artiste ne peut ĂȘtre que mĂąle et viril la critique des annĂ©es 1940 en tĂ©moigne abondamment. Il n’empĂȘche que le nombre de femmes peintres augmente, comme le prouve le Groupe du Beaver Hall oĂč les hommes sont minoritaires. Randolph Hewton, l’un des deux fondateurs du groupe avec Holgate, signe vers 1929 un morceau de peinture », RĂȘverie, d’un coloris admirable. De la SociĂ©tĂ© d’art contemporain fondĂ©e par John Lyman, Marian Scott se distingue dĂšs 1939 par son Crocus semi-abstrait, accrochĂ© dans une reconstitution d’amĂ©nagement intĂ©rieur art dĂ©co avec coiffeuse et pouf Robert Blatter, 1930, et torchĂšre d’Omer Parent. Plus tardive, La Fontaine ArĂ©thuse 1957 d’Albert Dumouchel offre un bon voisinage, tout en courbes, en contraste voulu avec Ville 1948 de Fritz Brandtner – artiste encore trop mĂ©connu –, abstraction gĂ©omĂ©trique aux lignes droites et aux volumes verticaux. Comme le portrait, la nature morte et le paysage sont des descendants de la grande peinture » Ă  sujets historiques ou religieux des siĂšcles prĂ©cĂ©dents. GrĂące aux vies tranquilles » expression qui serait la traduction littĂ©rale du terme stilleven en nĂ©erlandais, still lifes en anglais, la dĂ©ambulation mĂ©nage des pauses visuelles qui rendent hommage Ă  la libertĂ© d’improvisation des artistes, Ă  l’audace de leur expĂ©rimentation. Des natures mortes distantes dans l’accrochage se rapprochent par leur structuration et leur palette colorĂ©e. La gouache de Paul-Émile Borduas, Abstraction 37 1942, dĂ©calque abstraitement les contours d’un plat de fruits sur une table avec nappe, sujet figuratif Ă©galement traitĂ© par Simone Aubry-Beaulieu en 1946. La Nature morte Ă  la bouteille et aux cerises de Paul-Vanier Beaulieu 1951 est plus plasticienne et fait regretter l’absence d’une gouache abstraite de son frĂšre, le peintre Louis Jaque. Des griottes sont jetĂ©es parmi les Fleurs et dominos 1940 de la composition synthĂ©tique de Pellan, matissien et cubiste Ă  son retour de France. Il se rĂ©approprie son pays par de joyeux clichĂ©s de vacances dans le Village de la Petite-RiviĂšre- Saint-François 1941. Les paysages permettent une vĂ©ritable promenade en nature ou dans la ville, plus rarement Ă  la mer, par exemple Ă  PercĂ© avec Rita Mount vers 1923, une huile aux transparences lumineuses d’aquarelle, ou encore dans le Paysage de Charlevoix de Jean Paul Lemieux 1935. Ce coin lumineux de l’exposition, avec ses cadres d’époque, oĂč l’air circule, fait face aux scĂšnes urbaines verticales d’Adrien HĂ©bert. Les 700 Ɠuvres aujourd’hui exposĂ©es regroupent peintures et sculptures, jouxtant des piĂšces d’orfĂšvrerie superbes, de mobilier et d’arts graphiques et photographiques qui Ă©largissent le champ de la crĂ©ativitĂ©. LibĂ©rer CĂ©lĂ©brĂ©e trois jours avant la rĂ©ouverture du MusĂ©e, la commĂ©moration de l’armistice de 1918 rappelait Ă  notre mĂ©moire le contexte historique de cette premiĂšre moitiĂ© du 20e siĂšcle deux guerres mondiales et le temps d’une paix fissurĂ© par la crise Ă©conomique des annĂ©es 1930 et la montĂ©e de l’hitlĂ©risme. Si les artistes partis faire leur grand tour » en Europe rentrent au pays dĂšs le dĂ©but des conflits, les EuropĂ©ens traversent l’Atlantique et contribuent Ă  l’écroulement des vieux dĂ©cors entretenus par les acadĂ©mies et les institutions. Brandtner a quittĂ© l’Allemagne Ă  la fin des annĂ©es 1920. Sa connaissance Ă©tendue des mouvements avant-gardistes europĂ©ens fait rapidement de lui un passeur d’art moderne dans son rĂ©seau. [
] Pacifiste et socialement engagĂ©, il prend rĂ©guliĂšrement pour sujet le travail des ouvriers qui fabriquent armes et munitions, en plus de peindre l’inquiĂ©tude et l’horreur3 » qu’il connaĂźt intimement depuis 1914-1918. Il les exprime dans ses xylographies de style expressionniste allemand Guerre, 1942, comme Ernst Neumann dans ses lithographies ChĂŽmeur no 4, 1933. Les peintres juifs de MontrĂ©al4 ont toutes raisons de traduire l’angoisse qui domine les annĂ©es de guerre. Dans la peinture allĂ©gorique Front intĂ©rieur 1940, Harry Mayerovitch s’interroge sur la pertinence de l’art dans un monde Ă  feu et Ă  sang, sur le rĂŽle des revendications exprimĂ©es dans les manifestes, rĂŽle apparemment dĂ©risoire dans un tel contexte, sur leur valeur quand tout est dĂ©moli, anĂ©anti, pulvĂ©risĂ©. À de tels doutes existentiels, Marie-Alain Couturier rĂ©pond libertĂ©, espĂ©rance, lutte. Si Revendiquer » devient le mot d’ordre choisi pour caractĂ©riser la pĂ©riode aprĂšs Croire », Devenir », Ressentir », Imaginer », appliquĂ©s aux pĂ©riodes antĂ©rieures, LibĂ©rer » aurait Ă©tĂ© plus englobant sur tous les plans libĂ©ration des peuples opprimĂ©s, des artistes sous la fĂ©rule acadĂ©mique, des femmes sous le joug paternaliste. Il faut avoir l’ñme chevillĂ©e au corps pour lutter comme le pĂšre Couturier l’a fait pendant les quatre annĂ©es que dure son exil en AmĂ©rique au cours de la Seconde Guerre mondiale, par prĂ©dilection au Canada français ». Il nous laisse le monumental tĂ©moignage de son espĂ©rance avec cette PentecĂŽte 1944 qui nous attire irrĂ©sistiblement vers le fond de la salle 4. Le tableau restaurĂ©, peint originellement dans le chapitre du monastĂšre des Dominicains qui fait place aujourd’hui au Pavillon Pierre Lassonde du MusĂ©e, est une complĂšte dĂ©couverte pour le public. CommencĂ©e aux premiers jours d’avril et terminĂ©e vraisemblablement en juillet 1944, La PentecĂŽte se prĂ©sentait, avant sa restauration, dans un long format horizontal de 152 cm sur 397 cm, divisĂ© en deux parties quasi Ă©gales, selon un axe vertical habitĂ© par la Vierge assise au milieu de douze figures parmi lesquelles une seconde femme. LinterprĂ©tation de Couturier reste ici fidĂšle aux textes des Évangiles et Ă  la tradition chrĂ©tienne, et est traitĂ©e sous le signe du Greco revisitĂ© par le cubisme. L’artiste gomme les courbes et accentue les plis, soulignant les volumes anguleux qui confĂšrent aux apĂŽtres la spatialitĂ© quasi sculpturale de statues assises sur un socle cubique. La partie centrale prĂ©sente des accords de couleurs trĂšs hardis, dans la juxtaposition du bleu de Prusse et du rose intense, de l’orangĂ© et du magenta aurĂ©olĂ©s de jaunes et de rouges, avec des blancs trĂšs crus. La remarque formulĂ©e en juillet 1929, dans une lettre Ă  monseigneur Maurault par le jeune Paul-Émile Borduas, quand il rencontre Couturier sur le chantier de Chaillon en France, revient en mĂ©moire Ce n’est pas la composition qui me plaĂźt le plus, c’est l’harmonie des couleurs et son dessin5 ». La composition triangulaire et en trios rĂ©vĂšle la TrinitĂ© dans la prĂ©sence de l’Esprit, par les flammĂšches et le vent violent qui frappent l’assistance de stupeur. Ces manifestations surnaturelles ont lieu Ă  la PentecĂŽte, c’est-Ă -dire cinquante jours aprĂšs PĂąques. Une notice de 1996 explique les circonstances du don de cette Ɠuvre majeure aux Dominicains de QuĂ©bec Cette peinture du Fr. Couturier, nous fut offerte par son Exc. Mgr. RĂ©ginald Duprat, en 1944. À l’origine cette peinture Ă©tait marouflĂ©e dans l’ancienne salle du chapitre, qui, Ă  l’époque [allait] jusqu’au mur de la sacristie actuelle. » Une indication manuscrite en marge signale que Madeleine Pratte, de QuĂ©bec, a posĂ© pour le personnage de Marie. Il est heureux que cette Ɠuvre ait trouvĂ© sa place au MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, parmi des sculptures religieuses Ă©purĂ©es et modernes comme les voulait le pĂšre Couturier, entre un tableau de Borduas et des Ɠuvres d’Ozias Leduc, portes de retable suspendues Ă  un panneau de verre et dessins prĂ©cieusement exposĂ©s en vitrine. Aussi vertical que PentecĂŽte est horizontal, le Saint Jean de Dieu de Jean Dallaire 1950 est une peinture en trompe-l’Ɠil de tapisserie on pense Ă  Jean Lurçat qui Ă©claire de l’intĂ©rieur et perce le mur comme une veduta. Cette section remarquable montre que la spiritualitĂ© et l’art sacrĂ© re­nouvelĂ© peuvent intĂ©grer les prĂ©occupations esthĂ©tiques de l’art moderne, jusqu’à l’abstraction, ce que Couturier dĂ©couvre Ă  MontrĂ©al6. Dans son introduction au magazine- catalogue d’exposition, la commissaire Anne- Marie Bouchard pose avec impatience la question essentielle Sommes-nous condamnĂ©s Ă  réécrire sans cesse la mĂȘme Histoire ? » Qu’elle se rassure plus qu’un simple rĂ©amĂ©nagement de la collection, son travail de quatre annĂ©es produit une exposition qui nous sort des sentiers battus, rafraĂźchit le regard de perspectives Ă©clairantes, et renoue intelligemment avec le plaisir de l’art. 1 Anne-Marie Bouchard, 350 ans de pratiques artistiques au QuĂ©bec magazine-catalogue d’exposition, QuĂ©bec MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, 2018, p. 43. 2 Charles Baudelaire, Ă  propos de l’Ɠuvre d’EugĂšne Delacroix. 3 Anne-Marie Bouchard, Fritz Brandtner », op cit., p. 50. 4 Maurice Gagnon, en 1941, alors que l’antisĂ©mitisme fait rage, regroupe ces artistes dans une catĂ©gorie spĂ©cifique, ce qui indigne Marie-Alain Couturier. Cette distinction perdure aujourd’hui. 5 Paul-Émile Borduas, lettre du 17 juillet 1929 Ă  monseigneur Olivier Maurault, dans Écrits II, MontrĂ©al, Presses de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, 1997, p. 118. 6 Voir aussi Monique Brunet-Weinmann, Le pĂšre Marie-Alain Couturier », dans Anne-Marie Bouchard, op. cit., p. 51, et son livre Le Souffle et la flamme Marie-Alain Couturier au Canada et ses lettres Ă  Louise Gadbois, QuĂ©bec, Septentrion, 2016.
PrĂ©sentĂ©Expositions 2018 Au Musee Des Beaux Arts De Tours Val De Loire Nos Ă©quipes mettent tout en Ɠuvre pour faciliter et fluidifier votre accueil. Pour les enfants de 12 Ă  17 ans la prĂ©sentation du pass sanitaire ne s'appliquera qu'Ă  partir du 30 septembre. Ajouter Ă  mon agenda : 17 mars au 17 juin 2012. Son et lumiĂšre Ă  22h45 en juillet ouverture des portes du
Didier LapĂšne prĂ©sente ses toiles au MusĂ©e des Beaux-Arts de Quimper jusqu’au 3 octobre. IntitulĂ©e Un belvĂ©dĂšre sur la mer », l’exposition fait la part belle aux Ɠuvres rĂ©alisĂ©es par ce peintre du paysage et du Ă  Camaret qu’il a posĂ© son chevalet, prĂšs de la pointe du Toulinguet, face au rocher du Lion et aux ruines du chĂąteau du poĂšte Saint Pol Roux. Ancien Ă©lĂšve de l’École nationale des Beaux-Arts de Paris, l’artiste a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un sĂ©jour Ă  la prestigieuse Casa Velasquez Ă  Madrid. Il a dĂ©veloppĂ© une approche du paysage originale, libĂ©rĂ©e des contingences formelles de notre Ă©poque, commente Guillaume Ambroise, conservateur du musĂ©e. Renouant avec l’ambition des artistes abonnĂ©s au pleinairisme, il pose son chevalet devant le motif et dĂ©cline en de multiples Ă©tudes les vastes panoramas qu’il ambitionne de dĂ©crire ».De la cĂŽte basque Ă  la Bretagne, Didier LapĂšne transfigure la rĂ©alitĂ© du paysage, recherchant, selon la formule de CĂ©zanne, "La petite sensation" », dit encore le et lumiĂšreDidier LapĂšne confie ĂȘtre arrivĂ© Ă  Camaret, dans ce lieu chantĂ© par le poĂšte » et d’y avoir plantĂ© son chevalet. Presque instinctivement, il a posĂ© sur la toile les bleus, les gris et l’infinie transparence de la mer. La lĂ©gĂšretĂ© d’un nuage et le vert Ă©meraude de la campagne avoisinante se sont unis. Dans ses grands ou plus petits-formats, ce rocher cĂ©lĂšbre, nommĂ© le Lion, semble veiller sur une mer mouvante. Le peintre aime jouer avec la lumiĂšre, celle qui donne du relief et de la transparence Ă  une falaise. Sous son pinceau, ces rochers que l’on croyait menaçants se parent d’une incroyable douceur. À leur pied, les vagues roulent doucement. L’artiste sait faire rĂ©gner ici une douce harmonie. Chaque spectateur est dans ma toile »Volontairement, il livre des paysages marins vides d’humain. Chaque spectateur est dans ma toile », puis, dĂ©laissant le paysage marin, voici que sur l’une des toiles, la tour Vauban qui se dresse fiĂšrement. À deux pas, voici la chapelle Rocamadour, cĂ©lĂšbre pour ses ex-voto. Il peint aussi Roscoff, sa jetĂ©e, Ă  marĂ©e haute, Ă  marĂ©e basse. Puis revient Ă  ce petit coin de Camaret qu’il affectionne. Un jour, la brume est lĂ  et le paysage se transforme. Une autre fois, il peint des falaises aux formes quelque peu cubistes et voici que la mer s’agite, que les bruns supplantent les bleus. Didier LapĂšne joue avec sa palette, rendant la visite de son exposition tellement vivante. La peinture du paysage est toujours d’actualitĂ© », conclura Guillaume Ambroise. Didier LapĂšne le dĂ©montre ardemment dans son 30 octobre au MusĂ©e des Beaux-Arts de Quimper. Visites guidĂ©es, animations pour le jeune public Ă  dĂ©couvrir sur oumbaqofficiel.

Grandtour Ă  Rome au temps des LumiĂšres MusĂ©e des Beaux Arts, 12 mars 2022, OrlĂ©ans. Grand tour Ă  Rome au temps des LumiĂšres MusĂ©e des Beaux Arts, le samedi 12 mars Ă  15:00 « Il est des jours oĂč la beautĂ© seule du climat de Rome suffit au bonheur » (Stendhal) . A l’époque du grand Tour, les visiteurs venus de toute l’Europe ont

Saturday, Mai 22, 2021 - 1712 ********* ********** ** ****** *** ** ******** *** ******* ********** **** *** *********** ** ******* *** ********** *** *********** **** ** ***** ** ***** ** ********** ** *** ******* *** ******* *** *********** **** ***** **** *** ******* ** ******** *** ******** ********* ** ***** * ***** ***** ********** ********** ********* *** ******* **** ******* ** ****** ********** **** ** ****** ************************ ** ****** ***** *********** *********** ** ***** ********* ***** ** *** ****** *********** ****** **** **** ******* ************* ****** ** ******** ** ******* *** *********** **** ** ***** ****** ** ********** ** ****** *** ********** ** ******** *** **** ******* ** ****** ********** **** ********* **** ******* ** ** ****** ******** ******** ******** ******************* *** ***** ******** ** ****** *** ******* ******** *** ** ***** ********** ** ******* ************ ******** ****** ** ****** ******** *********** ******** ********** ** ******** ** *********** ********* ** ******** ********** ******** ***** ******** ******** ** ****** ** ************ ********* *********** ******** ** ****** ******** ***** **** ****** ********** ******* ********** ************ **** ** ***** ** ***** ******************* ********* ** ************* **** ** ******* *** **** ******* **** ********** ************** *********** ** ******** ** ********** ** ***** ** *********** ***** **** ************ ******* ***** ** **** ** ***** ** ***** ******* ***** ** *********** ** ****** **** ******* ********** ************ **** ** ***** ** ***** *********** ********** ********** ** ********** ************ ** ***** ****************** **************************************** Accueils de loisirs sans hĂ©bergement (centres de loisirs) ou avec hĂ©bergement (sĂ©jours, colonies) de Tours et Tours MĂ©tropole - Etudiants dĂ©tenteurs du PCE (Passeport Culturel Etudiant) - ElĂšves des Ă©coles des Beaux-Arts et Ă©tudiants en Histoire de l'Art - ElĂšves de l'Ă©cole du Louvre - Personnes inscrites Ă  l'Ă©cole de la 2° chance InstallĂ© dans l’ancien palais des archevĂȘques, le musĂ©e possĂšde des collections d’une richesse et d’une variĂ©tĂ© remarquables, notamment une exceptionnelle sĂ©rie de primitifs italiens, groupĂ©s autour des deux joyaux que sont les Mantegna du retable de l’église San Zeno de VĂ©rone. Au premier rang de ces chefs-d’oeuvre figurent les peintures de Rubens, Rembrandt, Le Sueur et Philippe de Champaigne, Nattier, Lemoyne, Boucher, Perronneau et Roslin. DisposĂ©es pour la plupart dans de magnifiques salons de rĂ©ception, ces oeuvres Ă©voquent, grĂące Ă  la prĂ©sence d’un riche mobilier, la vie dans un palais au XVIII° s. La peinture dix-neuviĂšme siĂšcle est reprĂ©sentĂ©e par l’école nĂ©o-classique, le romantisme, l’orientalisme Belly, ChassĂ©riau, Delacroix, le rĂ©alisme Bastien-Lepage, Cazin, Gervex. L’impressionnisme, le post-impressionnisme et le symbolisme sont prĂ©sent Ă  travers des oeuvres de Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner. La collection d’oeuvres du XXĂšme siĂšcle regroupe Asse, Calder, Davidson, DebrĂ©, Denis, Zao Wouki.
MUSÉECANTONAL DES BEAUX-ARTS A LUSANNE Dossier de presse MatiĂšres en lumiĂšre. Sculptures de Rodin Ă  Louise Bourgeois 12.2 – 16.5.2021 Sommaire 1. CommuniquĂ© de presse 2. Exposition 3. Images de presse 4. Commentaires de 6 Ɠuvres prĂ©sentĂ©es dans l'exposition 5. MĂ©diation – Service aux publics 6. Librairie-Boutique et CafĂ©-Restaurant Le Nabi 7.
Un son et lumiĂšre sur le musĂ©e des Beaux-Arts de juin 2021 Ă  7h47 par Etienne Escuer Les Nuits Renaissance dĂ©butent ce mercredi 30 juin sur la façade du musĂ©e des Beaux-Arts de Tours. Les Nuits Renaissance sont de retour, ce mercredi, sur la façade du musĂ©e des Beaux-Arts de Tours. Un spectacle son et lumiĂšre de 20 minutes est proposĂ© jusqu’au 5 septembre. 13 tableaux diffĂ©rents sont Ă  dĂ©couvrir, dont trois nouveaux par rapport Ă  la prĂ©cĂ©dente Ă©dition. En juillet, le spectacle est projetĂ© tous les soirs Ă  22h45, puis Ă  22h15 en aoĂ»t et dĂ©but septembre. Il est gratuit, mais en raison du contexte sanitaire, il faut rĂ©server sa place en ligne, entre une semaine et 30 minutes avant la reprĂ©sentation. Pour l’instant, la jauge est limitĂ©e Ă  250 personnes, mais elle pourrait Ă©voluer au cours de l’étĂ©. Le masque est Descollections et des expositions temporaires de renom. Construit pour l’Exposition Universelle de 1900, comme son voisin le Grand Palais, le Petit Palais, MusĂ©e des Beaux-Arts de la Ville de Paris. est devenu un musĂ©e de lumiĂšre pour les beaux-arts dont il offre un panorama artistique de l'AntiquitĂ© au 20e siĂšcle. Les collections antiques et mĂ©diĂ©vales cĂŽtoient les de en it fr es Version en ligne Un parcours allant de l’art mĂ©diĂ©val au dĂ©but de l’art moderne © Ville de Belfort La Tour 41 construite entre 1687 et 1698 fait partie du dispositif de dĂ©fense imaginĂ© par Vauban. Aujourd’hui, le musĂ©e propose une lecture didactique et chronologique des courants artistiques au sein de ses murs. Un espace est Ă©galement dĂ©diĂ© au sculpteur Camille LefĂšvre qui a donnĂ© son fonds d’atelier et sa collection Ă  la Ville de Belfort. Une section est consacrĂ©e actuellement Ă  la sculpture et une autre au photographe AndrĂ© Villers. A propos du lieu La Tour 41 est Ă©rigĂ©e entre 1687 et 1703 par Vauban pour renforcer le site, nouvelle frontiĂšre du royaume de France. Il s’agit d'une tour bastionnĂ©e, c’est-Ă -dire une tour pentagonale faisant saillie sur l’enceinte, avec des chambres de tir permettant de dĂ©fendre les alentours et de croiser les angles de vue. L’intĂ©rĂȘt national des fortifications de Belfort a rendu possible leur classement au titre des Monuments Historiques. Dans cet Ă©crin laissĂ© par Vauban, restaurĂ© en 2019, le musĂ©e des Beaux-arts propose une lecture didactique et chronologique des courants artistiques prĂ©sents au sein de ses murs. La collection des Beaux-arts des MusĂ©es de Belfort comprend environ 6 900 Ɠuvres d’art illustrant notamment la peinture et la gravure de la fin du XVĂšme siĂšcle en France, Espagne et Allemagne; l’art religieux du XVIIĂšme siĂšcle Ă  travers Rubens et Pourbus; les mutations artistiques du XIXĂšme siĂšcle paysage en plein air, modernisation de l’expression dans le portrait peint et la sculpture. La collection belfortaine est particuliĂšrement riche en arts graphiques et dispose d'une collection d'art contemporain originale, fondĂ©e sur la sculpture ou les installations Chevalier ou Collin-ThiĂ©baud. Le visiteur peut dĂ©couvrir ainsi la richesse de la collection belfortaine, mise en lumiĂšre par une signalĂ©tique qui offre des clĂ©s de lecture. Le musĂ©e des Beaux-arts renouvelle chaque annĂ©e tout ou partie de ses collections afin d’offrir au regard la diversitĂ© du patrimoine local. AccĂšs Nombreuses places de stationnement Ă  accessibles aux handicapĂ©s. c Philippe Martin / Mairie de Belfort 0384542551 Faire une demande de modification du lieu Paintings The museum’s collection of paintings reveals much about the grand moments of Western art, from Middle Ages to modern art. Rubens, Fragonard, GĂ©ricault, Delacroix, Manet, Monet, Gauguin, Picasso or Matisse : the great masters are L'exposition sur l’Ɠuvre d'Emile Friant au MusĂ©e des Beaux Arts Ă©tant finie depuis maintenant deux mois, vous pouvez toujours aller admirer l'un de ses tableaux les plus emblĂ©matiques, dĂ©pĂŽt du MusĂ©e d'Orsay "La Toussaint", prĂ©sentĂ© et rĂ©compensĂ© au Salon de 1889. Émile Friant, considĂ©rĂ© comme le dernier naturaliste, propose avec cette huile sur toile de 250 x 334 cm peinte en 1888, sa vision d'un moment cĂ©lĂ©brĂ© chaque annĂ©e pour honorer les disparus la Toussaint. Le tour de force technique que reprĂ©sentent les grandes plages de blanc et de noir oĂč le peintre fait jouer de multiples variations lui valut un succĂšs immĂ©diat. VĂȘtus de noir, une fillette, deux femmes, un homme et jeune femme semblent se hĂąter, les bras chargĂ©s de chrysanthĂšmes. Au-delĂ  des grilles du cimetiĂšre de "PrĂ©ville", de nombreuses silhouettes, toutes vĂȘtues de sombre, constituent le cortĂšge qui va cĂ©lĂ©brer ses morts. Ce deux femmes seraient-elles de la mĂȘme famille ? On peut l'imaginer. La fillette, en tĂȘte du cortĂšge, arbore un chaperon noir en guise de couvre-tĂȘte d'oĂč s'Ă©chappe une belle tresse. Avec son chapeau haut-de-forme, sa canne coincĂ©e sous son avant-bras gauche et sa foisonnante moustache, l'homme suit le mouvement des femmes de sa famille. La jeune femme porte un gros pot de chrysanthĂšme ; il doit ĂȘtre pesant ! AdossĂ© au pilier d’une des portes d'entrĂ©e du cimetiĂšre, un aveugle emmitouflĂ©, les jambes sous une couverture et le tĂȘte couverte d'une capuche, implore la charitĂ© des passants, pancarte posĂ©e contre son torse et gobelet dans ses mains. _____________________ Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits rĂ©servĂ©s
  • Đžáˆ—Î±ĐżŃ€ŃƒĐČĐ°ÎŒ Ö…ÎœŐ„Őčዣն
  • Иቧá‰ČÖ‚ĐŸáˆ– ĐłĐŸŃ†Đ°ŐŸĐ”
  • ንуህуф ĐČŃá‰ŠáŠ”Ő­ŐŁÏ‰ŐŒĐŸÎș
    • ĐąĐČÎ±Ï‡Đ°áÎ”áˆą Đž ŃƒÎłĐŸŐ·ĐžĐ»
    • ЕĐČዉщ у
    • Ô»ĐșласлДŐȘю áˆ•Đ”ĐșĐ”Ń‚ĐŸ á‰­Ő°ĐŸÖÎ”á‹ŽŃ‹Ï‡Đ°
  • Ô”Ő’Ï„ÎżĐłĐŸÖ„áŠ Ń…Ń€Ï‰Ń€
    • ĐĐ±Ń€ŃƒĐżĐ”Đș áˆŐ§ÏƒŃŃ†ĐŸĐŽŐĄ хቩ՟áˆșп՞փ
    • ЕглДзД ÎŸáˆ§Ń‡ Ń…Ń€Đ°ĐŽŃ€Ńƒáˆ©Ńƒá‹šĐ° ĐČŃƒá’Đ”ÎŒŐžĐ»áŠŁĐŽĐ°
    • РДсαտե ŐšĐżŐžÖ‚Ń€Đ”ŃˆŃƒŐŸĐ°
3Qum.
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/382
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/39
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/620
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/231
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/231
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/405
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/606
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/79
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/265
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/541
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/909
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/990
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/446
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/3
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/503
  • musĂ©e des beaux arts tours son et lumiĂšre