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Titre: C'était mon oncle ! auteur : Yves Grevet. Editeur: Syros Collection: Tempo Illustrateur : Tomas Zarachowicz Je n'ai pas vraiment aimé ce livre car il parle d'un meurtre et c'est un
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Cétait mon oncle ! C'était mon oncle ! Fiche; Autres éditions(2) 0 note . Yves Grevet. Date de parution : 23/08/2012; Editeur : Syros ; EAN Résumé: Noé Petit vit à la
Le 2/02/2022 message internet Cher William, Je viens de refermer ce magnifique rĂ©cit et voilĂ , je te transmets mon ressenti Ă chaud ! Tes mots sont dâune puissance Ă©vocatrice incroyable jâai rĂ©ellement partagĂ© avec ta famille et tes proches tous les moments que tu dĂ©tailles si bien. Tes descriptions poĂ©tiques sont touchantes et tes explications historiques mâont appris beaucoup de choses que je connaissais superficiellement. Câest un vĂ©ritable hommage Ă tes ancĂȘtres et Ă ceux de beaucoup de Pieds-Noirs. Et surtout, de merveilleux souvenirs Ă transmettre. Bravo pour ton travail de recherches et pour le talent avec lequel tu as racontĂ© les aventures, oui, ce sont bien dâextraordinaires aventures, de ces gens simples qui ont Fait lâhistoire ! Ton rĂ©cit mâa beaucoup touchĂ© car jây ai trouvĂ© de nombreuses similitudes avec lâhistoire de mes ancĂȘtres. Eux aussi ont quittĂ© Almeria, fuyant la misĂšre et la faim. Je ne connais pas leur nom, hĂ©las. Pourquoi nâai-je pas pris des notes lorsque Maman me racontait tout ça ? Insouciance de la jeunesse, je pensais que jâaurais le temps de lui redemander !! En fait, je croyais Maman Ă©ternelle⊠MalgrĂ© tout, je me souviens quâelle me disait que cette famille sâĂ©tait rĂ©fugiĂ©e en AlgĂ©rie et, au dĂ©but, travaillait comme âmuletiersâ, se louant, eux et leurs mulets, au transport de matĂ©riaux divers et variĂ©s. Mes grands-parents, Joseph et Mathilde Ortega, vivaient Ă Oran, dans un quartier quâelle nommait La Marine. Mon grand-pĂšre pilotait un petit remorqueur, ma grand-mĂšre Ă©tait couturiĂšre, mes oncles travaillaient Ă lâarsenal. CâĂ©tait une famille simple et aimante. Maman a vĂ©cu une enfance heureuse comme celle que tu as vĂ©cue ! Et puis, il y a eu le âDrame de Mers El KĂ©birâ. Mon pĂšre Ă©tait marin sur le CuirassĂ© Dunkerque⊠Pas besoin de rentrer dans les dĂ©tails, tu connais lâhistoire⊠La famille Ortega a recueilli le jeune rescapĂ© Pierre Mauduit et il a Ă©pousĂ© ma mĂšre ! Leurs 2 aĂźnĂ©s sont nĂ©s Ă Oran puis ils sont partis en France, 10 ans avant les âĂ©vĂšnementsâ. Si bien que leurs 3 enfants suivants y sont nĂ©s, dont moi, la petite derniĂšre ! VoilĂ en rĂ©sumĂ© ma petite histoire familiale ! Je tâen raconterai plus une prochaine fois ! Merci encore pour ce beau rĂ©cit ! Bisous, Nadia Le 23/03/2021 message sur le blog Bonjour, Jâai habitĂ© la Maison Riccio et je me souviens de vous. Je suis la fille de Madame ORTS Aline; Jâai Ă©tĂ© heureuse de trouver votre site et de voir cette photo de lâendroit oĂč je vivais. Cordialement Henriette Le 19/03 message sur FB Jâai adooooooooorĂ©âŠ. jâai retrouvĂ© Ă travers ce livre mes grands-parents et leur parcours, nos traditions et coutumesâŠnotre foi en nous malgrĂ© les Ă©preuves.. fille et petite-fille de PATA NEGRA ET FIĂRE DE LâĂTRE. Le 3/08 MessengerJe suis enchantĂ© de pouvoir vous dire que je suis originaire de Mosta rue LapĂ©rouse 2 ou 3 rues au dessus de la rue J Bart oĂč vous habitiez. je viens de lire votre dernier livre qui mâa fait revivre mon enfance et mon adolescence. je suis un peu plus ĂągĂ© que vous nĂ© en 41 mais tout ce que vous relatez est rĂ©el et mĂȘme lâorigine de mes grands parents est semblable Ă la votre Macael province dâAlmĂ©ria merci ! Au plaisir dâautres Ă©changes Ă©pistolaires. AndrĂ© Le 26/07 Iphone Je viens de terminer le livre de William . Jâai mis du temps Ă cause de mes yeux mais quel bonheur ! Je me suis fondue dans une famille pleine dâamour de gĂ©nĂ©rositĂ© de foi et de partage. Bravo de nous faire partager ça. La fin est trĂšs touchante et vous avez eu tous les trois beaucoup de mĂ©rite et ta maman beaucoup de chance. Jâai lâimpression dâĂȘtre entrĂ©e un peu dans la famille. âŠ. VoilĂ je tenais Ă te le dire. Josiane Le 23/07 Messenger Coucou William, jâai lu ton livre avec grand plaisirâŠ.tu as bien retranscrit ton vĂ©cu la-bas. Beau tĂ©moignageâŠ.On sây croirait !!!! Bises. Maria Le 7/07/2020 FB On ne peut que partager dans ce roman tous les pieds noirs se retrouvent, les souvenirs enfouis refont surface, ça laisse un vague Ă lâĂąme trĂšs agrĂ©able et Ă la fois nostalgique de notre enfance on aime et je partage. Josiane Le 6/07/2020 FB Jâai Ă©tĂ© un des premiers lecteurs de La mĂ©nagĂšre rouge » ⊠Câest un titre un peu bizarre de prime abord ; mais franchement je me suis rĂ©galĂ© en lisant ce roman et je lâai dĂ©vorĂ© !!! sans exagĂ©rer , bien sĂ»r ⊠Le 2/07 SMS Jâai fini ton livre magnifique et Ă©mouvant ! Encore bravo Ă toi đđ Florence Le 28/06 Ă©-mail Bonjour mon cher cousin William,Que dâĂ©motions Ă la lecture de ton livre et de savoir que je ne connaissais pas Ă ce cousin pour ta recherche sur nos anciens. Tu as consacrĂ© certainement un temps considĂ©rablemais tu as aujourdâhui une raison de plus de vivre pleinement ta lignesâŠâŠTon livre Ă©tait fermĂ©, jâen ai ouvert les pages,Sa couverture ne jaunira pas avec les ans,Tes pensĂ©es enfermĂ©es derriĂšre des grillagesAttendaient le moment pour renaĂźtre du sâest animĂ©e ta plume,Elle a couru, rempli tes lignes de cahier,Un peu comme une flamme qui dans la nuit sâallume,Ta lumiĂšre a jailli du fond de lâ tu as su parler de tout, de tes problĂšmes,De tes joies, de ton cĆur, et de tes traits dâhumour,LibĂ©ration de lâĂąme, en tes matins bohĂšmes,Et tes mots souriaient sans le moindre livre sâest ouvert pour libĂ©rer tes chaĂźnesUn Ă un ses feuillets se comptent par dizaine,Il a suffi dâun souffle pour les faire revivre,Et dâun rien pour les faire si jamais un jour Ă lâencre de tes veines,Tu tâen iras chercher au fond de ta mĂ©moire,Ce qui faisait dâun rien ton sublime Ă©critoire,La vie sera enfin ta mon trĂšs cher Cousin, je te souhaite Ă toi et Ă ta grande familleune bonne journĂ©e , en vous embrassant trĂšs MERCI, pour la MĂNAGĂRE ROUGE. Le 25/06 Messenger Merci mon grand cousin đ. Je te lâai pas encore dit mais la MĂ©nagĂšre Rouge mâa fait du bien. Jâai pu combler un pan manquant de notre histoire Ă tous et trĂšs belle journĂ©e Le 20/06 Iphone Et je peux ajouter lâaccueil violent de la part des français mĂ©troâŠ. Ăa me rappelle qd tonton et maman sont arrivĂ©s en France dans le camp et quâils ont Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ©s des qqs valeurs quâils avaient. Mais pour William et sa famille, ce devait ĂȘtre cauchemardesque dâĂȘtre traitĂ©s comme des Moutou voisine de maman que tu connais, est une pied noire. Un jour avec maman elles sont venues Ă parler de De Gaulle. Maman elle voyait le libĂ©rateur de la France et Simone trĂšs dure dans ses propos, De Gaulle traite etcâŠ. Avec les accords dâEvian. Ils se sont senti rejetĂ©s par leur propre nation. Jâimagine le choc doublĂ© du dĂ©chirement de quitter sa terre natale comme des mal propres. William par son livre transmet trĂšs bien ces sentiments. Bravo il fallait un grand courage pour se replonger dans ces annĂ©es terribles. Minouche Le 19/06 Messenger Bonjour William, merci pour tes Ă©crits car ils berceront ma retraite, lâĂ©criture dâune vie est une affaire de choix et de relecture continuelle, le plus difficile semble Ätre ce choix constant du dĂ©but jusquâĂ la fin, aprĂšs ton Ă©crit doit vivre sa vie. Guy-Pierre Le 17/06 SMS Wahooooo! Tu es parti bien loin dans le passĂ©, toute mes connais maintenant les nom et prĂ©nom de mon arriĂšre, arriĂšre grand pĂšre, Juan Alonzo, et mon arriĂšre grand pĂšre, c est Gumersindo. Exact?Quant Ă la mĂ©nagĂšre dans son Ă©crin rouge, je nâ y aurais jamais pensĂ©. Pour info, j ai dĂ©jĂ versĂ© quelques Le 16/06 SMS Je suis en train de lire La mĂ©nagĂšre rouge » câest bien Ă©crit et lâauteur sait bien faire ressentir les situations Ă son lecteur. Quelquefois câest un peu difficile de comprendre ce qui se passe â le plan nâ est pas clair. NĂ©anmoins, jâai hĂąte de finir pour savoir comment se sont passĂ©s certains Ă©vĂšnements terribles. On en parle trĂšs peu en France il faudra que le tabou tombe et libĂšre la parole. Il est temps les gens du peuple ont souffert des 2 cĂŽtĂ©s. Câ est ça la guerre. Moi aussi ma vie a, de façon indirecte, Ă©tĂ© modifiĂ©e par ce conflit. Je vous raconterai comment. Bises Michelle. Le 13/06 MessengerJe viens de terminer ton livre. Jâaimerais tant savoir mettre par Ă©crit lâhistoire de mes parents. Jâai retrouvĂ© avec plaisir tonton sauveur et tata Antoinette. Et jâai appris Ă connaĂźtre lâHistoire des Alonso. Câest cette partie lĂ de la famille qui nous est commune. Merci. Dominique Le 10/06 FB William Carrulla, par contre lĂ je mâadresse Ă lâauteur Merci pour ce bijou de livreâŠil retrace les origines de mes anciens morts et vivants⊠Câest une diamant⊠Le 10/06 Messenger Bon ben jâai achetĂ© le livre, plus cas, premier livre depuis longtemps, tu vas peu ĂȘtre me rĂ©concilier avec la lecture. Sandrine Le 9/06 FB Jâai pris beaucoup de plaisir Ă lire la mĂ©nagĂšre rouge et Ă retrouver tata Antoinette et tonton Sauveur ». Des souvenirs dâenfance du cĂŽtĂ© de Marseille car moi je ne suis pas nĂ©e Ă Oran me sont revenus. merci beaucoup pour ce moment de nostalgie. MichĂšle Le 6/06 Messenger Nous avons achetĂ©Ì ton livre bravo pour cette belle Ă©criture nous avons Ă©tĂ© trĂšs touchĂ©s Ă©mouvant et facile Ă lire nos fĂ©licitations bisous et peut-ĂȘtre Ă bientĂŽt jâespĂšre. Huguette et Claude Le 6/06 FB Bonjour William, je lâai terminĂ©. Ăa nâa pas dĂ» ĂȘtre tout rose lors de cette pĂ©riode. Je suis de 62, jâen ai toujours entendu parlĂ©. Avec le livre je comprends pas une dĂ©dicace Ă lâoccasion ? Bon week-end. Philippe Le 5/06 Messenger Bravo bravo Tu vois vraiment nous avons eu la mĂȘme enfance les mĂȘmes jeux tes souvenirs de quartier sont les miens jâavais lâimpression dâĂȘtre Ă tes cotĂ©s dans les rues de la marine ce que tu as vĂ©cu dans cette maison riccio je lâai vĂ©cu dans la maison du plateau de la marine avec moins de voisins mais tout aussi Ă©mouvant tu as rĂ©ussi Ă me faire pleurer dans lâĂ©pisode de la mĂšre Achard ton Ă©criture est belle et trĂšs touchante jâespĂšre te rencontrer il me faut une jolie dĂ©dicace Ă bientĂŽt biz Josiane Le 5/06 Messenger William bonjour, Je viens de terminer la lecture de la MĂ©nagĂšre Rouge ⊠Jâai pris beaucoup de plaisir Ă te lire , pour plusieurs raisons . Nous avons le mĂȘme Ăąge, sommes PN, avons Ă peu prĂšs les mĂȘmes origines, et avons donc vĂ©cu les mĂȘmes Ă©vĂ©nements entre 1954 et 1962 ! Merci Ă toi. Ton expression des dĂ©tails mâa enchantĂ© ⊠đ Raymond Le 5/06 Messenger Bonjour William, oui je dĂ©sire une dĂ©dicace, merci Ă toi pour cet Ă©crit plein de maestria et de sensibilitĂ©, bises Guy-Pierre Le 3/06 carte postale Cher William, Câest avec grand plaisir que jâai lu ton livre et je viens de le finir. Que de souvenirs ! Jâai bien connu ta maman, ton papa et toi, gamin. Jâai 83 ans et jâai quittĂ©e la maison Riccio en 59 pour me marier avec Norbert G, fils du boulanger. Merci et bravo. Je tâembrasse ainsi que tous les tiens. Marcelle Le 29 /05 Messenger Ton livre me suit mĂȘme en bord de mer. Je viens de le commencer. Jâen suis aux tristes Ă©vĂ©nements de 62. Tous les exodes se ressemblent. PoussĂ©es par la pauvretĂ©Ì, les dictatures ou autre, ces familles sont marquĂ©es Ă vie et ce malheur se transmet de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration comme un bagage. Myriam Le 25/05Ă©mail William bonjour Jâai pratiquement fini ton Ćuvre dont tu peux ĂȘtre fier, pratiquement parce que hier je lâai prĂȘtĂ© Ă mon pĂšre Manuel RICCIO, neveu du propriĂ©taire pour quâil le lise ! Mon pĂšre 100 ans en octobre prochain. Je te fĂ©licite pour ce que tu nous as offert mais particuliĂšrement pour les passages concernant lâimmigration de nos ancĂȘtres espagnols leur vie, leur dĂ©part de nuit sur les balancelles et leur arrivĂ©e Ă Oran. La description de la ville Ă cette Ă©poque est du grand art. Je te fais la pub auprĂšs de mes amis. Il ne te reste plus quâĂ mâenvoyer une dĂ©dicace que je ne scannerai pas et imprimerai pour la mettre dans mon livre. Ă bientĂŽt AmitiĂ©s Je remercie mon cousin du Canada de mâavoir adressĂ© ton avis de rechercheâŠdrĂŽle la vie parfois ! Maryvonne Le 24/05 blog Bonjour William Je suis de Mostaganem jâai commandĂ© ton livre en attendant une question la maison RICCIO câĂ©tait de Mosta ou dâOran RICCIO câĂ©tait mon oncle je mâappelle GILBERT Le 24/05 blog Bonjour William, Je viens de terminer la lecture de ton roman. Jâimagine le volume de travail qui a Ă©tĂ© nĂ©cessaire Ă la production de cet ouvrage ! De belles descriptions, des informations intĂ©ressantes sur les Ă©vĂ©nements de ces pĂ©riodes difficiles de notre Histoire. En revanche, pour une meilleure comprĂ©hension des liens entre les diffĂ©rents protagonistes, la reprĂ©sentation sous forme dâun arbre gĂ©nĂ©alogique mâaurait bien aidĂ©e. Bravo Ă toi ! Nadine Le 20/05 lettre Cher William, Jâai eu le plaisir de recevoir ton livre aujourdâhui ; câest mon frĂšre qui nous lâa offertâŠJe suis impatiente de le lire et de faire un grand pas en arriĂšreâŠMerci pour ton petit mot. Je me souviens trĂšs bien de toi tout petit, câst trĂšs loin mais les pensĂ©es restent gravĂ©es dans nos mĂ©moires⊠Nous vivons une pĂ©riode angoissante en ce moment ; donc prenez soin de vous, soyez prudents, bonne santĂ©. Reçois de gros bisous avec toute mon amitiĂ©. Mary-Jane. Le 17/05 Blog Bravo William ! Tu as menĂ© ce beau projet Ă son terme ! Au plaisir de dĂ©couvrir ce livreNadiĂšgeCĂ©tait mon oncle ! - Ebook written by Yves Grevet. Read this book using Google Play Books app on your PC, android, iOS devices. Download for offline reading, highlight, bookmark or take notes while you read C'Ă©tait mon oncle !. Jacques*, un Ă©tudiant du 4e secondaire, mâa Ă©crit rĂ©cemment pour mâexpliquer comment il a commencĂ© Ă enseigner lâĂvangile dans des clubs bibliques Ă son Ă©cole secondaire en utilisant le livre Lâhomme sur le chemin dâEmmaĂŒs. En 1re secondaire, de 15 Ă 25 jeunes assistaient Ă notre club aprĂšs lâĂ©cole. Durant cette pĂ©riode, nous avons donnĂ© 10 exemplaires du livre Lâhomme sur le chemin dâEmmaĂŒs Ă ceux qui en voulaient. Nous leur avons demandĂ© de lire un chapitre par semaine pour ensuite en discuter. Durant lâannĂ©e, jâanimais une discussion sur ce quâils pensaient du livre ou sur les questions quâils avaient. CâĂ©tait trĂšs efficace puisque jâai pu parler Ă certains jeunes un Ă un et leur expliquer comment les choses que nous apprenions dans le cours sâappliquaient Ă leur vie de tous les jours. » LâannĂ©e suivante, lâhoraire de lâĂ©cole a changĂ©, ce qui a eu pour consĂ©quence une chose inattendue Nous nous sommes trouvĂ©s Ă enseigner Ă de 90 Ă 100 jeunes chaque semaine. Cela Ă©tait tellement inattendu que je ne savais pas quoi faire. Mais la pensĂ©e qui me venait toujours Ă lâesprit Ă©tait que lâon ne peut jamais trop enseigner lâĂvangile. Pour moi, la meilleure maniĂšre de lâenseigner, et la plus facile, câĂ©tait de refaire Lâhomme sur le chemin dâEmmaĂŒs. » LâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, Jacques et ses coĂ©quipiers avaient tout simplement donnĂ© des livres Ă ceux qui en voulaient, mais en raison du nombre quadruplĂ© de participants, cela reprĂ©sentait maintenant un dĂ©fi. Une cinquantaine dâĂ©tudiants voulaient un livre. Jacques explique comment le Seigneur a pourvu Ă ces livres Dieu a fait des exploits, car deux enseignants ont achetĂ© ces cinquante livres pour que chaque jeune qui le voulait puisse en avoir un, mĂȘme sâil Ă©tait incapable de le payer. » Chaque semaine, on avançait chapitre aprĂšs chapitre. Avant dâenseigner, je lisais moi-mĂȘme le chapitre deux fois en prenant des notes. Ensuite, jâenseignais un chapitre par semaine, et toutes les trois ou quatre semaines, je demandais Ă un invitĂ© spĂ©cial de venir enseigner le prochain chapitre. Par exemple, mon frĂšre Benjamin* est venu, puis mon pĂšre, mon oncle et quelques pasteurs de la jeunesse. Un des pasteurs Ă©tait mon cousin, qui a fait un rĂ©sumĂ© du livre Ă la fin de lâannĂ©e scolaire. » Jacques dit quâils ont eu une trĂšs bonne rĂ©ponse Ă lâenseignement. Un grand nombre de jeunes, tant des croyants que des non-croyants, y assistaient rĂ©guliĂšrement. Ce livre est tellement unique parce quâil constitue une explication claire de lâĂvangile qui est facile Ă communiquer aux jeunes qui sont en septiĂšme et en huitiĂšme annĂ©e, mais qui est, en mĂȘme temps, si profond quâun adulte peut apprendre beaucoup de choses en le lisant. Une conversation dont je me rappelle particuliĂšrement est celle que jâai eue avec un jeune qui avait deux ans de moins que moi. Il est venu me voir aprĂšs le chapitre sur Christ. Il mâa posĂ© plein de questions et puis il mâa dit Maintenant, jâai lâassurance de mon salut. » Jacques ajouta Ce livre a Ă©tĂ© un trĂšs bon outil pour moi durant mon temps au secondaire. Je lâai aussi utilisĂ© avec un de mes amis qui Ă©tait Ă la recherche de quelque chose, mais qui ne savait pas quoi. Je lui ai donc donnĂ© le livre, et chaque fois quâil lisait un chapitre, on en parlait. » Jacques dit quâil sâassurait de faire comprendre Ă son ami que ce livre ne remplaçait pas la Bible, mais quâil nous aidait Ă la comprendre. Il voulait que son ami sache que câest la Parole de Dieu qui est le livre le plus important Ă Ă©tudier. Jacques dit Dieu a travaillĂ© dans la vie de mon ami et maintenant, il est un leader de la jeunesse dans son Ă©glise locale. » Jâai demandĂ© Ă Jacques quels conseils il donnerait Ă dâautres Ă©tudiants qui aimeraient faire quelque chose du genre. Il mâa rĂ©pondu Je leur dirais de simplement prier Ă ce sujet le plus possible, de sâassurer que leur relation avec Dieu est bonne, puis toutes les autres choses tomberont en place. Câest ce que mon frĂšre dit toujours. Parfois, je ne le fais pas autant que je le devrais, mais câest rĂ©ellement vrai, et la chose la plus importante, câest dâavoir une relation avec Dieu. » Le Seigneur a grandement bĂ©ni lâobĂ©issance de Jacques. Qui sait quel fruit sera rĂ©coltĂ© dans les annĂ©es Ă venir alors que Dieu bĂ©nira les graines semĂ©es par Jacques? *Les noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s en conformitĂ© Ă la politique de BonneSemence. Mention de source photo Dimension par KT King autorisĂ©e en vertu de CC BY Pour commander En ligne Par courriel [email protected] CettesĂ©ance dĂ©butera par la lecture magistrale du chapitre 1:Tata Denise et oncle Jo. Ce chapitre pose le cadre et installe la situation de dĂ©part. La narratrice est identifiĂ©e ainsi que les premiers personnages. Ă la fin de la lecture, on marquera une pause pour permettre Ă chacun de faire cheminer lâhistoire puis de rĂ©agir Author Consulter la Yves Grevet d'Amazon ISBN 2748512944 Formats Format Kindle,Poche, Category Livres,Livres pour enfants,Fiction,Trouvez votre point de collecte,Plus dâinformations, NoĂ© Petit, qui vit Ă la campagne avec ses parents, est souvent seul et s'ennuie un peu. Un soir, un coup de tĂ©lĂ©phone du commissariat central lui annonce la mort d'un certain Armand Petit. Le pĂšre de NoĂ© lui parle alors pour la premiĂšre fois de ce frĂšre aĂźnĂ© dont il a Ă©tĂ© trĂšs proche, mais qui vivait depuis quinze ans comme un clochard. Ăpris " de libertĂ©, d'aventures et de prochains dĂ©parts ", toujours " ailleurs " oĂč qu'il soit, Armand survivait grĂące Ă la poĂ©sie. En se laissant porter Ă son tour par les poĂštes qu'il aimait, NoĂ© va tenter de comprendre cet homme Ă la dĂ©rive qui rĂ©pĂ©tait,comme pour s'en convaincre Un jour, il y aura autre chose que le jour. Boris Vian. NoĂ© Petit, qui vit Ă la campagne avec ses parents, est souvent seul et s'ennuie un peu. Un soir, un coup de tĂ©lĂ©phone du commissariat central lui annonce la mort d'un certain Armand Petit. Le pĂšre de NoĂ© lui parle alors pour la premiĂšre fois de ce frĂšre aĂźnĂ© dont il a Ă©tĂ© trĂšs proche, mais qui vivait depuis quinze ans comme un clochard. Ăpris " de libertĂ©, d'aventures et de prochains dĂ©parts ", toujours " ailleurs " oĂč qu'il soit, Armand survivait grĂące Ă la poĂ©sie. En se laissant porter Ă son tour par les poĂštes qu'il aimait, NoĂ© va tenter de comprendre cet homme Ă la dĂ©rive qui rĂ©pĂ©tait,comme pour s'en convaincre Un jour, il y aura autre chose que le jour. Boris Vian. Gueule de bois C'Ă©tait la foire aux quatre coins, il Ă©tait partout Picasso ! Il avait fait des stands ! Aussi il avait plusieurs flĂšches Ă son arc Picasso, LĂ©nine, Vinci ! Y en avait pour tous les goĂ»ts ! Tous les gosses criaient mon oncle Marcel ! Mon oncle Marcel ! Mon oncle CĂ©lestin Mais, de nous trois, celui qui travaillait encore le plus, c'Ă©tait mon cher oncle CĂ©lestin. Certes, en dĂ©pit des myriades d'oiseaux voletant parmi les broussailles vertes du Berlou et m'assourdissant par la continuitĂ© de leurs chansons, le latin ... Mon oncle et mon curĂ© Oh ! l'excellent homme, que mon curĂ© ! ... Non pas que j'eusse la tĂȘte dure, j' apprenais avec facilitĂ©; mais la paresse Ă©tait mon pĂ©chĂ© mignon3 je l'aimais, je le dor- 25 lotais, en dĂ©pit des frais ... C'Ă©tait un MON ONCLE ET MON CURĂ 3. Mon oncle Pas plus tard qu'hier elle Ă©tait sur mon lit. Est-ce avec Tonton que Nzule va se battre? Mais pourquoi? Tonton, non ! Il faut que j'aille dire Ă Tonton qu'il n'a aucune chance. Absolument aucune! Si c'Ă©tait mon oncle je lui dirais qu'il n'y a ... Le Petit Robinson de Paris demanda de nouveau le fossoyeur, tout en prenant mesure d'une grille que l'on devait placer autour de la tombe. Non, monsieur, c'Ă©tait mon oncle ! rĂ©pondit l'enfant, faisant un pas pour s'en aller, et revenant comme malgrĂ© lui au mĂȘme ... Les Poches de mon oncle Ne te moque pas de moi, mon petit Perrin, je finirais par me fĂącher. » J'Ă©tais taquin, mon trĂšs honorĂ© lecteur. Taquin, ditesvous ? Quoi ! il Ă©tait paresseux, et puis encore ... C'Ă©tait mon oncle. Il Ă©tait si bon, et nous l'aimions tant ! Mes moindres ... Je vous salue- Son frĂšre est un personnage important, significatif de son enfance et de sa vie Mon frĂšre, on consommait pas ensemble. ... Puis la chose s'est reproduite Ă deux ou trois fois Ăa c'Ă©tait chez... c'Ă©tait mon oncle, chez grand-m'man, lĂ . Journey to the center of the Earth/Voyage au centre de la Terre Bilingual edition/Ădition bilingue J'Ă©coutai de nouveau, et cette fois, oui ! cette fois, j'entendis mon nom distinctement jetĂ© Ă travers l'espace ! C'Ă©tait mon oncle qui le prononçait ? Il causait avec le guide, et le mot forlorad » Ă©tait un mot danois ! Alors je compris tout. Pour me ... ItinĂ©raire d'une FrangĂ©rienne pas trouvĂ©es pratiques, mais comme c'Ă©tait un cadeau de mon oncle, je voulais pour une fois me payer une fantaisie et non pas quelque chose de pratique, qui le plus souvent Ă©tait laid ! Le soir, lorsque mon oncle rentra pour dĂźner, toute ... The Harvard University Catalogue Il me sembla que c'Ă©tait mon oncle Thomas, tant ils se ressemblaient tous deux. Je le saluai avec un profond respect, et lui dis que j'Ă©tais fils de maĂźtre Nicolas je lui appris aussi que j'exerçais Ă Madrid, depuis trois semaines, le mĂ©tier de ... First French Reading Lessons C'Ă©tait mon oncle, monsieur. Grenouillet Ă part. C'est fait pour Mme. Dalby. Mais il faisait la banque et non l'usure. Grenouillet. Permettez, xiermettez ; ils Ă©taient deux qui demeuraient dans cette maison. Nous confondons peut-ĂȘtre. First French Reading Lessons Embracing the Relation of French to English, and the World-formation in the French Language C'Ă©tait mon oncle, monsieur. Grenouillet Ă part. C'est fait pour Mme. Dalby. Mais il faisait la banque et non l'usure. Grenouillet. Permettez, permettez ; ils Ă©taient deux qui demeuraient dans cette maison. Nous confondons peut-ĂȘtre. Magasin d'education et de recrĂ©ation, Volume 47 Entendre traiter ainsi mon digne oncle que j'aimais et que j'admirais tant ! Culotte de peau! » m'avait paru le ... cause de ce singulier phĂ©nomĂšne. C'Ă©tait mon oncle, qui, ayant Ă©tĂ© tĂ©moin de la scĂšne derriĂšre une haie et de ma triste situation, ... Mon AmĂ©rique C'Ă©tait mon oncle Walter Hartridge qui s'Ă©tait chargĂ©des opĂ©rations, ce jourlĂ . J' arrivai de France vers le 20 septembre 1919. Mon oncle m'attendait Ă New YorkoĂč nous ne fĂźmes qu'untrĂšs brefsĂ©jour, aprĂšsquoi nous prĂźmes le trainpour ... Delphi Complete Works of Marcel Proust Illustrated C'Ă©tait une formule finale trĂšs froide. ... pas ce qu'Odette avait eu raison de faire, quand soudain, un mot qu'il n'avait pas pu dĂ©chiffrer d'abord, apparut et Ă©claira le sens de la phrase tout entiĂšre J'ai eu raison d'ouvrir, c'Ă©tait mon oncle. Journal d'un pasteur protestant au XIXe siĂšcle Mon oncle alla mĂȘme jusqu'Ă dire que ce ne serait pas de son vivant que je serais pasteur Ă Bertry. ... Et dans le fond ils savaient que c'Ă©tait mon oncle Valentin qui faisait tout cela par des paroles insinuantes et flatteuses sur l'esprit des ... Le laird de Dumbiky Oui. MAC ALLAN. Cette Nelly. .. NELLY. Oui. , MAC ALLAN. C'Ă©tait... NELLY. C' Ă©tait moi. MAC ALLAN. C'Ă©tait toi! Oh! pardon, madame ... Faire valoir mes droits Ă la fortune de mon oncle, dont je suis le seul hĂ©ritier. - NELLY. Alors on vous a ... Magasin d'Ă©ducation et de rĂ©crĂ©ation ... une colĂšre que je ne cherchais nullement Ă maĂźtriser. Entendre traiter ainsi mon digne oncle que j'aimais et que j'admirais tant! ... la cause de ce singulier phĂ©nomĂšne. . C'Ă©tait mon oncle, qui,ayant Ă©tĂ© tĂ©moin de la scĂšne derriĂšre une haie ... Les annĂ©es Tolkien des frĂšres Hildebrandt Mon oncle posa son appareil. C'Ă©tait 1'heure de la pause et ie gĂ©nais. de fis demi -tour et je partis. Le lendemain, il se passa quelque chose de trĂšs Ă©trange Ă I' atelier. Enfin, Ă©trange pour moi. Mion pĂšre et mon oncle se prĂ©paraient Ă iaire des ... CONTES ET NOUVELLES de Guy de Maupassant C'Ă©tait mon oncle, Monsieur... Il avait sa douillette de voyage, et sa valise Ă la main âOui, c'est moi, mon garçon ; je viens te surprendre, et passer quelques jours Ă Paris. Monseigneur m'a donnĂ© congĂ©. â Il m'embrasse sur les deux joues, ... AnnexeNË 1 : rĂ©sumĂ© Annexes Le conte Aladin et la Lampe merveilleuse fut intĂ©grĂ© tardivement aux contes des Mille et Une Nuits. Si on ne connaĂźt pas avec certitude ses sources, il est probablement le conte qui, au sein de ce recueil, a suscitĂ© le plus de variations et dâadaptations. Câest un conte initiatique, le parcours dâun enfant qui traverse autant dâĂ©preuves que de pays Cette page cite peu ses sources. Vous pouvez nous aider en la rĂ©fĂ©rençant rĂ©fĂ©rencement des sources officielles est ce qui fait la lĂ©gitimitĂ© d'un propos sur le wiki. Sans cela, chaque fait n'a que peu de valeur. Veuillez rester en accord avec le Manuel de Style et les consensus dans la page de discussion associĂ©e. â Pour le Bestial, pas de surprise, il est toujours aussi efficace. Sa taille lĂ©gĂšrement supĂ©rieure aux autres et la prĂ©cision de ses lancers font de lui une arme absolument terrifiante... â â Analyse d'un Mahr sur le Titan Bestial de Sieg[1] Le Titan Bestial japonais çŁăźć·šäșș, Hepburn Kemono no Kyojin? est un Titan Primordial ayant un aspect animal unique et Ă©tant lĂ©gĂšrement plus grand que la plupart des Titans. Contexte Le Titan Bestial survient la premiĂšre fois avec les autres Titans apparus dans l'enceinte du Mur Rose, dans l'Arc du Choc des Titans qui correspond Ă la Saison 2 de l'anime . Il saisit alors le cheval de Mike Zacharias et lui lance dessus, et cherche ensuite Ă en savoir plus sur le Dispositif de ManĆuvre Tridimensionnelle auprĂšs de ce dernier, mais comme il ne rĂ©pondit pas, il ordonna aux autres Titans de le dĂ©vorer. Il sera aperçu plus tard, prĂšs de la Forteresse d'Utgarde se dirigeant vers le Mur Rose afin de l'escalader. Une fois en haut du Mur, il rugira et d'autres Titans arriveront, se dirigeant quant Ă eux vers la Forteresse. AprĂšs cela, il disparaĂźtra derriĂšre le Mur Rose. [2][3][4] CapacitĂ©s Le Titan Bestial peut avoir n'importe quelle forme animale bĂ©lier, crocodile, singe, okapi, taureau, canidĂ© ou encore faucon. CapacitĂ©s de Sieg JĂ€ger PossĂ©dant du sang royal, Sieg possĂšde des capacitĂ©s qui lui sont propres. Elles rappellent certaines facultĂ©s du Titan Originel en beaucoup plus limitĂ©. Lancer Du fait de la morphologie de son titan rappelant celle d'un singe, Sieg peut aisĂ©ment saisir des objets et les lancer. De plus, Sieg Ă©tant un grand amateur de baseball, il s'entraĂźnait notamment Ă lancer la balle avec Tom Xaver, il vise toujours juste. Son lancer est d'autant plus redoutable du fait que Sieg concasse la roche avant de la lancer augmenter ainsi le nombre de ses victimes lors de ses attaques, technique qu'il utilise notamment lors de la Bataille de Shiganshina et celle de Revelio contre le Bataillon d'exploration. CrĂ©ation de Titans Sieg peut crĂ©er des titans grĂące Ă son sang royal mais Ă condition de respecter plusieurs conditions. Tout d'abord ses victimes doivent avoir en elles de son liquide cĂ©rĂ©brospinal dans leur corps, soit par Injection Titanesque, soit par ingestion, soit par inhalation. Il lui suffit ensuite de pousser un rugissement plus ou moins fort pour transformer ses victimes en titan. Les transformations sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©es pour faire des attaques rapides ou des frappes aĂ©riennes. ContrĂŽle des Titans Du fait de son sang royal, aprĂšs avoir créé des titans grĂące Ă son liquide cĂ©rĂ©brospinal, Sieg peut ensuite les contrĂŽler Ă sa guise. Il peut leur ordonner de d'attaquer, de s'arrĂȘter, de leur dire oĂč aller, de ne pas bouger, etc... De plus, son pouvoir aussi bien de jour que de nuit. Il semblerait toute fois que certains titans sont moins rĂ©ceptifs que d'autres. CapacitĂ© de parler MĂȘme sous forme titanesque, Sieg peut parler sans aucun problĂšme. CapacitĂ©s de Falco Gleis MĂȘme si Falco Gleis est en possession du titan MĂąchoire, de par le fait qu'il ait ingĂ©rer le Liquide cĂ©rĂ©brospinal de Sieg JĂ€ger et donc du titan Bestial, celui a quelques capacitĂ©s qui sont propres au Bestial Voler Le titan MĂąchoire de Falco a l'apparence d'un faucon qui possĂšde, d'une part, les caractĂ©ristiques du MĂąchoire de par les "dents" pointues ou crocs formĂ©es par son bec mais aussi par son physique gĂ©nĂ©ral sans le cĂŽtĂ© oiseau. D'autre part, celui-ci a un attrait bestial dans le sens oĂč il a des traits d'animaux contrairement Ă ses prĂ©dĂ©cesseurs. En effet, il est muni d'Ă©lĂ©ments corporels spĂ©cifiques aux oiseaux un bec, des plumes, des pattes "Ă©cailleuses" terminĂ©es par des griffes mais aussi et surtout ce qui le caractĂ©rise le plus, une paire d'aile. Cette paire d'aile lui donne la possibilitĂ© de voler [5]. Aptitudes Statistiques de Titan Bestial[6] Force 7/10 RapiditĂ© 5/10 Intelligence 10/10 CruautĂ© 8/10 Aspect sauvage 10/10 Apparence Apparence du Titan Bestial. Le Titan Bestial est un spĂ©cimen extrĂȘmement rare, ayant un aspect nettement simiesque. Sa structure corporelle et les traits de son visage ressemblent Ă ceux d'un primate, bien qu'il marche debout comme un humain et mesure 17 mĂštres de haut. Sa fourrure, sombre, couvre la majoritĂ© de son corps, Ă l'exception de son visage, de ses mains, de ses pieds et de son torse. Ses bras sont Ă©galement allongĂ©s, avec de longs doigts et un pouce pleinement fonctionnels. Les proportions de la partie supĂ©rieure de son corps sont similaires Ă celles du Titan Colossal, possĂ©dant une poitrine massive et une petite tĂȘte, ainsi que des bras exceptionnellement minces et longs. Le physique du titan Bestial semble dĂ©pendre de son dĂ©tenteur mais pas que physiquement, contrairement aux autres titans primordiaux. Nous pouvons alors remarquer que Sieg Ă©tant petit, il jouait avec une peluche singe ressemblant Ă son Bestial [7], ou encore Falco, Ă terre sur le champs de bataille qui observait un faucon voler [8]. Quant Ă Xaver, on peut apercevoir un signe quant Ă son titan qui est un bĂ©lier, uniquement dans l'animĂ©, quand il raconte Ă Sieg ce qu'il s'est passĂ© avec sa femme et son fils. A ce mĂȘme moment, avant le dĂ©but du flashback, nous pouvons trĂšs bien voir un bĂ©lier regarder Xaver, en arriĂšre plan, qui a aussi des cornes comme son titan [9][10]. Histoire Arc du Choc des Titans Les Titans pĂ©nĂ©trent dans l'enceinte du Mur Rose Pendant que l'opĂ©ration visant Ă capturer Annie Leonhart, alors soupçonnĂ©e d'ĂȘtre le Titan FĂ©minin est en cours, les membres suspectĂ©s d'ĂȘtre des complices d'Annie au sein de la 104Ăšme Brigade d'entraĂźnement sont sous la surveillance rapprochĂ©e du Bataillon d'exploration. Le Titan Bestial fait alors une brĂšche dans le Mur Rose, de maniĂšre Ă laisser entrer les titans et mettre ainsi en difficultĂ© l'humanitĂ©. Mike Zacharias choisit de rester en arriĂšre pour faire lâappĂąt et permettre aux autres de s'enfuir. Le Titan Bestial saisissant le cheval de Mike Mike remarque le Titan Bestial immĂ©diatement puisqu'il se dit que ce titan est singulier, qui est recouvert de fourrure et qui se dĂ©place d'un air nonchalant, ignorant les autres Titans ainsi que Mike lui-mĂȘme. Il pense alors qu'il s'agit d'un Titan DĂ©viant sans s'en prĂ©occuper outre mesure. AprĂšs avoir tuĂ© quelques Titans et gagnĂ© suffisamment de temps pour que les autres puissent fuir, Mike siffle pour alerter son cheval, qui vient au galop. Soudainement, le Titan Bestial le saisit et le compresse avant de le lancer sur son cavalier. Ăchappant de peu Ă la mort, Mike tombe de la toiture mais un autre titan l'attend juste en bas, et le mord directement. Le Titan Bestial parlant Ă Mike Le Titan Bestial vient ensuite Ă sa rencontre, conscient que le combat est dĂ©jĂ gagnĂ©, car Mike n'est plus une menace. Il ordonne au Titan en train de croquer le soldat de s'arrĂȘter, nĂ©anmoins ce dernier continue malgrĂ© tout, et le titan singe lui explose donc la tĂȘte avec une seule main. Il tente ensuite d'interroger Mike sur le Dispositif de ManĆuvre Tridimensionnelle mais n'obtient aucune rĂ©ponse. Il fait Ă©galement le constat que les humains sont au courant que le point faible des titans se situent Ă la nuque. Le Titan Bestial poussant un rugissement appelant les autres Titans. Voyant qu'il refuse de collaborer, le Titan Bestial prend alors l'Ă©quipement de Mike avant d'ordonner aux autres titans de l'Ă©liminer.[2] Plus tard, il escalade le Mur Rose Ă proximitĂ© du ChĂąteau d'Utgarde, oĂč le Bataillon d'Exploration ainsi que les soldats de la 104Ăšme Brigade d'entrainement se sont mis Ă l'abri. Le Titan Bestial rugit alors de toutes ses forces et ordonne ainsi Ă tous les titans des environs de passer Ă l'offensive. Il reste ensuite Ă distance, se contentant d'observer l'affrontement qui s'ensuit. Il dĂ©cide d'envoyer un rocher s'Ă©craser au sommet de la tour dans l'optique que les dĂ©bris tombent et fassent un maximum de victimes parmi les membres du bataillon. Son plan rĂ©ussit puisqu'il fait trois morts d'un coup parmi les vĂ©tĂ©rans du bataillon, qui Ă©taient jusque-lĂ tous en vie. Lançant une deuxiĂšme vague d'assaut qui se rĂ©vĂšle aussi infructueuse que la prĂ©cĂ©dente suite Ă l'arrivĂ©e soudaine du reste des forces du bataillon d'exploration, il est contraint de se retirer. Le jour suivant, Ymir remarque Ă quel point Reiner Braun et Bertolt Hoover Ă©taient sous le choc en lâapercevant, ce qui laissait prĂ©sager selon elle qu'il y avait un lien entre eux. Une mystĂ©rieuse silhouette humaine Ă©merge du Titan Bestial. Quelques temps aprĂšs le combat dĂ©cisif entre les trois Titans primordiaux contre l'ensemble du Bataillon d'exploration, le Titan Bestial rĂ©apparait dans le District de Shiganshina, quand une Ă©trange silhouette humaine Ă©merge de son corps et semble scruter les environs, guettant quelque chose. Cette silhouette est rĂ©vĂ©lĂ©e plus tard comme Sieg JĂ€ger , un alliĂ© de Reiner et Bertolt, et le demi-frĂšre d'Eren. Notes Il serait, d'aprĂšs ce qu'a dit Ymir, directement responsable de l'invasion des titans au sein du second mur. Le nom de son dĂ©tenteur, "Sieg" signifie "Victoire" en allemand. Il y aurait dĂ©jĂ eut un titan ailĂ© dans le passĂ©, d'aprĂšs les dires d'un marĂ©chal Mahr. Galerie Visage du Titan BestialLe Titan Bestial saisissant le cheval de MikeForme OkapiForme TaureauForme BĂ©lierForme Crocodile RĂ©fĂ©rences â L'Attaque des Titans Manga - Tome 23 - Chapitre 95 - Page 26 â 2,0 et 2,1 L'Attaque des Titans Manga - Tome 9 -chapitre 35 â L'Attaque des Titans Manga - Tome 9 - Chapitre 38 â L'Attaque des Titans Manga - Tome 10 - Chapitre 40 â L'Attaque des Titans Manga - Tome 34 - chapitre 135 â L'Attaque des Titans Guide Hors-SĂ©rieINSIDE â L'Attaque des Titans Manga -Tome 21 - Chapitre 86 â L'Attaque des Titans Manga - Tome 23 - chapitre 91 â L'Attaque des Titans Manga - Tome 28 - Chapitre 114 â L'Attaque des Titans Anime -Ă©pisode 74 Navigation Titans Titan de 3 Ă 7 mĂštres Sawney â Bean â Titan de 8 Ă 15 mĂštres Titan Souriant â Mammon â Ogre â 9 Titans Primordiaux Titan Colossal Titan CuirassĂ© Titan Assaillant Titan FĂ©minin Titan Bestial Titan MĂąchoire Titan Charrette Titan Originel Titan Marteau d'Armes Non classifiĂ©s Titans du Mur Titan DĂ©viant Titan ObĂšse â Titan Barbuâ Mme Springer M. Springer â Martin Springer â Sunny Springer â Rhodes Reiss â Roeg â Naile Dork â Dot Pixis â Anka Rheinberger â Autres Titans capturĂ©s â Titan incomplet Live-Action Titan BĂ©bĂ© Titan Bouffi Titan Souriant Titan Blanc Titan Colossal CĂ©tait mon oncle! CâĂ©tait mon oncle ! est paru en 2006 aux Ă©ditions Syros. Lâillustration de couverture est signĂ©e Tomasz Zarachowicz. Il sâadresse aux enfants de 10 Ă 12 ans. Il a Ă©tĂ© Oups ! Cette image n'est pas conforme Ă nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou tĂ©lĂ©charger une autre image. âââ "La vĂ©ritable Chevalerie nait au plus profond de son coeur, quand la tempĂȘte gronde au loin." - Rosaanarilia, ChevaliĂšre Blanche et Rose d'Or âââ Je me rĂ©veillai en sursaut, aprĂšs avoir encore fait ce rĂȘve Ă©trange et effrayant... Mon loup apprivoisĂ©, Raven, me lĂ©chait le visage avec enthousiasme pour m'aider Ă me sortir du lit. Je jetai un coup d'Ćil vers la fenĂȘtre et ses Ă©pais rideaux en velours lĂ©gĂšrement entrouverts et je m'aperçus que le soleil Ă©tait dĂ©jĂ trop haut dans le ciel... La poisse! J'allais ĂȘtre en retard Ă mon premier jour de classe! Je me levai en catastrophe de mon lit Ă baldaquin en repoussant Raven. Celui-ci se mit Ă sauter partout, pensant encore que j'allais passer toute ma journĂ©e avec lui Ă courir dans la nature en fĂȘte. Le pauvre, j'espĂšre qu'il ne s'ennuiera pas trop s'ennuyer sans moi, toute la journĂ©e... Cet Ă©tĂ© fut le meilleur Ă©tĂ© de ma vie. AprĂšs m'ĂȘtre encore une fois durement disputĂ©e avec mon pĂšre, j'ai Ă©tĂ© envoyĂ©e en punition chez mon oncle, le Seigneur AurĂšle. Je ne pouvais rĂȘver mieux! Certes, j'avais dĂ» dire au revoir Ă mes amis du collĂšge d'Essealis, la Capitale Blanche du Royaume de Thargione... Mais en Ă©change de ce sacrifice, j'avais gagnĂ© la libertĂ©! Mon oncle AurĂšle avait toujours vu en moi le reflet de ma mĂšre, sa petite sĆur, et me laissait faire beaucoup de chose que je n'aurais pas pu dans mon ancienne ville. LĂ , dans la petite bourgade de Keveal, bordĂ©e de bois et de lacs, j'ai pu passer un Ă©tĂ© formidable Ă courir Ă travers champs comme je le voulais. Raven et moi rentrions le soir, crottĂ©s de la tĂȘte aux pattes et aucune gifle ne m'accueillait alors. J'avais passĂ© mes journĂ©es en compagnie des animaux des bois et mes nuits Ă dormir Ă la belle Ă©toile au bord de l'eau, rentrant Ă l'heure que je voulais et mangeant ce qui me faisait plaisir. Mais l'Ă©tĂ© Ă©tait fini et, afin d'apprendre enfin Ă me comporter correctement, j'avais Ă©tĂ© inscrite Ă l'Ă©cole de Chevalerie de Thargione. Nul ne sait ce qu'il se passe entre ces murs, car les Chevaliers et Ecuyers sont tenus au Secret de leur apprentissage... Je n'avais pas spĂ©cialement envie d'y aller car c'Ă©tait mon pĂšre qui avait dĂ©terminĂ© cet avenir qui semblait dĂ©jĂ tout tracĂ© pour moi. Je grinçais des dents en repensant Ă lui qui voulait toujours tout dĂ©cider Ă ma place. Jamais rien de ce que je faisais ne lui plaisait ou n'Ă©tait assez bien... Mais quand mon oncle, en m'accueillant le premier jour, m'avait fait un clin d'Ćil malicieux en Ă©voquant cette Ă©cole, mon intĂ©rĂȘt s'Ă©tait tout de suite Ă©veillĂ©. Car j'avais dĂ©jĂ vu des Chevaliers de Thargione ils Ă©taient beaux, fiers, puissants, sĂ»rs d'eux... Et c'Ă©tait bien cela le problĂšme. Je n'avais rien en commun avec eux, et je ne comprenais pas pourquoi mon pĂšre tenait tant Ă m'y faire entrer. SĂ»rement une nouvelle maniĂšre de m'inculquer son sens de la discipline. Je me regardai dans mon grand miroir en pied. Comme d'habitude, ce que j'y voyais ne me plaisait pas. J'Ă©tais banale. De taille moyenne, ni grosse ni mince, au visage ordinaire et aux yeux d'un ennuyeux marron... Je me sentais insipide. On ne pouvait pas dire que j'Ă©tais laide, non... Enfin, c'est ce que disaient mes amis d'Essealis, qui me complimentaient rĂ©guliĂšrement sans que je n'y croie. Non, moi je me sentais toujours aussi insignifiante. La seule chose qui me plaisait chez moi c'Ă©taient mes cheveux. Les mĂȘmes que ceux de ma mĂšre. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs d'elle; elle est morte quand j'Ă©tais petite, sans que je sache vraiment comment, me laissant seule avec mon pĂšre. " Il n'aime pas me parler d'elle. Il n'aime pas me parler de toute façon, pensais-je ensoupirant. " Saraphia, ma mĂšre... Il ne me reste d'elle que des peintures et quelques aquarella de lumiĂšre oĂč elle pose, si Ă©lĂ©gante et distinguĂ©e avec ses cheveux rouges tombant en cascade sur ses Ă©paules. Je contemplai une derniĂšre fois en lui souriant le petit portrait d'elle que je porte toujours en mĂ©daillon. Elle avait l'air tellement sĂ»re d'elle sur cette toute petite image, j'aurais aimĂ© qu'elle me transmette sa force de caractĂšre et son courage. Sortant finalement de mes rĂȘveries, j'attrapais mes vĂȘtements et m'habilla en vitesse, me passais un vague coup de brosse dans mes cheveux flamboyants et courus jusqu'Ă la porte de ma chambre. " Souhaite-moi bonne chance Raven! " â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§â§ ISO690: FR: Copier Nemo Philippe, « Chapitre 6. Hobbes. LâĂtat illimitĂ© », dans : , Histoire des idĂ©es politiques aux Temps modernes et direction de Nemo Philippe. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Quadrige », 2013, p. 137-154.
28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 1501 Marguerite Yourcenar, MĂ©moires dâHadrien RĂ©sumĂ© et citations Ă©tablis par Bernard MARTIAL, professeur de lettres-philosophie en CPGE et en 1Ăšre. Les rĂ©fĂ©rences renvoient Ă lâĂ©dition Folio n°921 Ce rĂ©sumĂ© ne remplace Ă©videmment pas la lecture intĂ©grale du texte II. VARIUS MULTIPLEX MULTIFORMIS VariĂ©, multiple et changeant La mĂšre Domitia Paulina Ma mĂšre Domitia Paulina sâinstalla pour la vie dans un austĂšre veuvage ; je ne lâai pas revue depuis le jour oĂč, appelĂ© par mon tuteur, je partis pour Rome. Je garde le souvenir de sa figure allongĂ©e dâEspagnole 41, de sa douceur mĂ©lancolique, de ses petits pieds dans dâĂ©troites sandales et du doux balancement des hanches de danseuse de cette matrone irrĂ©prochable. Les vertus » dâItalica On se trompe en croyant quâun homme, une famille participe nĂ©cessairement aux idĂ©es ou aux Ă©vĂ©nements de son temps. Le contre-coup des intrigues romaines atteignait Ă peine mes parents dans ce recoin dâEspagne, bien quâĂ lâĂ©poque de la rĂ©volte contre NĂ©ron, mon grand-pĂšre eĂ»t offert pour une nuit lâhospitalitĂ© Ă Galba. On vivait sur le souvenir dâun certain Fabius Hadrianus, brĂ»lĂ© vif par les Carthaginois au siĂšge dâUtique, dâun second Fabius, soldat malchanceux qui poursuivit Mithridate sur les routes dâAsie Mineure ». Mon pĂšre ignorait presque tout des Ă©crivains du temps pourtant originaires dâEspagne, Lucain et SĂ©nĂšque. Mon grand-oncle Ălius, qui Ă©tait lettrĂ©, se limitait aux auteurs les plus connus du siĂšcle dâAuguste. Ce dĂ©dain des modes contemporaines leur Ă©pargnait bien des fautes de goĂ»t. LâhellĂ©nisme et lâOrient Ă©taient inconnus, ou regardĂ©s de loin avec un froncement sĂ©vĂšre ; il nây avait pas une seule statue grecque dans toute la pĂ©ninsule. LâĂ©conomie allait de pair avec la richesse, la rusticitĂ© avec une solennitĂ© pompeuse. Ma sĆur Pauline, grave, silencieuse et renfrognĂ©e, sâest mariĂ©e jeune avec un vieillard. La probitĂ© Ă©tait rigoureuse, mais on Ă©tait dur avec les esclaves. On nâĂ©tait curieux de rien ; on sâobservait Ă penser sur tout ce qui convient Ă un citoyen de Rome. De tant de vertus, si ce sont bien lĂ des vertus, jâaurai Ă©tĂ© le dissipateur. » 42 Ăducation romaine La fiction officielle veut quâun empereur romain naisse Ă Rome, mais je suis nĂ© Ă Italica. Le vĂ©ritable lieu de naissance est celui oĂč lâon a portĂ© pour la premiĂšre fois un coup dâĆil sur soi-mĂȘme mes premiĂšres patries ont Ă©tĂ© des livres. A un moindre degrĂ©, des Ă©coles » celles dâEspagne sâĂ©taient ressenties des loisirs de la province, celle de TĂ©rentius Scaurus, Ă Rome, enseignait mĂ©diocrement les philosophes et les poĂštes mais prĂ©parait bien aux vicissitudes de lâexistence humaine. Les magisters exerçaient sur les Ă©coliers une tyrannie que je rougirais dâimposer aux hommes ; chacun Ă©tait cloisonnĂ© sur sa matiĂšre. Entre ces pĂ©dants qui se perdaient en disputes de mots, querelles de prĂ©sĂ©ance, intrigues, calomnie et la brutalitĂ© de lâenfance, je fus bien prĂ©parĂ© Ă la sociĂ©tĂ©. Pourtant, jâai aimĂ© certains de mes maĂźtres le plus grand sĂ©ducteur, ce nâest pas Alcibiade mais Socrate quand il enseigne Ă ses disciples. Les mĂ©thodes des grammairiens et des rhĂ©teurs se sont avĂ©rĂ©es moins absurdes que je ne le pensais. La grammaire, avec son mĂ©lange de rĂšgle logique et dâusage arbitraire, propose au jeune esprit un avant-goĂ»t de ce que lui offriront les sciences de la conduite humaine, le droit ou la morale, tous les systĂšmes oĂč lâhomme a codifiĂ© 43 son expĂ©rience instinctive. La rhĂ©torique oĂč nous Ă©tions successivement XerxĂšs et ThĂ©mistocle, Octave et Marc-Antoine mâenivra ; je me sentis ProtĂ©e. Ils mâapprirent Ă entrer tour Ă tour dans la pensĂ©e de chaque homme, Ă comprendre que chacun se dĂ©cide, vit et meurt selon ses propres lois. » La lecture des poĂštes eut des effets plus bouleversants encore je ne suis pas sĂ»r que la dĂ©couverte de lâamour soit nĂ©cessairement plus dĂ©licieuse que celle de la poĂ©sie. Celle-ci me transforma lâinitiation Ă la mort ne mâintroduira pas plus loin dans un autre monde que tel crĂ©puscule de Virgile ». Plus tard, jâai prĂ©fĂ©rĂ© la rudesse dâEnnius, lâamertume savante de LucrĂšce, lâhumble parcimonie dâHĂ©siode Ă la gĂ©nĂ©reuse aisance dâHomĂšre. Jâai goĂ»tĂ© surtout les poĂštes les plus compliquĂ©s et les plus obscurs obligeant la pensĂ©e Ă un effort intellectuel. Mais Ă cette Ă©poque, je prĂ©fĂ©rais les auteurs plus accessibles le mĂ©tal polo dâHorace, Ovide et sa mollesse de chair. Scaurus me dĂ©sespĂ©ra en mâassurant que je ne serais jamais quâun poĂšte mĂ©diocre faute de don et dâapplication jâai un ou deux de ses volumes de vers dâamour imitĂ©s de Catulle. Il mâimporte peu aujourdâhui que mes vers soient bons. LâĂ©tude du grec je suis reconnaissant Ă Scaurus de mâavoir mis jeune Ă lâĂ©tude du grec 44. Jâai aimĂ© cette langue, presque tout ce que les hommes ont dit de mieux a Ă©tĂ© dit en grec ». Il y a dâautres langues elles sont pĂ©trifiĂ©es ou Ă naĂźtre les signes Ă©gyptiens, lâhĂ©breu obsĂ©dĂ© par les dieux expliquĂ© par le rabbin Joshua, les chants celtes, les jargons barbares. Le grec a ses trĂ©sors dâexpĂ©rience de lâhomme et de lâĂtat. Des tyrans ioniens aux dĂ©magogues dâAthĂšnes, de la pure austĂ©ritĂ© dâun AgĂ©silas aux excĂšs dâun Denys ou dâun DĂ©mĂ©trius, de la trahison de DĂ©marate Ă la fidĂ©litĂ© de Philopoemen, tout ce que chacun de nous peut tenter pour nuire Ă ses semblables ou pour les servir a, au moins une fois, Ă©tĂ© fait par un Grec. Il en va de mĂȘme de nos choix personnels du cynisme Ă lâidĂ©alisme, du scepticisme de Pyrrhon aux rĂȘves sacrĂ©s de Pythagore, nos refus ou nos acquiescements ont eu lieu dĂ©jĂ ; nos vices et nos vertus ont des modĂšles grecs. Rien nâĂ©gale la beautĂ© dâune inscription latine votive ou funĂ©raire ces quelques mots gravĂ©s sur la pierre rĂ©sument avec une majestĂ© impersonnelle tout ce que le monde a besoin de savoir de nous. Câest en latin que jâai administrĂ© lâempire ; mon Ă©pitaphe sera incisĂ©e en 45 latin sur les murs de mon mausolĂ©e au bord du Tibre, mais câest en grec que jâaurai pensĂ© et vĂ©cu. » AthĂšnes Jâavais seize ans je revenais dâune pĂ©riode dâapprentissage auprĂšs de la SeptiĂšme LĂ©gion dans les PyrĂ©nĂ©es rĂ©gion sauvage de lâEspagne CitĂ©rieure, trĂšs diffĂ©rente de la partie mĂ©ridionale oĂč jâavais grandi. Acilius Attianus, mon tuteur qui voulait contrebalancer ces mois rudes et farouches se laissa persuader par Scaurus de mâenvoyer Ă AthĂšnes auprĂšs du sophiste IsĂ©e gĂ©nial improvisateur. AthĂšnes immĂ©diatement me conquit. LâĂ©colier un peu gauche goĂ»ta Ă cette voluptĂ©. Les mathĂ©matiques et les arts mâoccupĂšrent en recherches et je suivis les cours de mĂ©decine de LĂ©otichyde. La profession de mĂ©decin mâaurait plus ; son esprit ne diffĂšre pas essentiellement de celui dans lequel jâai essayĂ© de prendre mon mĂ©tier dâempereur. Nous marchions le soir au bord de la mer ; les moyens et les lieux dâexpĂ©rimentation comme les salles du MusĂ©e dâAlexandrie lui manquaient 46. Esprit sec, il mâapprit Ă prĂ©fĂ©rer les choses aux mots, Ă me mĂ©fier des formules, Ă observer plutĂŽt quâĂ juger. Ce Grec amer mâa enseignĂ© la mĂ©thode. » Jâai assez peu aimĂ© la jeunesse, malgrĂ© la lĂ©gende qui mâentoure, la mienne moins que toute autre. Cette jeunesse tant vantĂ©e est souvent une Ă©poque mal dĂ©grossie, Ă deux ou trois exceptions, dont toi-mĂȘme, Marc, auras Ă©tĂ© la plus pure. En ce qui me concerne, jâĂ©tais Ă peu prĂšs Ă vingt ans ce que je suis aujourdâhui, mais je lâĂ©tais sans consistance. Tout en moi nâĂ©tait pas mauvais, mais tout pouvait lâĂȘtre le bon ou le meilleur Ă©tayait le pire. Je ne pense pas sans rougir Ă mon ignorance du monde, que je croyais connaĂźtre, Ă mon impatience, Ă une espĂšce dâambition frivole et dâaviditĂ© grossiĂšre. » Au sein de la vie studieuse dâAthĂšnes, je regrettais lâatmosphĂšre de Rome oĂč se fait et se dĂ©fait le monde. Le rĂšgne de Domitien sâachevait ; mon cousin Trajan, qui sâĂ©tait couvert de gloire sur les frontiĂšres du Rhin, tournait au grand homme populaire ; la tribu espagnole sâimplantait Ă Rome. JâĂ©tais frustrĂ© par la passivitĂ© grecque. Jâavais faim de puissance, dâargent et de gloire 47. Installation Ă Rome JâĂ©tais pressĂ© de me confronter Ă Rome qui semblait capable de gĂ©rer les grandes affaires. Je quittai donc la chaude AthĂšnes pour lâaustĂšre Rome oĂč se jouait le sort du monde et oĂč un jeune homme provincial pouvait apprendre Ă se mesurer aux hommes et Ă servir. Tout nâĂ©tait pas beau dans lâavĂšnement de cette nouvelle classe moyenne Ă la faveur dâun changement de rĂ©gime ; lâhonnĂȘtetĂ© politique gagnait parfois la partie Ă lâaide de stratagĂšmes assez louches. Ma famille Ă©tait proche des nouveaux hommes 48. Je fus nommĂ© juge au tribunal chargĂ© des litiges dâhĂ©ritage. Câest de ce poste que jâassistai aux derniĂšres passes du duel Ă mort entre Domitien et Rome. Le tyran, lĂąchĂ© par lâarmĂ©e, ne tenait que par les exĂ©cutions. Je considĂ©rais cet empereur aux abois avec un mĂ©pris arrogant sans trop comprendre. Sur les conseils dâAttianus, je fis mon mĂ©tier sans trop mâoccuper de politique. Mon collĂšgue au tribunal, NĂ©ratius Priscus mâinitia au droit ; il resta jusquâĂ sa mort mon conseiller lĂ©gal et mon ami. Il Ă©tait maĂźtre de sa matiĂšre et pourtant capable de la relativiser en termes humains. Il mâa aidĂ© dans certaines rĂ©formes. Je dus faire dâautres efforts, notamment pour corriger mon accent de province, en prenant des leçons dâĂ©locution avec des acteurs. La dĂ©bauche mĂȘme devenait une Ă©tude durant ces annĂ©es difficiles je tĂąchais de me mettre au ton de la jeunesse dorĂ©e de Rome ; je nây ai jamais complĂštement rĂ©ussi. Par une 49 lĂąchetĂ© propre Ă cet Ăąge, dont la tĂ©mĂ©ritĂ© toute physique se dĂ©pense ailleurs, je nâosais quâĂ demi me faire confiance Ă moi-mĂȘme ; dans lâespoir de ressembler aux autres, jâĂ©moussai ou jâaiguisai ma nature ». On mâaimait peu. Il nây avait dâailleurs aucune raison pour quâon le fĂźt mon goĂ»t des arts Ă©tait gĂȘnant chez lâofficier et le magistrat ; mon hellĂ©nisme maladroit Ă©tait sujet Ă sarcasme ; au SĂ©nat, on me surnommait lâĂ©tudiant grec », je commençais Ă avoir ma lĂ©gende, mĂ©lange de mes actions et de ce que les autres pensaient dâelles. Des plaideurs Ă©hontĂ©s me dĂ©lĂ©guaient leurs femmes, sâils savaient mon intrigue avec lâĂ©pouse dâun sĂ©nateur, leur fils, quand jâaffichais ma passion pour quelque jeune mime. Il y avait plaisir Ă confondre ces gens-lĂ par mon indiffĂ©rence. Les plus piteux Ă©taient encore ceux qui, pour me plaire, mâentretenaient de littĂ©rature. La technique que jâai dĂ» Ă©laborer dans ces postes mĂ©diocres mâa servi plus tard pour mes audiences impĂ©riales. Ătre tout Ă chacun pendant la brĂšve durĂ©e de lâaudience, faire du monde une table rase oĂč nâexistaient pour le moment que ce banquier, ce vĂ©tĂ©ran, cette veuve » parallĂšle avec le cabinet du mĂ©decin 50 oĂč les conflits familiaux Ă©clatent. Le peu de respect que jâai personnellement pour lâinstitution de la famille nây a guĂšre rĂ©sistĂ©. Je ne mĂ©prise pas les hommes. Si je le faisais, je nâaurais aucun droit, ni aucune raison, dâessayer de les gouverner ». Je connais leurs dĂ©fauts je suis comme eux, du moins par moments, ou jâaurais pu lâĂȘtre. Mon attitude est aussi Ă©loignĂ©e de la froide supĂ©rioritĂ© du philosophe que de lâarrogance du CĂ©sar. Il y a quelque chose de bon dans chaque homme. Notre grande erreur est dâessayer dâobtenir de chacun en particulier les vertus quâil nâa pas, et de nĂ©gliger de cultiver celles quâil possĂšde. [âŠ] Jâai rencontrĂ© chez la plupart des hommes peu de consistance dans le bien, mais pas davantage dans le mal ; leur mĂ©fiance, leur indiffĂ©rence plus ou moins hostile cĂ©dait presque trop vite, presque honteusement, se changeait presque trop facilement en gratitude, en respect, dâailleurs sans doute aussi peu 51 durables, leur Ă©goĂŻsme mĂȘme pouvait ĂȘtre tournĂ© Ă des fins utiles. Je mâĂ©tonne toujours que si peu mâaient haĂŻ, je nâai eu que deux ou trois ennemis acharnĂ©s dont jâĂ©tais, comme toujours, en partie responsable. Quelques-uns mâont aimĂ© ceux-lĂ mâont donnĂ© beaucoup plus que je nâavais le droit dâexiger, ni mĂȘme dâespĂ©rer dâeux, leur mort, quelquefois leur vie. » Une technique de la libertĂ© Il nây a quâun point sur lequel je me sens supĂ©rieur aux hommes je suis tout ensemble plus libre et plus soumis quâils nâosent lâĂȘtre. Presque tous mĂ©connaissent Ă©galement leur juste libertĂ© et leur vraie servitude. Ils maudissent leurs fers ; ils semblent parfois sâen vanter. Dâautre part, leur temps sâĂ©coule en vaines licences ; ils ne savent pas se tresser eux-mĂȘmes le joug le plus lĂ©ger. Pour moi, jâai cherchĂ© la libertĂ© plus que la puissance, et la puissance seulement parce quâen partie elle favorisait la libertĂ©. Ce qui mâintĂ©ressait nâĂ©tait pas une philosophie de lâhomme libre tous ceux qui sây essayent lâennuyĂšrent mais une technique je voulais trouver la charniĂšre oĂč notre volontĂ© sâarticule au destin, oĂč la discipline seconde, au lieu de la freiner, la nature. » Il ne sâagit pas ici de la dure volontĂ© du stoĂŻque ni de quelque choix ou refus abstrait. Jâai rĂȘvĂ© dâun plus secret acquiescement ou dâune plus souple bonne volontĂ©. La vie mâĂ©tait comme un cheval dressĂ© dont on Ă©pouse les mouvements. Je mâefforçais dâatteindre par degrĂ© et Ă©tat de libertĂ©, ou de soumission, presque pur. La gymnastique 52 et la dialectique mây aidaient. Je cherchai dâabord une simple libertĂ© de vacances, puis une libertĂ© de simultanĂ©itĂ©, oĂč deux actions seraient possibles comme CĂ©sar. Jâinventai un mode de vie oĂč la plus lourde tĂąche pourrait ĂȘtre accomplie parfaitement sans mâengager tout entier ; en vĂ©ritĂ©, jâai parfois osĂ© me proposer dâĂ©liminer jusquâĂ la notion physique de fatigue ». A dâautres moments, je mâexerçais Ă pratiquer une libertĂ© dâalternance ĂȘtre capable de se dĂ©tacher de tout Ă tout moment pour Ă©chapper Ă la tyrannie et Ă la servitude toute une journĂ©e autour dâune idĂ©e ou dâun propos Ă bĂątons rompus. Les dĂ©cisions difficiles Ă prendre sâĂ©miettaient en une poussiĂšre de dĂ©cisions minuscules devenues inĂ©vitables et plus faciles. Mais câest encore Ă la libertĂ© dâacquiescement, la plus ardue de toutes, que je me suis le plus rigoureusement appliquĂ©. Je voulais lâĂ©tat oĂč jâĂ©tais ; dans mes annĂ©es de dĂ©pendance, ma sujĂ©tion perdait ce quâelle avait dâamer, ou mĂȘme dâindigne, si jâacceptais dây voir 53 un exercice utile. Je choisissais ce que jâavais, mâobligeant seulement Ă lâavoir totalement et Ă le goĂ»ter le mieux possible. Les plus mornes travaux sâexĂ©cutaient sans peine pour peu quâil me plĂ»t de mâen Ă©prendre. DĂšs quâun objet me rĂ©pugnait, jâen faisais un sujet dâĂ©tude ; je me forçais adroitement Ă en tirer un motif de joie. En face dâune occurrence imprĂ©vue ou quasi dĂ©sespĂ©rĂ©e, dâune embuscade ou dâune tempĂȘte en mer, toutes les mesures concernant les autres Ă©tant prises, je mâappliquais Ă faire fĂȘte au hasard, Ă jouir de ce quâil mâapportait dâinattendu, et lâembuscade ou la tempĂȘte sâintĂ©graient sans heurt dans mes plans ou dans mes songes. MĂȘme au sein de mon pire dĂ©sastre, jâau vu le moment oĂč lâĂ©puisement enlevait Ă celui-ci une part de son horreur, oĂč je le faisais mien en acceptant de lâaccepter. Si jâai jamais Ă subir la torture, et la maladie va sans doute se charger de mây soumettre, je ne suis pas sĂ»r dâobtenir longtemps de moi lâimpassibilitĂ© dâun ThrasĂ©as, mais jâaurai du moins la ressource de me rĂ©signer Ă mes cris. E câest de la sorte, avec un mĂ©lange de rĂ©serve et dâaudace, de soumission et de rĂ©volte soigneusement concertĂ©es, dâexigence extrĂȘme et de concessions prudentes, que je me suis finalement acceptĂ© moi-mĂȘme. » 54 Tribun de la LĂ©gion Si elle sâĂ©tait prolongĂ©e trop longtemps, cette vie Ă Rome mâeĂ»t Ă coup sĂ»r aigri, corrompu, ou usĂ©. Le retour Ă lâarmĂ©e me sauva ». [âŠ] Le dĂ©part pour lâarmĂ©e signifiait le voyage ; je partis avec ivresse. JâĂ©tais promu tribun Ă la DeuxiĂšme LĂ©gion, lâAdjutrice je passai sur les bords du Haut-Danube quelques mois dâun automne pluvieux » avec un volume de Plutarque. Je fus transfĂ©rĂ© en novembre Ă la CinquiĂšme LĂ©gion MacĂ©donique sur les frontiĂšres de la MoĂ©sie infĂ©rieure. La neige qui bloquait les routes mâempĂȘcha de voyager par terre. Je mâembarquai Ă Pola. Jâeus Ă peine le temps de revisiter AthĂšnes. La nouvelle de lâassassinat de Domitien, annoncĂ©e peu de jours aprĂšs mon arrivĂ©e au camp, nâĂ©tonna personne et rĂ©jouit tout le monde. Trajan fut bientĂŽt adoptĂ© par Nerva ; lâĂąge avancĂ© du nouveau prince faisait de cette succession une matiĂšre de mois tout au plus ». les lĂ©gions Ă©taient en Ă©tat dâeffervescence et dâattente en raison de la nouvelle politique de conquĂȘte de mon cousin 55. Les lĂ©gions danubiennes Ă©taient plus entraĂźnĂ©es que celles que jâavais connues en Espagne ; les officiers de lâarmĂ©e sâintĂ©ressaient plus Ă lâavenir de lâempire quâaux querelles de palais. La colonisation romaine prenait un tour brutal dont je nâavais pas lâhabitude. Nous profitions de la division des barbares au nord-est pertes peu nombreuses mais continues 56. Je pensais quâon pouvait ĂȘtre efficace Ă moindre frais. PoussĂ© par mon goĂ»t du dĂ©paysement, jâaimais Ă frĂ©quenter les barbares. Ce grand pays situĂ© entre les bouches du Danube et celles du BorysthĂšnes compte parmi les rĂ©gions les plus surprenantes du monde pour les hommes nĂ©s sur les rivages de la Mer IntĂ©rieure, habituĂ©s aux paysages du sud. Jâai adorĂ© lĂ -bas la dĂ©esse Terre comme nous adorons ici la dĂ©esse Rome. Notre sol grec ou latin a lâĂ©lĂ©gance nette dâun corps mĂąle ; la terre scythe avait lâabondance un peu lourde dâun corps de femme Ă©tendue. La plaine ne se terminait quâau ciel ; je mâĂ©merveillais devant un fleuve Ă©norme charriant les boues de terres inconnues. CâĂ©tait la premiĂšre fois que je me trouvais face Ă un vĂ©ritable hiver. Le soir de mon arrivĂ©e au camp, le Danube Ă©tait une immense route de glace 57. Nous nous protĂ©gions du froid par des fourrures. Le gel donnait Ă tout une transparence et une duretĂ© cĂ©leste. Assar, mon guide caucasien, fendait la glace au crĂ©puscule pour abreuver nos chevaux ; ces bĂȘtes nous permettaient dâĂ©tablir le contact avec les barbares pour les prouesses Ă©questres. Bien des fois, au printemps, il mâest arrivĂ© de tourner le dos Ă lâhorizon du sud et de lâouest pour mâenfoncer dans les terres, dans les steppes ou par-delĂ les contreforts du Caucase, vers le nord ou la plus lointaine Asie pour dĂ©couvrir des peuples inconnus. A Odessos, un nĂ©gociant 58 me fit cadeau dâune pierre prĂ©cieuse verte qui fit sur moi le mĂȘme effet quâune pierre tombĂ© du ciel. Nous connaissons encore mal la configuration de la terre. A cette ignorance, je ne comprends pas quâon se rĂ©signe. Jâenvie ceux qui rĂ©ussiront Ă faire le tour des deux cent cinquante mille stades grecs si bien calculĂ©s par ĂratosthĂšne, et dont le parcours nous ramĂšnerait Ă notre point de dĂ©part. Je mâimaginais prenant la simple dĂ©cision de continuer Ă aller de lâavant, sur la piste qui dĂ©jĂ remplaçait nos routes. Je jouais avec cette idĂ©e. [âŠ] Il va de soi que ce nâĂ©tait quâun rĂȘve, et le plus bref de tous. Cette libertĂ© que jâinventais nâexistait quâĂ distance ; je me serais bien vite recréé tout ce Ă quoi jâaurais renoncĂ©. Bien plus, je nâaurais Ă©tĂ© partout quâun Romain absent. Une sorte de cordon ombilical me rattachait Ă la Ville. Peut-ĂȘtre, Ă cette Ă©poque, Ă ce rang de tribun, me sentais-je encore plus Ă©troitement liĂ© Ă lâempire que je ne le suis comme empereur. » NĂ©anmoins, jâai fait ce rĂȘve de libertĂ© 59. Trajan empereur Trajan se trouvait Ă la tĂȘte des troupes en Germanie InfĂ©rieure ; lâarmĂ©e du Danube mây envoya le fĂ©liciter. JâĂ©tais Ă trois jours de marche de Cologne, en pleine Gaule, quand la mort de Nerva fut annoncĂ©e Ă lâĂ©tape du soir. Je fus tentĂ© de prendre les devants sur la poste impĂ©riale, et dâapporter moi-mĂȘme Ă mon cousin la nouvelle de son avĂšnement. Je partis au galop et fis route sans mâarrĂȘter nulle part, sauf Ă TrĂšves, oĂč mon beau-frĂšre Servianus rĂ©sidait en qualitĂ© de gouverneur. Nous soupĂąmes ensemble ». cet homme qui cherchait Ă me nuire sâavisa de me devancer en envoyant Ă Trajan son propre courrier. Deux heures plus tard, je fus attaquĂ© au guĂ© dâune riviĂšre ; nos assaillants blessĂšrent mon ordonnance et tuĂšrent nos chevaux. Un de nos agresseurs, ancien esclave de mon beau-frĂšre, avoua tout. Je dus faire Ă pied une douzaine de milles avant de rencontrer un paysan 60 qui me vendit son cheval. Jâarrivai le soir-mĂȘme avant le courrier de mon beau-frĂšre. Cette espĂšce dâaventure eut du succĂšs. Jâen fus dâautant mieux reçu par lâarmĂ©e. Lâempereur me garda auprĂšs de lui en qualitĂ© de tribun de la DeuxiĂšme LĂ©gion FidĂšle. » Trajan nâavait pas Ă©tĂ© surpris par la nouvelle de son avĂšnement Ă laquelle il sâattendait. Il resta ce quâil Ă©tait, un chef dâarmĂ©e ; mais sa vertu Ă©tait dâavoir acquis, grĂące Ă une conception toute militaire de la discipline, une idĂ©e de ce quâest lâordre dans lâĂtat. Empereur-soldat, il ne changea rien Ă sa vie ; sa modestie se passait dâaffectation comme de morgue. Il acceptait ses nouvelles responsabilitĂ©s comme un travail Ă accomplir et montrait Ă ses intimes son contentement avec simplicitĂ©. Je lui inspirais peu confiance. Il Ă©tait mon cousin, de vingt-quatre ans mon aĂźnĂ©, et depuis la mort de mon pĂšre, mon cotuteur. Il remplissait ses obligations de famille avec un sĂ©rieux de province ; il Ă©tait prĂȘt Ă faire lâimpossible pour mâavancer, si jâen Ă©tais digne, et, incompĂ©tent, Ă me traiter avec plus de rigueur quâaucun autre. Il avait pris mes folies de jeune homme avec une indignation qui nâĂ©tait pas absolument injustifiĂ©e, mais quâon ne rencontre guĂšre quâen famille ; mes dettes le scandalisaient dâailleurs beaucoup plus que mes Ă©carts. Dâautres traits en moi lâinquiĂ©taient assez peu cultivĂ©, il avait pour les philosophes et les lettrĂ©s un respect touchant, mais câest une chose que dâadmirer de loin les grands 61 philosophes, et câen est une autre que dâavoir Ă ses cĂŽtĂ©s un jeune lieutenant trop frottĂ© de littĂ©rature. Ne sachant oĂč se situaient mes principes, mes crans dâarrĂȘt, mes freins, il mâen supposait dĂ©pourvu, et sans ressources contre moi-mĂȘme. Au moins, nâavais-je jamais commis lâerreur de nĂ©gliger mon service. Ma rĂ©putation dâofficier le rassurait, mais je nâĂ©tais pour lui quâun jeune tribun plein dâavenir, et Ă surveiller de prĂšs. » Un incident de ma vie privĂ©e faillit pourtant me perdre Gallus, secrĂ©taire de Trajan dĂ©nonça Ă son maĂźtre mon attachement pour un jeune homme que lâempereur lui-mĂȘme avait remarquĂ©. Des amis, Acilius Attianus entre autres, intercĂ©dĂšrent en ma faveur et Trajan finit par cĂ©der Ă leurs insistances. Jâavoue avoir conservĂ© envers ce Gallus une haine incomparable. Bien des annĂ©es plus tard, il fut convaincu de faux en Ă©critures publiques, et câest avec dĂ©lices que je me suis vengĂ©. » ExpĂ©dition contre les Daces La premiĂšre expĂ©dition contre les Daces se dĂ©clencha lâannĂ©e suivante. JâĂ©tais grisĂ© par les entreprises de Trajan malgrĂ© mon opposition au parti de la guerre. Ces annĂ©es de guerre comptent parmi mes annĂ©es heureuses. Je nâoccupais au dĂ©but que des postes secondaires, la bienveillance de Trajan ne mâĂ©tant pas 62 encore totalement acquise. Mais je connaissais le pays ; je me savais utile. Je sentais grandir en moi les objections Ă la politique de lâempereur mais il nâaurait servi Ă rien de les exprimer. RelĂ©guĂ© en retrait de la hiĂ©rarchie je connaissais dâautant mieux mes troupes et je possĂ©dais une certaine libertĂ© dâaction ou plutĂŽt un certain dĂ©tachement par rapport Ă lâaction. Jâaimais ce pays dur et toutes ces formes dâaustĂ©ritĂ©. JâĂ©tais peut-ĂȘtre le seul des jeunes officiers Ă ne pas regretter Rome. Plus les annĂ©es de campagne sâallongeaient dans la boue et dans la neige, plus elles mettaient au jour mes ressources. Je vĂ©cus lĂ toute une Ă©poque dâexaltation extraordinaire, due en partie Ă lâinfluence dâun petit groupe de lieutenants qui mâentouraient, et qui avaient rapportĂ© dâĂ©tranges dieux du fond des garnisons dâAsie. » Le culte de Mithra moins rĂ©pandu alors quâil ne lâest devenu aprĂšs nos expĂ©ditions chez les Parthes me conquit un moment par les exigences de son ascĂ©tisme. Ces rites barbares, qui crĂ©ent entre les affiliĂ©s des liens Ă la vie Ă la mort, flattaient les songes les plus intimes dâun jeune homme impatient du prĂ©sent, incertain de lâavenir, et par lĂ mĂȘme ouvert aux dieux. » Je fus initiĂ© dans un donjon, au bord du Danube, avec Marcius Turbo, mon compagnon dâarmes. Le poids du taureau sacrifiĂ© faillit faire crouler le plancher sur lequel je me tenais pour recevoir lâaspersion sanglante. Jâai fini par sĂ©vir contre ces sortes de sociĂ©tĂ© secrĂštes qui font courir un danger Ă lâĂtat sous des princes faibles mais jâavoue quâen prĂ©sence de lâennemi elles donnent Ă leurs adeptes une force quasi divine. Ces rĂȘves bizarres qui aujourdâhui parfois mâĂ©pouvantent, ne diffĂ©raient pas tellement des thĂ©ories dâHĂ©raclite sur lâidentitĂ© de lâarc et du but. Ils mâaidaient alors Ă tolĂ©rer la vie. La victoire et la dĂ©faite Ă©taient mĂȘlĂ©es ». ces fantassins daces, ces cavaliers sarmates, je les frappais dâautant plus aisĂ©ment que je mâidentifiais Ă eux. Mon corps abandonnĂ© sur le champ de bataille nâeĂ»t pas diffĂ©rĂ© du leur. Je tâavoue ici des pensĂ©es extraordinaires, qui comptent parmi les plus secrĂštes de ma vie, et une Ă©trange ivresse que je nâai jamais retrouvĂ©e exactement sous cette forme. Un certain nombre dâactions dâĂ©clat [âŠ] mâacquirent une rĂ©putation Ă Rome et une espĂšce de gloire Ă lâarmĂ©e. La plupart de mes prĂ©tendues prouesses nâĂ©taient dâailleurs que bravades inutiles ; jây 64 dĂ©couvre aujourdâhui, avec quelque honte, mĂȘlĂ©e Ă lâexaltation presque sacrĂ©e dont je parlais tout Ă lâheure, ma basse envie de plaire Ă tout prix et dâattirer lâattention sur moi. » Câest ainsi quâun jour dâautomne, je traversai Ă cheval un Danube gonflĂ© par les pluies avec un lourd harnachement. Cette pĂ©riode dâhĂ©roĂŻques folies mâa appris Ă distinguer les divers aspects du courage. Celui quâil me plairait de possĂ©der toujours serait glacĂ©, indiffĂ©rent, pur de toute excitation physique, impassible comme lâĂ©quanimitĂ© dâun dieu. Je ne me flatte pas dây avoir jamais atteint ». A lâĂąge oĂč jâĂ©tais encore, ce courage ivre entre insouciance cynique et dĂ©lire dâintrĂ©piditĂ©, persistait sans cesse sans souci de la mort qui lâobsĂšde aujourdâhui. Il serait facile de construire ce qui prĂ©cĂšde comme lâhistoire dâun lettrĂ© qui veut se faire pardonner ses livres. Mais ces perspectives simplifiĂ©es sont fausses. Des personnages divers rĂ©gnaient en moi tour Ă tour, aucun pour trĂšs longtemps, mais le tyran 65 tombĂ© regagnait vite le pouvoir. JâhĂ©bergeai ainsi lâofficier mĂ©ticuleux, fanatique de discipline, mais partageant gaiement avec ses hommes les privations de la guerre ; le mĂ©lancolique rĂȘveur des dieux ; lâamant prĂȘt Ă tout pour un moment de vertige ; le jeune lieutenant hautain qui se retire sous sa tente, Ă©tudie ses cartes Ă la lueur dâune lampe, et ne cache pas Ă ses amis son mĂ©pris pour la maniĂšre dont va le monde ; lâhomme dâĂtat futur. Mais nâoublions pas non plus lâignoble complaisant, qui pour ne pas dĂ©plaire, acceptait de sâenivrer Ă la table impĂ©riale ; le petit jeune homme tranchant de haut toutes les questions avec une assurance ridicule ; le beau parleur frivole, capable pour un bon mot de perdre un bon ami ; le soldat accomplissant avec une prĂ©cision machinale ses basses besognes de gladiateur. Et mentionnons aussi ce personnage vacant, sans nom, sans place dans lâhistoire, mais aussi moi que tous les autres, simple jouet des choses, pas plus et pas moins quâun corps, couchĂ© sur son lit de camp, distrait par une senteur, occupĂ© dâun souffle, vaguement attentif Ă quelque Ă©ternel bruit dâabeille. Mais, peu Ă peu, un nouveau venu entrait en fonctions, un directeur de troupe, un metteur en scĂšne. » A la longue, mes actes me formaient. Mes succĂšs militaires finirent par plaire Ă Trajan. Mes objections Ă ses 66 vues furent momentanĂ©ment oubliĂ©es en prĂ©sence du gĂ©nie quâil dĂ©ployait aux armĂ©es. PlacĂ© Ă la tĂȘte de la LĂ©gion Minervienne, je fus dĂ©signĂ© pour dĂ©truire les derniers retranchements de lâennemi dans la rĂ©gion des Portes de Fer. AprĂšs lâencerclement de la citadelle de SarmizĂ©gĂ©thuse, jâentrai Ă la suite de lâempereur dans la salle oĂč les conseillers du roi DĂ©cĂ©bale venaient de sâempoisonner je fus chargĂ© de la crĂ©mation des cadavres. Le mĂȘme soir, il passa Ă mon doigt lâanneau de diamants quâil tenait de Nerva et qui Ă©tait demeurĂ© plus ou moins le gage de la succession au pouvoir. Cette nuit-lĂ , je mâendormis content. » 67 POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans LycĂ©efTQpwpr.