Modernisationdes sites BODACC.fr, Journal-officiel.gouv.fr : vers un accĂšs simplifiĂ© aux donnĂ©es Ă©conomiques . Dans le prolongement de lâouverture des donnĂ©es via les API en 2021, la direction de lâinformation lĂ©gale et CommuniquĂ©s. Nouvelles parutions, nouveaux services, nouvelles dĂ©marches en ligne, informations administratives, partenariats.
RAPPORT ANNEXĂ1. Vers une justice simple, efficace, moderne, proche des Etat des Une rĂ©forme d'ensemble de l'institution judiciaire est devenue Simplifier la procĂ©dure pĂ©nale pour faciliter l'action des services enquĂȘteurs et de la justice, tout en veillant au respect des libertĂ©s Harmoniser la procĂ©dure civile et la rendre plus accessible pour le Un recentrage de la justice sur ses missions premiĂšres trancher les conflits et protĂ©ger les droits et libertĂ©s des Un dĂ©veloppement des modes alternatifs de rĂšglement des Une transformation numĂ©rique de la Une organisation judiciaire adaptĂ©e Ă ces Ă©volutions conjuguant proximitĂ© et Une justice plus Cette rĂ©forme doit redonner du souffle au fonctionnement de l' La conjonction de toutes ces rĂ©formes permet de redĂ©ployer des Un renouveau des mĂ©thodes de Des moyens humains et matĂ©riels pour amĂ©liorer la qualitĂ© de l'environnement de travail et l'accueil du Une recherche dĂ©terminĂ©e de l'efficacitĂ© de AmĂ©liorer la qualitĂ© et l'efficacitĂ© de la justice administrative2. Un service public de la justice plus protecteur et attentif aux plus dĂ©munis et aux personnes en Promouvoir l'accĂšs au Une aide juridictionnelle rationalisĂ©e et permettant Ă chacun d'avoir une dĂ©fense de Accompagner les victimes3. Un engagement sans faille pour mieux prĂ©venir la radicalisation et lutter contre le Mieux prĂ©venir la radicalisation dans les Ă©tablissements Renforcer la prise en charge Ă©ducative des jeunes radicalisĂ©s et des mineurs de retour de AmĂ©liorer encore l'efficacitĂ© de la justice Simplifier et amĂ©liorer le parcours procĂ©dural des victimes d'actes de terrorisme4. Des peines plus efficaces et mieux adaptĂ©es, des personnel confortĂ©s dans leurs Renforcer l'efficacitĂ© des Conforter la sĂ©curitĂ© et l'autoritĂ© des personnels et mieux reconnaĂźtre leurs mĂ©tiers et leurs Donner aux dĂ©tenus des conditions d'emprisonnement DĂ©velopper des alternatives Ă l'incarcĂ©ration et favoriser le suivi des PPSMJ5. La diversification et l'individualisation de la prise en charge des mineurs6. Une stratĂ©gie ministĂ©rielle de ressources humaines pour accompagner ces rĂ©formesRAPPORT ANNEXĂTrait d'union indispensable entre libertĂ© et sĂ©curitĂ©, la justice fonde le contrat social et forge l'esprit rĂ©publicain. De son bon fonctionnement dĂ©pend le caractĂšre harmonieux de la rĂ©gulation sociale. La justice est en consĂ©quence au centre des prĂ©occupations du prĂ©sente loi de programmation, annoncĂ©e par le Premier ministre dĂšs son discours de politique gĂ©nĂ©rale du 4 juillet 2017, garantit Ă la justice, dans la durĂ©e, des moyens pour lui permettre d'accomplir les rĂ©formes nĂ©cessaires Ă l'amĂ©lioration du service dĂ» Ă nos progression des crĂ©dits, inscrite dans la loi de programmation, de 24 % Ă horizon 2022 par rapport Ă la loi de finances pour 2017, traduit de maniĂšre concrĂšte la prioritĂ© donnĂ©e par le Gouvernement Ă la modernisation de la justice. DĂšs 2018, les crĂ©dits augmentent de 3,9 % et un effort significatif, Ă la hauteur des enjeux, est initiĂ© en matiĂšre de recrutements. Il se concrĂ©tise, sur la pĂ©riode 2019-2022, par la crĂ©ation de plus de 6 500 trajectoire ambitieuse est nĂ©anmoins soutenable pour les finances publiques. Partant du cadrage budgĂ©taire global de la loi de programmation des finances publiques pour les annĂ©es 2018 Ă 2022, la prĂ©sente loi de programmation pour la justice prĂ©cise l'effort supplĂ©mentaire requis par la nĂ©cessaire modernisation du service public de la justice, et en sĂ©curise les moyens. D'ici Ă 2022, la progression des crĂ©dits se dĂ©cline comme suit En milliards d'euros et en crĂ©dits de paiementMoyens de la mission justice HT2 + T2HCAS20182019202020212022Mission justice7,07,37,78,08,3La traduction en emplois de cet investissement sans prĂ©cĂ©dent s'Ă©chelonne de la maniĂšre suivante sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e En Ă©quivalents temps plein ETP20182019202020212022CrĂ©ation d'emplois de la mission justice1 1001 3001 6201 2601 220Disposer d'une trajectoire budgĂ©taire sĂ©curisĂ©e sur cinq ans permettra au ministĂšre de la justice de conduire rĂ©solument et sans Ă -coups les investissements d'ampleur indispensables, tant dans les domaines informatique qu'immobilier et d'accompagnement en matiĂšre de ressources humaines, pour Ă©voluer vers un service public moderne, davantage attentif aux besoins des justiciables qu'il accueille et plus respectueux encore des personnes qui lui sont Ă ces moyens en forte augmentation, le ministĂšre s'engage dans des rĂ©formes puissantes afin de redonner confiance au citoyen dans la capacitĂ© de la justice Ă rendre des jugements de qualitĂ©, dans des dĂ©lais maĂźtrisĂ©s, et Ă rĂ©insĂ©rer les personnes qu'elle rĂ©formes portĂ©es ici par le Gouvernement intĂ©ressent tout Ă la fois les procĂ©dures, les organisations et les outils du ministĂšre. Les plus structurantes de ces rĂ©formes sont le fruit des chantiers de la justice », lancĂ©s par le Premier ministre et la garde des sceaux le 6 octobre 2017. Au nombre de cinq, ces chantiers ont traitĂ© de la transformation numĂ©rique, de l'amĂ©lioration et de la simplification des procĂ©dures civile d'une part, pĂ©nale, d'autre part, de l'adaptation du rĂ©seau des juridictions, du sens et de l'efficacitĂ© des peines. Deux rĂ©fĂ©rents ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s sur chaque chantier afin de conduire une intense concertation avec les acteurs concernĂ©s. Plusieurs centaines d'auditions, l'envoi de questionnaires, une consultation numĂ©rique ont donnĂ© aux rĂ©fĂ©rents une matiĂšre riche pour faire des propositions d'Ă©volution souvent ambitieuses, toujours en rĂ©ponse aux attentes des acteurs consultĂ©s. Cette loi de programmation met ainsi en Ćuvre les propositions de niveau lĂ©gislatif qui ont Ă©tĂ© retenues pour concrĂ©tiser les ambitions d'une justice rĂ©novĂ©e. Il sera complĂ©tĂ© des textes rĂ©glementaires nĂ©cessaires Ă la conduite des rĂ©formes ainsi loi s'est Ă©galement attachĂ© Ă promouvoir la diversification des modes de prise en charge des mineurs auteurs d'infractions pĂ©nales en accompagnant la crĂ©ation de 20 centres Ă©ducatifs fermĂ©s et en promouvant de nouveaux modes de rĂ©ponses intĂšgre Ă©galement une autre prioritĂ© annoncĂ©e dans le programme du PrĂ©sident de la RĂ©publique la mise en Ćuvre d'un plan pĂ©nitentiaire » permettant, notamment, la crĂ©ation de nouvelles places de prison afin, notamment, de rĂ©pondre Ă terme Ă l'objectif d'encellulement de ces Ă©volutions fortes, rĂ©sultat d'une dĂ©marche de concertation de plus de cinq mois, permettra d'aller vers une justice simple, efficace, moderne, proche des gens I, de rendre le service public de la justice plus protecteur et attentif aux plus dĂ©munis et aux personnes en souffrance II, de consacrer un engagement sans faille pour mieux prĂ©venir la radicalisation et lutter contre le terrorisme III, de prononcer des peines plus efficaces et mieux adaptĂ©es tout en confortant les personnels dans leurs missions IV, de diversifier et d'individualiser la prise en charge des mineurs dĂ©linquants V. Une stratĂ©gie ministĂ©rielle des ressources humaines est dĂ©finie pour accompagner tous les personnels du ministĂšre dans cette transformation VI.1. Vers une justice simple, efficace, moderne, proche des Etat des lieuxLe constat d'une justice qui fonctionne de moins en moins bien est connu de tous et partagĂ©. Les dĂ©lais de jugement ne cessent de s'allonger en dĂ©pit de la mobilisation des magistrats et fonctionnaires. Ils sont, en 2016, Ă plus de 11 mois pour les affaires civiles dans les tribunaux de grande instance, Ă prĂšs de 14 mois en appel dont plus de 18 mois dans les chambres sociales, Ă 17 mois dans les conseils de prud' justice apparaĂźt souvent au justiciable comme un labyrinthe, avec une organisation Ă la lisibilitĂ© incertaine, des procĂ©dures difficilement intelligibles et des dĂ©cisions qui peuvent parfois sembler peu prĂ©dictibles voire difficilement comprĂ©hensibles. L'organisation judiciaire, en dĂ©calage avec celle des autres administrations de l'Etat, pose Ă©galement question pour la conduite de la politique publique de la justice qui nĂ©cessite une interaction Ă©troite avec les services de la police et de la gendarmerie ainsi qu'avec les prĂ©fets, les autres administrations de l'Etat et les collectivitĂ©s juridictions se plaignent souvent d'un manque de moyens. Des efforts importants ont Ă©tĂ© faits dans le budget 2018 pour augmenter de 9 % les crĂ©dits de fonctionnement desdites juridictions. Les charges Ă payer ont Ă©tĂ© significativement rĂ©duites en 2017. Toutefois, un effort de long terme, au travers d'une action structurelle, est indispensable pour amĂ©liorer durablement la situation des du quotidien de travail est une attente trĂšs forte des magistrats et des fonctionnaires. La mise Ă disposition d'Ă©quipements et d'applications informatiques modernes, rĂ©pondant aux besoins de mobilitĂ© et permettant de gagner en efficacitĂ©, constitue une demande rĂ©currente, Ă©galement remontĂ©e de la consultation numĂ©rique rĂ©alisĂ©e auprĂšs des agents du ministĂšre dans le cadre du chantier relatif Ă la transformation numĂ©rique. Le besoin de formation et d'un soutien informatique renforcĂ© est aussi dĂ©matĂ©rialisation s'impose comme un besoin pour les justiciables et les partenaires de la justice qui souhaitent saisir et communiquer avec elle en ligne, comme ils le font dĂ©sormais avec la plupart des services publics. Le ministĂšre doit s'engager rĂ©solument dans la dĂ©marche de l'Etat-plateforme, tout en garantissant aux publics Ă©loignĂ©s du numĂ©rique un accĂšs proche et de Ă ces constats, la rĂ©forme est urgente car la confiance du citoyen dans la justice, instance privilĂ©giĂ©e de rĂ©gulation des relations sociales et pilier dĂ©terminant de la dĂ©mocratie, est Ă©moussĂ©e. La lassitude des magistrats et fonctionnaires, soucieux de rendre un service public de qualitĂ©, s'exprime de plus en plus Une rĂ©forme d'ensemble de l'institution judiciaire est devenue nĂ©cessaireLa loi de programmation pour la justice prĂ©voit une vĂ©ritable remise Ă niveau des moyens des juridictions. 832 emplois seront créés et les gains d'emplois dĂ©gagĂ©s par les rĂ©formes seront intĂ©gralement redĂ©ployĂ©s vers les les moyens ne constituent pas Ă eux seuls une rĂ©ponse suffisante et ne sont lĂ©gitimes, dans un contexte budgĂ©taire contraint, que s'ils permettent une transformation de la loi de programmation dĂ©veloppe cette ambition en simplifiant tout Ă la fois la procĂ©dure pĂ©nale et la procĂ©dure civile, en organisant la dĂ©judiciarisation des demandes dont la satisfaction sera plus rapide et certaine par des services administratifs ou des professions rĂ©glementĂ©es tout en maintenant la possibilitĂ© d'une contestation devant le juge, en dĂ©veloppant des modes alternatifs de rĂšglement des litiges, en donnant les moyens d'une vĂ©ritable transformation numĂ©rique de la justice et en proposant une approche modernisĂ©e de l'organisation du travail Simplifier la procĂ©dure pĂ©nale pour faciliter l'action des services enquĂȘteurs et de la justice, tout en veillant au respect des libertĂ©s fondamentalesAfin de rĂ©pondre aux lĂ©gitimes attentes de nos concitoyens qui aspirent Ă une justice plus accessible, plus proche et plus rapide dans le traitement de leurs requĂȘtes ou de leur situation, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de faciliter le travail quotidien de tous les acteurs de la chaĂźne pĂ©nale. Il s'agit ici d'amplifier l'effort de simplification dĂ©jĂ engagĂ© mais dont les rĂ©sultats paraissent encore ainsi Ă©tĂ© retenues dans la loi de programmation des mesures concrĂštes, dont l'objectif n'est pas de rĂ©former en profondeur l'architecture de notre procĂ©dure pĂ©nale mais de faciliter l'action des magistrats, des fonctionnaires de justice, des services enquĂȘteurs, sans jamais porter atteinte aux exigences conventionnelles et simplifications proposĂ©es concernent les diffĂ©rentes phases de la procĂ©dure pĂ©nale, qu'il s'agisse de la phase d'investigation enquĂȘte et instruction ou de ses suites judiciaires alternatives aux poursuites, poursuites et jugement.Les simplifications envisagĂ©es pour la phase d'investigation portent notamment sur l'uniformisation du recours aux interceptions tĂ©lĂ©phoniques et aux autres techniques spĂ©ciales d'enquĂȘte, sur la suppression d'autorisations prĂ©alables Ă certaines actions des officiers de police judiciaire ou sur la possibilitĂ© de les dĂ©lĂ©guer Ă des agents de police judiciaire, ainsi que sur l'information est Ă©galement prĂ©vu de modifier les rĂšgles relatives Ă la garde Ă vue afin d'en rendre le traitement moins lourd. La loi de programmation pour la justice ne modifie pas l'Ă©conomie du rĂ©gime actuel de la garde Ă vue et maintient des garanties strictes en termes de protection des simplifications des suites judiciaires proposĂ©es par la loi s'effectuent au travers de la fusion de la transaction et de la composition pĂ©nales, de l'extension de la forfaitisation d'un certain nombre de dĂ©lits dont l'usage de stupĂ©fiants, de l'extension de l'ordonnance pĂ©nale et des dĂ©cisions pouvant intervenir dans le cadre de la procĂ©dure de comparution avec reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ©, de l'extension de la compĂ©tence du juge unique, de la rationalisation de la procĂ©dure devant la cour d'assises et de la possibilitĂ© de regrouper toutes les procĂ©dures en cours visant un mĂȘme prĂ©venu devant le tribunal d'accroĂźtre plus encore la qualitĂ© et la cĂ©lĂ©ritĂ© du jugement, est Ă©galement prĂ©vue la crĂ©ation d'une procĂ©dure de comparution diffĂ©rĂ©e. ProcĂ©dure intermĂ©diaire entre la comparution immĂ©diate et l'information judiciaire, elle permet le recours Ă des mesures coercitives prĂ©alables fixĂ©es par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention dĂ©tention provisoire, contrĂŽle judiciaire, assignation Ă rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique, pendant un temps limitĂ© deux mois maximum afin de permettre le retour des rĂ©sultats d'investigations dĂ©jĂ ordonnĂ©es ainsi que, pour les parties, la possibilitĂ© de solliciter une demande d' il est prĂ©vu d'expĂ©rimenter dans plusieurs ressorts pendant trois ans une cour criminelle, qui jugera en premier ressort les crimes commis par des majeurs et punis d'une peine de 20 ans de rĂ©clusion criminelle au plus, en substitution de la cour d'assises. Cette cour composĂ©e uniquement de magistrats permettra un audiencement plus rapide des affaires tout en garantissant la qualitĂ© des Harmoniser la procĂ©dure civile et la rendre plus accessible pour le justiciableIl existe actuellement une multiplicitĂ© de procĂ©dures en matiĂšre civile, diffĂ©rentes entre le tribunal de grande instance et le tribunal d'instance, variables selon la nature du contentieux. Ces procĂ©dures sont en outre portĂ©es par des systĂšmes d'information sĂ©parĂ©s, souvent trĂšs anciens, et reposant sur des bases locales. En dĂ©pit des efforts d'information dĂ©jĂ entrepris avec la crĂ©ation du site internet et du dĂ©veloppement dans les tribunaux de services d'accueil unique du justiciable SAUJ, la procĂ©dure civile reste inaccessible pour la plupart des justiciables du fait de sa complexitĂ© et de son absence de simplification, pour les justiciables, de ces modes et procĂ©dures distincts de saisine doit ĂȘtre est donc d'Ă©voluer progressivement vers deux types de procĂ©dure selon la nature du contentieux une procĂ©dure orale sans reprĂ©sentation obligatoire pour les contentieux les plus simples, une procĂ©dure Ă©crite avec reprĂ©sentation obligatoire pour les autres contentieux. Le contentieux traitĂ© actuellement dans les tribunaux d'instance doit rester sans reprĂ©sentation obligatoire pour faciliter l'accĂšs au juge. L'orientation retenue consiste Ă Ă©tendre la reprĂ©sentation obligatoire Ă certains contentieux devant le tribunal de grande instance et la cour d'appel pour assurer un meilleur conseil au justiciable, Ă l'exception de certains contentieux dits de proximitĂ© concernant souvent les publics les plus fragiles surendettement, instances modificatives en matiĂšre familiale, baux d'habitation, crĂ©dit Ă la consommation, sĂ©curitĂ© sociale.Le seuil de 10 000 ⏠en-dessous duquel il est possible de saisir le juge d'instance sans avocat est maintenu. En revanche, la reprĂ©sentation obligatoire devant le juge de l'exĂ©cution serait Ă©tendue lorsque le litige est supĂ©rieur Ă ce mĂȘme seuil. Il en va de mĂȘme pour l'ensemble des appels, sauf contentieux particuliers tenant par exemple au surendettement ou aux appels prud'homaux. Enfin, la reprĂ©sentation obligatoire serait encore Ă©tendue Ă plusieurs contentieux complexes ou trĂšs sensibles comme les litiges relatifs aux Ă©lections professionnelles. En revanche, l'absence de reprĂ©sentation obligatoire par avocat serait maintenue devant les tribunaux paritaires des baux ruraux, tout comme devant les conseils de prud'hommes. En premiĂšre instance et en appel, il serait rappelĂ© que les autoritĂ©s administratives parties Ă l'instance maisons dĂ©partementales des personnes handicapĂ©es ou prĂ©sidents des conseils dĂ©partementaux ont la possibilitĂ© d'ĂȘtre reprĂ©sentĂ©es par un de leurs d'unification du contentieux de l'aide sociale et de la sĂ©curitĂ© sociale est poursuivie par la suppression de la distinction entre le contentieux gĂ©nĂ©ral et le contentieux technique, devenue obsolĂšte au regard de la compĂ©tence donnĂ©e aux tribunaux de grande instance spĂ©cialement dĂ©signĂ©s Ă compter du 1er janvier simplification des procĂ©dures se traduit Ă©galement dans la procĂ©dure de divorce, avec un seul acte de saisine, en principe sans indication du fondement de la demande et avec une phase procĂ©durale unique au cours de laquelle pourront ĂȘtre prononcĂ©es, Ă l'issue d'une audience, des mesures provisoires, sauf si les parties y renoncent. L'exĂ©cution forcĂ©e des dĂ©cisions du juge aux affaires familiales est confiĂ©e au parquet. Un tribunal de grande instance Ă compĂ©tence nationale sera Ă©galement spĂ©cialement dĂ©signĂ© pour assurer le traitement des requĂȘtes en injonction de payer, Ă l'exception de celles relevant du tribunal de commerce. Le crĂ©ancier devra saisir cette juridiction nationale par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e, Ă l'exception des personnes physiques agissant sans mandataire Ă des fins non professionnelles et des requĂ©rants en injonction de payer europĂ©enne, qui pourront la saisir par voie papier. Les oppositions seront formĂ©es auprĂšs du tribunal spĂ©cialement dĂ©signĂ©, qui connaĂźtra de celles tendant exclusivement Ă l'obtention de dĂ©lais de paiement et orientera les autres demandes vers les tribunaux territorialement modalitĂ©s de ces procĂ©dures devront ĂȘtre harmonisĂ©es avec un acte de saisine unique, en ligne sauf pour les justiciables ne disposant pas d'outil de communication numĂ©rique, la gĂ©nĂ©ralisation de la signification par acte d'huissier, ce qui dĂ©chargera les greffes des tĂąches de convocation, le dĂ©veloppement de la procĂ©dure de mise en Ă©tat participative, la possibilitĂ© de statuer sans audience avec l'accord des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution seront enfin modernisĂ©es pour les rendre plus rapides et plus efficaces. Ainsi, dans les procĂ©dures de saisie-attribution et de saisie conservatoire des crĂ©ances de sommes d'argent, les actes de saisie ne seront plus transmis aux Ă©tablissements bancaires que par la voie Ă©lectronique. Les procĂ©dures de saisie immobiliĂšre et d'expulsion seront Ă©galement modifiĂ©es pour soulager les juridictions de tĂąches inutiles et pour amĂ©liorer l'efficacitĂ© de ces procĂ©dures tout en prĂ©servant les droits des plupart de ces Ă©volutions sont de niveau rĂ©glementaire et ne nĂ©cessitent pas de disposition dans cette loi. En revanche, le calendrier de leur mise en Ćuvre sera dĂ©terminĂ© en lien avec celui de l'Ă©volution de l'organisation judiciaire et celui du dĂ©veloppement des applications informatiques Un recentrage de la justice sur ses missions premiĂšres trancher les conflits et protĂ©ger les droits et libertĂ©s des citoyensDepuis plusieurs annĂ©es, la tendance est Ă l'octroi de nouvelles compĂ©tences au juge. Cette tendance s'inscrit en partie dans une dynamique de meilleure protection des droits et libertĂ©s des justiciables. Mais il s'agit aussi souvent d'une facilitĂ© pour le lĂ©gislateur quand il a besoin de l'intervention d'un tiers de confiance dans une procĂ©dure. La loi relative Ă la modernisation de la justice du XXIe siĂšcle a rĂ©alisĂ© une premiĂšre Ćuvre utile de recentrage du juge sur ses missions principales en ouvrant notamment la possibilitĂ© de divorcer par acte d'avocat quand les parties en sont d' loi de programmation pour la justice s'attaque pour sa part Ă un autre domaine emblĂ©matique la rĂ©forme de la protection juridique des majeurs protĂ©gĂ©s, dont le rapport de la Cour des comptes de 2016 a montrĂ© la trop faible efficience. En outre, la charge de travail pesant sur les juridictions ne permet pas aux magistrats et aux greffiers d'assurer toute la plĂ©nitude de la mission de contrĂŽle des mesures de protection juridique qui leur est confĂ©rĂ© par la loi. En consĂ©quence, plusieurs mesures seraient envisagĂ©es. En premier lieu, il s'agirait d'allĂ©ger le contrĂŽle a priori du juge sur certains actes de gestion patrimoniale. En deuxiĂšme lieu, il s'agirait de faciliter le recours Ă l'habilitation familiale, en Ă©tendant son champ d'application Ă l'assistance et en crĂ©ant une passerelle avec les mesures de protection judiciaire, tout en posant clairement le principe de la primautĂ© du mandat de protection future sur tout autre dispositif de reprĂ©sentation. En troisiĂšme et dernier lieu, il s'agirait de garantir un contrĂŽle effectif de la gestion du budget de la tutelle, en renforçant l'obligation de remettre dĂšs l'ouverture de la mesure l'inventaire des biens meubles du majeur protĂ©gĂ©, par nature volatiles, un dĂ©lai plus long Ă©tant laissĂ© pour l'inventaire des autres biens. Lorsque le juge l'estime nĂ©cessaire, il peut dĂ©signer, dĂšs le prononcĂ© de la mesure, un commissaire-priseur judiciaire, un huissier de justice ou un notaire pour procĂ©der Ă l'inventaire mobilier. Un nouveau rĂ©gime de contrĂŽle des comptes de gestion le contrĂŽle interne par les organes de la procĂ©dure - gratuit - devient le principe, un professionnel qualifiĂ© intervenant en cas de patrimoine important ou lorsque le contrĂŽle interne ne peut ĂȘtre organisĂ©. La dispense de contrĂŽle des comptes de gestion, actuellement rĂ©servĂ©e aux seuls tuteurs familiaux, est Ă©largie aux tuteurs professionnels, dont l'activitĂ© est soumise Ă un strict contrĂŽle administratif par ailleurs. Enfin, les droits fondamentaux des majeurs protĂ©gĂ©s sont renforcĂ©s en les autorisant Ă prendre seuls la dĂ©cision de se marier ou de se pacser, en leur donnant accĂšs au divorce acceptĂ© prĂ©vu Ă l'article 233 du code civil et non plus seulement aux divorces contentieux, et en faisant du droit de vote personnel des majeurs protĂ©gĂ©s le principe, tout en garantissant le respect de la sincĂ©ritĂ© du de la rĂ©forme des tutelles, d'autres voies innovantes de dĂ©judiciarisation sont poursuivies une expĂ©rimentation pourrait confier aux organismes dĂ©biteurs des prestations familiales la fixation de la rĂ©vision des pensions alimentaires selon un barĂšme national, en fonction de documents Ă©changĂ©s contradictoirement ; les modalitĂ©s de dĂ©livrance des apostilles doivent ĂȘtre modernisĂ©es pour dĂ©charger les parquets gĂ©nĂ©raux d'une tĂąche purement administrative. Il est Ă©galement prĂ©vu d'uniformiser les rĂšgles rĂ©gissant les actes de notoriĂ©tĂ© Ă©tablis dans diverses matiĂšres en les transfĂ©rant tous au notaire et de dĂ©judiciariser le recueil du consentement Ă l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation avec l'intervention d'un tiers donneur, en le confiant au seul notaire. Par souci de cohĂ©rence, ces dispositions sont accompagnĂ©es de la mĂȘme dĂ©judiciarisation du recueil du consentement s'agissant de l'accueil d'embryon. La suppression de l'homologation des changements de rĂ©gime matrimonial en prĂ©sence d'enfants mineurs est proposĂ©e. Enfin, la rĂ©partition des fonds versĂ©s par l'employeur dans le cas des saisies des rĂ©munĂ©rations sera transfĂ©rĂ©e Ă la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, favorisant une gestion plus efficace de ces fonds et une diminution des sommes maniĂ©es par les rĂ©gies d'avances et de recettes des tribunaux. Les sommes dont la consignation est ordonnĂ©e par les tribunaux de grande instance ou par les cours d'appel au titre d'une expertise seront Ă©galement versĂ©es Ă la Caisse de dĂ©pĂŽts et Un dĂ©veloppement des modes alternatifs de rĂšglement des litigesLes modes alternatifs de rĂšglement des litiges doivent continuer Ă se dĂ©velopper pour allĂ©ger l'activitĂ© des juridictions mais, surtout pour favoriser des modalitĂ©s plus apaisĂ©es et plus rapides de rĂšglement des diffĂ©rends pour les citoyens. La loi relative Ă la modernisation de la justice du XXIe siĂšcle a d'ores et dĂ©jĂ rendu systĂ©matique le recours prĂ©alable au conciliateur pour les litiges de moins de 4 000 âŹ. La loi de finances pour 2016, mise en application par le dĂ©cret n° 2016-1876 du 27 dĂ©cembre 2016, a solvabilisĂ© le recours Ă la mĂ©diation pour les bĂ©nĂ©ficiaires de l'aide juridictionnelle en crĂ©ant une aide Ă la mĂ©diation, en cas de mĂ©diation judiciaire ou de mĂ©diation conventionnelle homologuĂ©e par le juge, et en Ă©tendant la rĂ©tribution des avocats en cas de mĂ©diation. La loi de programmation pour la justice va plus loin en prĂ©voyant que le juge pourra plus largement enjoindre de rencontrer un mĂ©diateur pour une information sur l'objet et le dĂ©roulement d'une mĂ©diation. Elle Ă©tend Ă©galement la tentative de rĂ©solution amiable prĂ©alable obligatoire aux litiges portĂ©s dorĂ©navant devant le tribunal de grande instance lorsque la demande n'excĂšde pas un montant dĂ©fini par dĂ©cret en Conseil d'Etat ou lorsqu'elle a trait Ă un conflit de de tentative de mĂ©diation familiale prĂ©alable obligatoire introduite par la loi de modernisation de la justice du XXIe siĂšcle sera poursuivie, avant le cas Ă©chĂ©ant d'ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă partir de 2020, si ses rĂ©sultats sont promouvoir le recours aux modes alternatifs de rĂšglement des litiges, il est nĂ©cessaire d'Ă©tendre l'offre en la matiĂšre tout en veillant Ă sa qualitĂ©. Il convient Ă cet effet d'encadrer les obligations pesant sur les prestataires offrant en ligne des services d'aide Ă la rĂ©solution amiable du litige, de prĂ©voir les sanctions pĂ©nales applicables en cas d'inobservation de certaines obligations et de proposer une certification promotion des modes alternatifs de rĂšglement des litiges s'appuiera sur une progression des moyens dĂ©diĂ©s Ă la mĂ©diation et aux espaces de rencontre sur le quinquennat, la montĂ©e en puissance de l'aide Ă la mĂ©diation introduite par dĂ©cret en 2016, et le recrutement de conciliateurs, mieux rĂ©tribuĂ©s pour leurs Une transformation numĂ©rique de la justicePour bĂątir, avant 2022, un vĂ©ritable service public numĂ©rique de la justice, qui permette Ă l'ensemble des usagers de gĂ©rer en ligne leurs procĂ©dures et leurs dĂ©marches, et aux magistrats et agents du ministĂšre de bĂ©nĂ©ficier d'applicatifs et d'outils de travail adaptĂ©s, rĂ©duisant les tĂąches rĂ©pĂ©titives et de faible valeur ajoutĂ©e, un effort inĂ©galĂ© sera engagĂ©, qui portera sur trois axes L'adaptation du socle technique le renforcement des rĂ©seaux du ministĂšre doit permettre de les sĂ©curiser et de tripler, au minimum, les dĂ©bits offerts, en commençant dĂšs 2018 et en couvrant la totalitĂ© des sites d'ici 2020, tout en poursuivant la migration vers la tĂ©lĂ©phonie IP ; les magistrats et agents bĂ©nĂ©ficieront d'outils rĂ©pondant aux exigences de leur mĂ©tier, en matiĂšre de tĂ©lĂ©phonie sĂ©curisĂ©e ou d'outils de communication mobiles, en veillant dĂ©sormais Ă homogĂ©nĂ©iser le parc d'Ă©quipements et ses modalitĂ©s de renouvellement ; les juridictions et services du ministĂšre seront dotĂ©s d'outils permettant le dĂ©veloppement d'Ă©changes sĂ©curisĂ©s mise en service dĂšs 2018 d'une plateforme d'Ă©change de documents volumineux, dispositif permettant l'envoi de LRAR par voie Ă©lectronique, consolidation du dispositif de visio-confĂ©rence et facilitant le travail quotidien au profit des magistrats et agents comme des justiciables eux-mĂȘmes poursuite du dĂ©ploiement des centres d'appel permanence parquet, outils de prise de rendez-vous en ligne et de signalĂ©tique dynamique dans les juridictionsâŠ.- Les applications du ministĂšre Ă©volueront pour permettre une gĂ©nĂ©ralisation de la communication Ă©lectronique et de la gestion en ligne des procĂ©dures et des dĂ©marches. DĂšs 2018, le dĂ©ploiement du portail des SAUJ et du portail des justiciables permettra de connaĂźtre, en ligne, l'Ă©tat d'avancement des procĂ©dures aussi bien pĂ©nales que civiles, quelle que soit la juridiction territorialement compĂ©tente ; l'opportunitĂ© de saisir la juridiction en ligne, pour certains contentieux dans un premier temps, sera effective Ă la fin de l'annĂ©e 2018 ; le travail des juridictions sera facilitĂ©, notamment par la poursuite du dĂ©ploiement de l'application CassiopĂ©e aux juridictions d'appel et le dĂ©ploiement d'outils industrialisĂ©s Ă partir d'expĂ©rimentations locales ; les demandes d'extraits de casier judiciaire seront totalement gĂ©rĂ©es en 2019, une nouvelle application permettra Ă©galement de gĂ©rer en ligne l'ensemble de la procĂ©dure d'aide juridictionnelle et les possibilitĂ©s de communication Ă©lectronique seront Ă©tendues Ă la totalitĂ© des dĂ©ploiement de nouvelles applications, Ă compter de 2020, en matiĂšre civile projet Portalis comme en matiĂšre pĂ©nale projet ProcĂ©dure pĂ©nale numĂ©rique, conduit conjointement avec le ministĂšre de l'intĂ©rieur, dĂ©veloppĂ©es en intĂ©grant les exigences de l'Etat-plateforme et d'interopĂ©rabilitĂ© avec l'ensemble des partenaires du service public de la justice, permettra une gestion entiĂšrement numĂ©rique des procĂ©dures, oĂč chacun des acteurs de celle-ci pourra accĂ©der, en fonction de ses droits, Ă un dossier numĂ©rique partagĂ©. Les applications du ministĂšre seront dĂ©cloisonnĂ©es, dans le respect des principes de confidentialitĂ© propre Ă chacun des domaines concernĂ©s, favorisant ainsi le suivi et la gestion des parcours individuels, tout en allĂ©geant les tĂąches des agents. Ces Ă©volutions concerneront les juridictions, mais Ă©galement la protection judiciaire de la jeunesse programme Parcours et l'administration pĂ©nitentiaire gestion des dĂ©tenus, numĂ©rique en dĂ©tention, renseignement pĂ©nitentiaireâŠ.Le soutien aux utilisateurs et l'accompagnement du changement le dispositif de soutien aux utilisateurs internes au ministĂšre sera substantiellement renforcĂ© et rationalisĂ© et le dĂ©ploiement d'applications nouvelles s'accompagnera d'actions de formation et d'appui Ă la conduite du changement Ă la mesure de l'importance des Ă©volutions programmĂ©es et de la place dĂ©sormais confĂ©rĂ©e aux applications informatiques dans le travail quotidien. La mise en place d'un vĂ©ritable service public numĂ©rique de la justice devra Ă©galement s'accompagner d'une assistance aux usagers de ce service public, y compris en veillant Ă l'accueil, dans le rĂ©seau des juridictions et de l'accĂšs au droit, mais aussi en partenariat avec l'ensemble des acteurs mobilisables Ă cet effet, des usagers les plus Ă©loignĂ©s du transformation numĂ©rique offre l'opportunitĂ© unique de rendre notre justice accessible trĂšs simplement, Ă tous, de rendre des dĂ©cisions plus rapidement, de rĂ©duire les distances gĂ©ographiques, d'introduire de la transparence sur l'avancĂ©e des procĂ©dures. La rĂ©ussite de cette transformation, qui irrigue toutes les structures et toutes les activitĂ©s du service public de la justice, conditionne en bonne partie le succĂšs des autres pourquoi le pilotage de la transformation numĂ©rique est renforcĂ©, placĂ© sous l'Ă©gide d'un comitĂ© stratĂ©gique prĂ©sidĂ© par la ministre. L'accroissement substantiel des moyens consacrĂ©s au virage numĂ©rique sera de la sorte dirigĂ©, orientĂ© et suivi Ă haut niveau. Il convient, en effet, d'encadrer strictement et d'ĂȘtre en capacitĂ© de rendre compte du caractĂšre optimal des choix d'utilisation des crĂ©dits d'investissement spĂ©cifiquement dĂ©volus au plan de transformation numĂ©rique, qui s'Ă©lĂšveront Ă 530 M⏠sur la pĂ©riode de doter le service des systĂšmes d'information et de communication du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral des capacitĂ©s de conduire et de mettre en Ćuvre opĂ©rationnellement cette rĂ©volution numĂ©rique, 260 recrutements supplĂ©mentaires seront rĂ©alisĂ©s sur cette mĂȘme pĂ©riode. Cet effort sur le programme 310 Conduite et pilotage de la politique de la justice » s'ajoute aux moyens par ailleurs consacrĂ©s Ă cette prioritĂ© par chacun des autres programmes de la mission Une organisation judiciaire adaptĂ©e Ă ces Ă©volutions conjuguant proximitĂ© et compĂ©tenceL'organisation judiciaire doit ĂȘtre plus lisible et plus efficace et s'adapter aux rĂ©formes de simplification des procĂ©dures engagĂ©es et Ă la transformation numĂ©rique engagĂ©e. Il est devenu nĂ©cessaire de repenser l'organisation des juridictions tant la rĂ©partition des contentieux entre les juridictions, notamment en premiĂšre instance, est devenue illisible pour les conduire la rĂ©flexion en ce domaine, la dĂ©marche adoptĂ©e a Ă©tĂ© celle de la concertation. Une mission a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă Dominique Raimbourg et Philippe Houillon qui ont auditionnĂ© plus de 200 personnes. La concertation menĂ©e par les rĂ©fĂ©rents a permis de montrer que cette adaptation Ă©tait nĂ©cessaire mais qu'elle devait accompagner une Ă©volution portĂ©e par les acteurs de les implantations judiciaires actuelles seront maintenues pour rĂ©pondre au besoin de proximitĂ© et d'accessibilitĂ© de la d'amĂ©liorer la lisibilitĂ© de la rĂ©partition des contentieux en premiĂšre instance et pour rĂ©pondre aux besoins de spĂ©cialisation des magistrats dans les domaines les plus complexes, la loi prĂ©voit que le contentieux civil des actuels tribunaux d'instance relĂšve de la compĂ©tence du tribunal de grande instance qui deviendra ainsi la juridiction de droit commun en premiĂšre instance, sous la nouvelle dĂ©nomination de tribunal garantir un maillage territorial rĂ©pondant aux besoins de proximitĂ© et garantissant l'accĂšs de tous Ă la justice, le tribunal judiciaire pourra comprendre en dehors de son siĂšge une ou plusieurs chambres, correspondant Ă la localisation des actuels tribunaux d'instance, dont les compĂ©tences seront fixĂ©es par dĂ©cret pour rĂ©pondre au mieux au besoin de justice dans chacun des territoires concernĂ©s. Au-delĂ d'un socle de compĂ©tence commun Ă l'ensemble de ces chambres, les chefs de cours, aprĂšs avis conjoint des chefs de juridictions, prĂ©sidents et procureurs de la RĂ©publique, pourront leur attribuer un ou plusieurs contentieux supplĂ©mentaires afin de prendre en compte la rĂ©alitĂ© des bassins Ă©conomique et sociologique de leur ressort, renforçant ainsi la justice de n'y aura donc aucun Ă©loignement de la justice du quotidien pour le justiciable et aucune dĂ©sertification du les dĂ©partements dans lesquels sont implantĂ©s plusieurs tribunaux judiciaires, la multiplicitĂ© des interlocuteurs judiciaires vis-Ă -vis des services et administrations de l'Etat peut nuire Ă l'efficacitĂ© des politiques menĂ©es, notamment en matiĂšre pĂ©nale et affaiblir la position de l'institution judiciaire dans la conduite de politiques partenariales. Pour remĂ©dier Ă cette situation, tout en prĂ©servant l'implantation actuelle des tribunaux judiciaires, il est envisagĂ© d'offrir la possibilitĂ© au procureur gĂ©nĂ©ral de dĂ©signer un des procureurs de la RĂ©publique du dĂ©partement pour reprĂ©senter, sous son autoritĂ©, l'ensemble des parquets dans le cadre de leurs relations avec les autoritĂ©s administratives du dĂ©partement et d'assurer la coordination des activitĂ©s s'y ces mĂȘmes dĂ©partements, certains tribunaux judiciaires pourraient se voir confier par dĂ©cret, sur proposition des chefs de cour et aprĂšs avis des chefs de juridiction concernĂ©s, des contentieux spĂ©cialisĂ©s sur l'ensemble du ressort. En matiĂšre pĂ©nale, il est prĂ©vu la possibilitĂ© de regrouper au sein d'une seule juridiction du dĂ©partement certains magistrats spĂ©cialisĂ©s, juge de l'application des peines et juges d'instruction. Ces Ă©volutions nĂ©cessaires permettront de garantir une justice de qualitĂ© pour les citoyens, notamment en garantissant une meilleure spĂ©cialisation des juges dans les matiĂšres les plus faciliteront Ă©galement l'harmonisation de la jurisprudence sur le ressort d'un dĂ©partement en matiĂšre civile comme en matiĂšre pĂ©nale, offrant plus de prĂ©visibilitĂ© pour les justiciables. Enfin, elles visent Ă remĂ©dier Ă l'isolement de certains juges, intervenant ponctuellement dans des domaines complexes sans capacitĂ© d'Ă©change sur les pratiques et la jurisprudence et sans Ă©quipe autour de lui dĂ©diĂ©e au traitement de certains des chefs de juridiction et des chefs de cours au plus prĂšs des rĂ©alitĂ©s judiciaires de leur ressort est essentielle pour garantir une parfaite adĂ©quation entre les besoins de justice et la rĂ©partition des spĂ©cialisations et il leur appartiendra en ce domaine de proposer Ă la garde des Sceaux l'organisation judiciaire la plus efficace dans chacun des dĂ©partements appel, le besoin de proximitĂ© doit s'apprĂ©hender diffĂ©remment au regard notamment de la reprĂ©sentation obligatoire des justiciables. Cependant, il est nĂ©cessaire d'Ă©viter un trop fort Ă©loignement des auxiliaires de justice et des justiciables des cours d'appel. Ainsi, l'ensemble des implantations actuelles des cours sera garantir la visibilitĂ© et l'efficacitĂ© de l'institution judiciaire face Ă ses interlocuteurs institutionnels, dont certains ont adaptĂ© leur organisation sur celle des rĂ©gions administratives, une coordination plus efficace des politiques menĂ©es par chacune des cours doit ĂȘtre mise en Ćuvre tout en prĂ©servant le maillage actuel des cours sur le par expĂ©rimentation en ce domaine permettra d'Ă©valuer, avant toute gĂ©nĂ©ralisation, l'efficacitĂ© d'un dispositif de coordination et d'animation sur un ressort Ă©largi Ă plusieurs cours et le pĂ©rimĂštre des compĂ©tences Ă attribuer, par voie rĂ©glementaire, Ă certains des chefs de cour dĂ©signĂ©s dans ces nouvelles fonctions. La concertation locale, tant interne Ă l'institution judiciaire qu'avec les partenaires institutionnels de l'autoritĂ© judiciaire et les auxiliaires de justice, doit permettre de mesurer au plus prĂšs des rĂ©alitĂ©s locales l'efficacitĂ© d'une rĂ©forme de la gouvernance des cours au sein d'une rĂ©gion la mĂȘme maniĂšre, et pour rĂ©pondre aux besoins de justice et de spĂ©cialisation dans certaines matiĂšres, il appartiendra, dans le cadre de cette expĂ©rimentation aux chefs de cour dĂ©signĂ©s de proposer une rĂ©partition des contentieux rĂ©pondant au mieux aux attentes des accompagner ces Ă©volutions, une enveloppe de plus de 400 M⏠sera consacrĂ©e aux investissements immobiliers, Ă l'amĂ©lioration du fonctionnement des juridictions, Ă la rĂ©forme des TASS et des TCI et aux mesures d'accompagnement des rĂ©organisations qui dĂ©couleront de l'adaptation du rĂ©seau des Une justice plus prĂ©visibleIl convient en premier lieu de donner une portĂ©e concrĂšte aux dispositions de la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une RĂ©publique numĂ©rique, prĂ©voyant la mise Ă disposition du public, Ă titre gratuit, des dĂ©cisions de justice, dans le respect de la vie privĂ©e des personnes et en prĂ©venant les risques de rĂ©-identification. ConformĂ©ment aux prĂ©conisations du rapport remis Ă la garde des sceaux, le 9 janvier 2018, par la mission d'Ă©tude et de prĂ©figuration de l'open data des dĂ©cisions de justice, cette mise Ă disposition devra respecter un principe d'une occultation des Ă©lĂ©ments d'identification des personnes mentionnĂ©es dans la dĂ©cision et sera confiĂ©e aux cours suprĂȘmes de l'ordre administratif et de l'ordre judiciaire. Elle devra s'accompagner d'une rĂ©gulation des algorithmes qui exploitent les donnĂ©es issues de dĂ©cisions, afin d'assurer une transparence sur les mĂ©thodologies mises en Ćuvre. Le profilage des magistrats et des fonctionnaires du greffe sera Ă©galement interdit afin de ne pas porter atteinte au bon fonctionnement de la service public de la justice doit Ă©galement mettre en capacitĂ© l'ensemble de ses usagers, mais aussi de ses acteurs, de mieux mesurer l'Ă©volution de son activitĂ© et de la qualitĂ© du service rendu. Le systĂšme d'information dĂ©cisionnel du ministĂšre Ă©voluera pour fournir, au niveau national comme au niveau local, des outils efficaces d'analyse et de pilotage de l'activitĂ©. Les usagers devront pouvoir accĂ©der en ligne Ă une information pratique nourrie, enrichissant ce qui figure dĂ©jĂ sur le site accessibilitĂ© des juridictions, pĂ©dagogie des procĂ©dures, simulateursâŠ, mais aussi, par exemple, Ă des indicateurs de dĂ©lai de procĂ©dure devant la juridiction qu'ils envisagent de saisir, ou encore Ă des barĂšmes ou Ă des rĂ©fĂ©rentiels jurisprudentiels indicatifs. La qualitĂ© du service rendu sera Ă©galement mesurĂ©e par le biais d'enquĂȘtes de satisfaction auprĂšs des usagers, avec des indicateurs adaptĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s du service public de la Cette rĂ©forme doit redonner du souffle au fonctionnement de l' La conjonction de toutes ces rĂ©formes permet de redĂ©ployer des emploisSimplification de procĂ©dure, dĂ©judiciarisation, dĂ©matĂ©rialisation des processus, organisation adaptĂ©e, compte tenu de la concertation locale, de la premiĂšre instance, toutes ces rĂ©formes vont transformer en profondeur l'activitĂ© des magistrats et des fonctionnaires des services judiciaires, et redonner de la force de travail au profit de la qualitĂ© et de la cĂ©lĂ©ritĂ© des la pĂ©riode 2018-2022, il est ainsi prĂ©vu de redĂ©ployer les emplois dans le but d'optimiser le traitement des litiges. A l'effet des mesures lĂ©gislatives contenues dans cette loi de programmation s'ajoutent celui de dispositions de niveau rĂ©glementaire, qui entraĂźneront Ă©galement un gain de temps important pour les personnels. C'est le cas particuliĂšrement de l'acte unique de saisine dĂ©matĂ©rialisĂ©e, de l'assignation du dĂ©fendeur par huissier, du dĂ©veloppement des procĂ©dures participatives pour la mise en plan de transformation numĂ©rique, dont ce n'est cependant pas l'objet premier, contribuera aussi Ă dĂ©gager temps et ressource humaine au profit des activitĂ©s du cĆur de mĂ©tier des juridictions. En effet, la dĂ©matĂ©rialisation de toutes les procĂ©dures, tant pĂ©nales que civiles, avec la constitution d'un dossier unique numĂ©rique, limitera considĂ©rablement les actes de saisie et de traitement sur support diffĂ©rentes Ă©volutions permettent, dans le mĂȘme mouvement, de renforcer le taux d'encadrement des juridictions et d'Ă©toffer les missions d'appui et de soutien. En outre, ces redĂ©ploiements autorisent le renfort des Ă©quipes autour du magistrat, au siĂšge et au parquet, notamment pour le traitement des contentieux les plus Un renouveau des mĂ©thodes de travailCes possibilitĂ©s de redĂ©ploiement ouvrent la perspective d'une vĂ©ritable amĂ©lioration de la situation des juridictions, au sein desquelles le malaise des agents est aujourd'hui patent. S'y ajouteront 832 crĂ©ations nettes d'emplois sur le rĂ©sorption des vacances d'emploi est en effet une prioritĂ©, car elles pĂšsent lourdement sur les conditions de travail des agents exerçant dans les services concernĂ©s, soumis Ă la pression de l'urgence et du retard dans le traitement des dossiers. Toutes les vacances d'emplois de magistrats et de greffiers seront notamment rĂ©sorbĂ©es d'ici la fin du conviendra de ne plus ajouter de charges nouvelles pour la justice sans en Ă©valuer au prĂ©alable la pertinence et l'impact. Un effort particulier sera ainsi fait sur les prochaines annĂ©es pour adapter les emplois de juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention Ă l'Ă©largissement de leurs possibilitĂ©s de redĂ©ploiement vont encore conduire Ă une redĂ©finition de la structure d'emplois, en tenant compte des consĂ©quences de la rĂ©forme de l'adaptation du rĂ©seau des juridictions, de la transformation numĂ©rique et de la mise en Ćuvre des nouveaux modĂšles d'organisation Ă travers les Ă©quipes de magistrats et effet, la constitution d'Ă©quipes autour du magistrat permet de concentrer le temps de travail des magistrats sur leur cĆur d'activitĂ© et de les appuyer quand le contentieux nĂ©cessite des compĂ©tences spĂ©cialisĂ©es. La crĂ©ation de juristes assistants est d'ores et dĂ©jĂ un succĂšs dans les juridictions et permet de crĂ©er un nouveau vivier pour de futurs magistrats. 248 emplois de juristes assistants seront créés au cours du quinquennat. Les greffiers assistants du magistrat seront Ă©tendus au sein du parquet, avec la crĂ©ation de 250 emplois. Le recrutement d'assistants de justice et d'assistants spĂ©cialisĂ©s sera poursuivi. Des interprĂštes seront recrutĂ©s Ă plein temps, en substitution de collaborateurs occasionnels du service public lĂ oĂč le besoin le transformation numĂ©rique va changer trĂšs profondĂ©ment les mĂ©thodes de travail des magistrats et fonctionnaires. ConjuguĂ©e aux Ă©volutions de procĂ©dure qui sont envisagĂ©es, elle va rendre nĂ©cessaire bien plus qu'une formation aux nouveaux outils, un accompagnement fort de la conduite du changement. Des emplois seront ainsi créés pour accompagner cette transformation et des efforts de redĂ©ploiements internes seront accomplis. C'est cette nouvelle allocation des ressources qui permet de crĂ©er des emplois de correspondants locaux informatiques, dont l'utilitĂ© pour le plein dĂ©ploiement de la rĂ©forme numĂ©rique est certaine. Enfin, la transformation numĂ©rique impliquera des actions de formation afin que chacun puisse s'approprier les nouvelles mĂ©thodologies de travail induites par ces ailleurs, la formation des magistrats, tant initiale que continue, devra s'adapter Ă ces Ă©volutions pour que les magistrats, au-delĂ de leur expertise juridique, acquiĂšrent davantage la dimension liĂ©e au management, Ă la gestion budgĂ©taire et administrative afin, notamment de mieux prendre en compte, dans le respect de leur indĂ©pendance juridictionnelle, l'impact financier de leur activitĂ© en optimisant davantage les frais de justice. La formation des fonctionnaires s'adaptera aussi Ă ces nouveaux outils et le travail en Ă©quipe devra ĂȘtre valorisĂ©, tant pour les magistrats que pour les fonctionnaires au sein des deux Ă©coles de formation. La formation des juges consulaires sera mise en Ćuvre par l'Ă©cole nationale de la magistrature qui devra donc assumer l'augmentation du public Ă Des moyens humains et matĂ©riels pour amĂ©liorer la qualitĂ© de l'environnement de travail et l'accueil du justiciableL'amĂ©lioration des moyens de fonctionnement a Ă©tĂ© une prioritĂ© du budget 2018 avec une hausse de 9 % des crĂ©dits hors masse salariale des juridictions. Le maintien de dotations suffisantes au cours du quinquennat est indispensable pour assurer de maniĂšre structurelle le bon fonctionnement des juridictions. Ainsi les Ă©conomies rendues possibles par la dĂ©matĂ©rialisation Ă©conomies d'affranchissement notamment seront redĂ©ployĂ©es. L'Ă©quipement en ultraportable des magistrats et fonctionnaires qui en ont besoin pour leur activitĂ© sera poursuivi en remise Ă niveau des infrastructures et des Ă©quipements informatiques prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ© amĂ©liorera trĂšs sensiblement les conditions de travail des magistrats et fonctionnaires. Le renforcement du rĂ©seau des correspondants locaux informatiques, avec la crĂ©ation pĂ©renne d'emplois et une professionnalisation de leur formation, participera du confort de travail des fonctionnaires comme des magistrats. Un renfort encore plus important est prĂ©vu jusqu'en 2022 pour accompagner les transformations en cours et l'adaptation du rĂ©seau immobilier accompagnera l'adaptation du rĂ©seau judiciaire, dans les cas oĂč il nĂ©cessitera des travaux, afin de donner aux agents des conditions de travail de qualitĂ©. Les crĂ©dits dĂ©diĂ©s aux opĂ©rations classiques conduites par les dĂ©lĂ©gations interrĂ©gionales du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral seront maintenus autour de 70 M⏠sur toute la pĂ©riode. Les opĂ©rations conduites par l'APIJ Aix, Lisieux, Lille, Mont-de-Marsan, Perpignan conservent toute leur pertinence et seront poursuivies. La restructuration de l'Ile de la CitĂ© sera Ă©galement une prioritĂ© immobiliĂšre suite au dĂ©part du tribunal de grande instance de Paris, Ă la fois pour assurer la remise aux normes techniques du bĂątiment et permettre le regroupement des services de la cour de cassation et de la cour d'appel, facilitant de la sorte leur travail tout en Ă©tant source d'importantes Ă©conomies de loyer. L'amĂ©lioration de la situation immobiliĂšre outre-mer sera poursuivie avec l'achĂšvement des opĂ©rations en cours Ă Pointe-Ă -Pitre, Saint -Martin et Basse-Terre et le lancement de la construction d'un tribunal judiciaire Ă Saint-Laurent du Maroni, en Ă la situation des agents des services judiciaires sera une prĂ©occupation forte dans cette pĂ©riode d'intense Ă©volution. Il est ainsi prĂ©vu de renforcer le rĂ©seau des assistants de prĂ©vention. La crĂ©ation d'un emploi de psychologue du travail et d'un infirmier du travail dans chaque DRHAS viendra Ă©galement amĂ©liorer le suivi de la santĂ© au travail des agents du Une recherche dĂ©terminĂ©e de l'efficacitĂ© de gestionLe niveau Ă©levĂ© des charges Ă payer et le risque de reconstitution de retards de paiement dans les juridictions, prĂ©judiciables Ă la bonne conduite des procĂ©dures pĂ©nales, font de la maĂźtrise de l'Ă©volution des dĂ©penses de frais de justice un enjeu budgĂ©taire majeur pour le ministĂšre de la justice. Le ministĂšre mĂšne, depuis plusieurs annĂ©es, une action rĂ©solue de maĂźtrise des frais de justice qui va se poursuivre sur les annĂ©es 2019-2022. Il met notamment en Ćuvre les recommandations de la revue des dĂ©penses rĂ©alisĂ©e par l'IGJ et le CGEFI en Ă©conomies sur les interceptions judiciaires montent en puissance avec la mise en Ćuvre effective de l'obligation d'usage de la plateforme nationale des interceptions judiciaires PNIJ, qui assure dĂ©sormais plus de 90 % des prestations annexes et des interceptions judiciaires, et la baisse des tarifs des opĂ©rateurs de communication Ă©lectronique OCE. Dans les annĂ©es Ă venir, ces Ă©conomies vont s'accroĂźtre grĂące Ă l'extension du pĂ©rimĂštre de la PNIJ prise en compte dĂšs 2018 de la gĂ©olocalisation des terminaux en temps rĂ©el et la poursuite des baisses de tarifs des OCE. D'ici Ă 2022, ce sont 50 M⏠par an qui seront Ă©conomisĂ©s grĂące Ă la cette cible implique de continuer Ă amĂ©liorer la performance de la PNIJ, de l'adapter en permanence aux Ă©volutions technologiques et de travailler d'ores et dĂ©jĂ Ă la conception d'une plateforme de nouvelle gĂ©nĂ©ration, qui succĂ©dera Ă l'actuelle plateforme, lorsque celle-ci sera frappĂ©e d'obsolescence et favorisera une internalisation du dispositif. Un budget d'environ 30 M⏠par an est ainsi prĂ©vu pour poursuivre l'Ă©volution technologique de la PNIJ et des nouvelles techniques d' travaux sont par ailleurs en cours avec le ministĂšre de l'intĂ©rieur pour la mise en Ćuvre des nouvelles techniques d'enquĂȘte balises de gĂ©olocalisation, IMSI catcher, captation de donnĂ©es informatiquesâŠ.Le ministĂšre cherche Ă©galement Ă rendre plus efficiente la gestion des scellĂ©s en agissant sur trois leviers limitation de l'entrĂ©e des scellĂ©s dans les juridictions, rationalisation de la gestion des scellĂ©s et fluidification des mĂ©canismes de sortie des scellĂ©s. Parmi les actions les plus significatives, des plans d'apurement des scellĂ©s automobiles, scellĂ©s biologiques adossĂ©s Ă un mĂ©canisme d'intĂ©ressement des juridictions sur leurs crĂ©dits de fonctionnement permettent de rĂ©aliser des Ă©conomies trĂšs significatives 5 M⏠d'Ă©conomies supplĂ©mentaires en 2018. La dĂ©matĂ©rialisation de la gestion des scellĂ©s est par ailleurs inscrite dans le plan de transformation numĂ©rique, avec le dĂ©ploiement du module scellĂ©s » de CassiopĂ©e et le dĂ©veloppement d'un outil de gestion des scellĂ©s, qui sera utilisĂ© dans un premier temps par le tribunal de grande instance de professionnalisation du traitement des dĂ©penses et des achats sera poursuivie dans tous les domaines de frais de justice, dans le respect de l'indĂ©pendance de prescription des magistrats. Ainsi au plan organisationnel, la direction des services judiciaires s'est engagĂ©e dans le processus visant Ă la mise en place, Ă l'issue d'une phase expĂ©rimentale, de services centralisateurs rĂ©gionaux des frais de justice en charge du traitement des mĂ©moires et de la certification sur l'ensemble du ressort de la cour d'appel. Des Ă©volutions importantes sont en cours sur chaque grand pan de dĂ©penses. La direction des services judiciaires, Ă travers plusieurs cycles de nĂ©gociations avec les prestataires et notamment les experts de justice, a consolidĂ©, segment par segment, des stratĂ©gies d'achat utilisant des leviers efficaces comme la tarification analyse toxicologique, l'appel d'offre analyse gĂ©nĂ©tique des individus - fichier national automatisĂ© des empreintes gĂ©nĂ©tiques [FNAEG] ou l'instauration de barĂšmes expertise informatique.Un logiciel de traduction automatisĂ©e est en cours d'acquisition pour tester la possibilitĂ© de limiter l'intervention de traducteurs personnes physiques. Une cellule opĂ©rationnelle intervient en soutien des juridictions pour des affaires importantes pour rĂ©aliser des mises en concurrence, nĂ©gocier des efforts d'Ă©conomies des services judiciaires ne s'arrĂȘtent pas aux frais de justice. La performance de gestion est recherchĂ©e Ă©galement pour le fonctionnement des juridictions. L'effort de dĂ©matĂ©rialisation va permettre de rĂ©aliser d'importants gains sur l'affranchissement 14 M⏠prĂ©vus en 2022. AmĂ©liorer la qualitĂ© et l'efficacitĂ© de la justice administrativeLa juridiction administrative doit faire face Ă une augmentation constante du contentieux dans un cadre budgĂ©taire quinze ans, les recours ont augmentĂ© en moyenne de 3,8 % par an devant les tribunaux administratifs 112 700 affaires en 2002, 197 000 en 2017. A cette augmentation tendancielle du nombre de recours, s'ajoutent - la charge d'un nombre toujours croissant de contentieux de l'urgence et de contentieux sous dĂ©lai de jugement contraint qui pĂšse sur l'organisation des juridictions ;- en 2019, le transfert aux tribunaux administratifs d'une partie des contentieux d'aide sociale actuellement traitĂ©s par les commissions dĂ©partementales d'aide sociale en application de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siĂšcle ;- en 2020, le transfert aux tribunaux administratifs du contentieux des pensions militaires d'invaliditĂ© actuellement traitĂ© par des juridictions spĂ©cialisĂ©es loi n° 2018-607 du 13 juillet 2018 relative Ă la programmation militaire pour les annĂ©es 2019 Ă 2025 et portant diverses dispositions intĂ©ressant la dĂ©fense.S'agissant du Conseil d'Etat, malgrĂ© les trĂšs importantes rĂ©formes opĂ©rĂ©es dans le but de le recentrer sur son rĂŽle de juridiction suprĂȘme, le nombre des entrĂ©es n'est pas descendu en dessous du niveau Ă©levĂ© de 9 000 Ă 10 000 affaires par an constatĂ© depuis trente ans. Il est aujourd'hui ce qu'il Ă©tait avant la crĂ©ation des cours administratives d' contentieux s'est en outre alourdi, car la stabilitĂ© globale des entrĂ©es recouvre une diminution des requĂȘtes simples affectĂ©es aux juridictions subordonnĂ©es appel des reconduites Ă la frontiĂšre, recours contre les refus de visas d'entrĂ©e en France, affaires individuelles dont le Conseil d'Etat connaissait en premier ressort entiĂšrement compensĂ©e par des affaires plus difficiles, en premier ressort et en cassation. De nouvelles procĂ©dures gĂ©nĂ©ratrices de contentieux supplĂ©mentaires, comme la question prioritaire de constitutionnalitĂ© et le contentieux du renseignement, se sont en outre recours en cassation sur les contentieux de masse traitĂ©s par la Cour nationale du droit d'asile CNDA les recours devant la CNDA ont crĂ» de 34 % en 2017 ; 61 000 sont attendus en 2018 et la nouvelle commission du contentieux du stationnement payant CCSP qui devrait enregistrer au minimum 100 000 requĂȘtes par an pourraient peser Ă l'avenir sur les missions juridictionnelles du Conseil d' augmentation continue du contentieux ne saurait ĂȘtre absorbĂ©e par une augmentation proportionnelle du nombre de magistrats. Le budget pluriannuel 2018-2022 prĂ©voit des crĂ©ations de postes de magistrats pour les tribunaux administratifs et les cours administratives d'appel, mais en augmentation bien moindre que l'augmentation moyenne du contentieux, de 3,8 % constatĂ©e depuis quinze ans. Certains de ces postes devront, au demeurant, ĂȘtre affectĂ©s Ă la CNDA et Ă la de la performance et l'Ă©quilibre Ă moyen terme de la juridiction administrative ne pourront ĂȘtre trouvĂ©s, compte tenu de la croissance nĂ©cessairement limitĂ©e du nombre de magistrats, que dans l'augmentation de l'aide Ă la dĂ©cision, c'est-Ă -dire de la collaboration apportĂ©e aux magistrats par des assistants juristes, et dans une redĂ©finition de l'office du juge administratif, de telle sorte que ce juge ne soit pas systĂ©matiquement et directement saisi de toutes les difficultĂ©s rĂ©sultant de l'activitĂ© des services mesures lĂ©gislatives proposĂ©es visent Ă permettre aux juridictions administratives de faire face Ă leur charge croissante. Elles permettent ainsi de recentrer les magistrats sur leur cĆur de mĂ©tier en Ă©largissant les possibilitĂ©s de recours aux magistrats honoraires, en autorisant le recrutement de juristes assistants et en tenant compte de l'intĂ©rĂȘt du service public de la justice pour apprĂ©cier les mĂ©rites d'une demande de maintien en activitĂ© des magistrats administratifs et membres du Conseil d'Etat au-delĂ de la limite d'Ăąge. Elles rĂ©duisent Ă©galement le nombre de litiges soumis au juge en allongeant la durĂ©e d'expĂ©rimentation de la procĂ©dure de mĂ©diation prĂ©alable obligatoire pour certains contentieux. Au-delĂ , il convient de rĂ©examiner et de simplifier en profondeur les procĂ©dures qui engendrent des contentieux systĂ©matiques sans gain rĂ©el pour le de l'efficacitĂ© et la qualitĂ© de la justice rendue est par ailleurs recherchĂ©e avec l'ouverture de la possibilitĂ© de statuer en formation collĂ©giale pour les rĂ©fĂ©rĂ©s prĂ©contractuels et contractuels et l'accroissement de l'effectivitĂ© des dĂ©cisions de justice en renforçant les pouvoirs d'injonction du Un service public de la justice plus protecteur et attentif aux plus dĂ©munis et aux personnes en Promouvoir l'accĂšs au droitDans un contexte de profonde Ă©volution de l'institution judiciaire, les dispositifs d'accĂšs au droit seront essentiels pour que le justiciable ne soit pas dĂ©sorientĂ©. Ils devront s'adapter Ă l'organisation judiciaire et Ă la rĂ©partition des contentieux telles qu'issues de la concertation locale pour que le maillage de l'accĂšs au droit soit optimisĂ©, favoriser le dĂ©veloppement des modes alternatifs de rĂšglement des litiges et accompagner la transformation la plupart des citoyens, l'accĂšs au droit sera en effet facilitĂ© avec la dĂ©matĂ©rialisation progressive des procĂ©dures de justice, la possibilitĂ© de saisir en ligne la justice, le dĂ©veloppement de l'offre en ligne de rĂ©solution amiable des diffĂ©rends, l'open data. Mais il conviendra de veiller Ă ce que les personnes les plus Ă©loignĂ©es du numĂ©rique trouvent Ă©galement une rĂ©ponse dans les points d'accĂšs au droit et soient accompagnĂ©es dans leurs contacts avec la justice pour que la dĂ©matĂ©rialisation ne devienne pas, pour elle, un obstacle vers le juge et la Une aide juridictionnelle rationalisĂ©e et permettant Ă chacun d'avoir une dĂ©fense de qualitĂ©Depuis 2015, l'Etat a entrepris une rĂ©forme progressive de l'aide juridictionnelle visant principalement Ă mieux rĂ©tribuer les avocats, Ă trouver des ressources nouvelles et Ă mieux protĂ©ger les plus dĂ©munis en relevant les plafonds de ressources. Les moyens consacrĂ©s Ă l'aide juridictionnelle ont ainsi augmentĂ© de prĂšs de 40 % entre 2014 et 2018. L'unitĂ© de valeur servant de rĂ©fĂ©rence pour le calcul de la rĂ©tribution des avocats a fortement progressĂ©, passant de 22,5 ⏠hors taxes Ă 32 âŹ. Le plafond de ressources pour une personne seule atteint dĂ©sormais 1 017 ⏠contre 941 ⏠en crĂ©dits prĂ©vus sur le quinquennat confortent ces avancĂ©es et permettent d'accompagner les rĂ©formes de la loi de programmation qui renchĂ©rissent le coĂ»t de l'aide juridictionnelle, comme l'extension des contentieux pour lesquels la reprĂ©sentation par un avocat est obligatoire afin de garantir au justiciable une dĂ©fense de meilleure qualitĂ© pour les contentieux est Ă©galement nĂ©cessaire de simplifier l'accĂšs Ă l'aide juridictionnelle qui fait l'objet d'un million de demandes par an. Elle sera accessible en ligne, dans une version simplifiĂ©e, au plus tard le 31 dĂ©cembre 2019. Elle sera numĂ©risĂ©e de bout en bout, de la demande initiale Ă l'instruction et l'attribution, pour les justiciables comme pour les auxiliaires de mission, conduite conjointement par l'Inspection gĂ©nĂ©rale des finances et l'Inspection gĂ©nĂ©rale de la justice, a par ailleurs expertisĂ© des solutions d'organisation nouvelle, comme la mise en place au sein des barreaux de structures spĂ©cifiquement destinĂ©es Ă l'aide juridictionnelle, notamment en matiĂšre a aussi Ă©tudiĂ© les pistes d'une meilleure prise en charge de la rĂ©munĂ©ration de l'avocat par les assurances de protection juridique. Les conclusions et prĂ©conisations de cette mission nourriront la prĂ©paration, en concertation avec les avocats, de mesures et dispositifs adĂ©quats accompagnant les Ă©volutions de la prĂ©sente loi, dans la perspective d'une rĂ©forme de l'aide juridictionnelle en Accompagner les victimesLes crĂ©dits en faveur de la politique d'aide aux victimes continueront Ă progresser au cours du quinquennat pour atteindre prĂšs de 30 M⏠en fin de pĂ©riode, soit trois fois plus qu'en 2012. Ils permettent un vĂ©ritable soutien dans la durĂ©e des associations d'aide aux victimes, qui peuvent ainsi mettre en place des actions de long terme et recruter des personnels, sans crainte d'une restriction non anticipĂ©e des financements. Il s'agit ainsi d'amĂ©liorer - le maillage territorial en augmentant la prĂ©sence de permanences notamment au sein des commissariats, des brigades de gendarmerie, et des hĂŽpitaux ;- la qualitĂ© des prises en charge par le renforcement des effectifs et le dĂ©veloppement des compĂ©tences spĂ©cialisĂ©es pour les victimes particuliĂšrement vulnĂ©rables comme les victimes mineures ou les plus gravement traumatisĂ©es ;- la capacitĂ© du rĂ©seau associatif Ă se mobiliser en urgence et Ă prendre en charge, dans ces conditions, des victimes, en particulier les plus gravement traumatisĂ©es, ou leurs proches, notamment en cas d'Ă©vĂ©nement de grande ampleur, ce qui implique une grande disponibilitĂ© des associations, voire l'organisation de permanences ou d' moyens permettent Ă©galement de financer des actions ciblĂ©es sur l'accompagnement des victimes de terrorisme et d'accidents collectifs comme la professionnalisation du rĂ©seau rĂ©fĂ©rents associatifs victimes d'actes de terrorisme », le renforcement des moyens des associations d'aide chargĂ©es d'accompagner les victimes lors de procĂšs hors normes accidents collectifs, attentats ou Ă l'occasion de faits commis Ă l'Ă©tranger, la participation des associations aux comitĂ©s locaux d'aide aux agrĂ©ment des associations d'aide aux victimes sera mis en place au niveau national. Il s'appuiera sur un rĂ©fĂ©rentiel de bonnes pratiques en faveur des victimes, offrira une garantie de la qualitĂ© de l'activitĂ© de l'association et du professionnalisme de ses salariĂ©s ainsi qu'un gage de fiabilitĂ© et de transparence dans l'organisation de dispositif de tĂ©lĂ©phone grave danger », qui a montrĂ© son utilitĂ© pour la prĂ©vention de la rĂ©cidive dans les violences faites aux femmes, sera Ă©tendu, notamment en du dispositif d'aide aux victimes passe Ă©galement par la concrĂ©tisation d'une coordination interministĂ©rielle renforcĂ©e, sous l'Ă©gide de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă l'aide aux victimes placĂ©e auprĂšs de la garde des sceaux, par le dĂ©veloppement de schĂ©mas dĂ©partementaux d'aide aux victimes et une optimisation de la conduite et du pilotage de la politique d'aide aux victimes. Un systĂšme d'information interministĂ©riel sur les victimes d'attentats et de catastrophes SIVAC sera construit afin de doter les diffĂ©rents acteurs publics d'un outil de travail informatisĂ© pour conduire les actions nĂ©cessitĂ©es par des Ă©vĂšnements gĂ©nĂ©rant de nombreuses victimes acte de terrorisme, accidents collectifs, catastrophes. En orchestrant les Ă©changes d'informations utiles, au travers d'un hub » d'Ă©change de donnĂ©es, le SIVAC Ă©vitera aux opĂ©rationnels des tĂąches de manipulation des donnĂ©es et leur permettra ainsi de se concentrer sur les actes au cĆur de leur Un engagement sans faille pour mieux prĂ©venir la radicalisation et lutter contre le Mieux prĂ©venir la radicalisation dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiairesLe ministĂšre de la justice a Ă©tĂ© trĂšs impliquĂ© dans la conception du plan national de prĂ©vention de la radicalisation. Pour la mise en Ćuvre des mesures annoncĂ©es par le Premier ministre lors du comitĂ© interministĂ©riel de prĂ©vention de la dĂ©linquance et de la radicalisation du 23 fĂ©vrier 2018, la direction de l'administration pĂ©nitentiaire doublera en 2018 les capacitĂ©s d'Ă©valuation des dĂ©tenus terroristes et radicalisĂ©s dans les quartiers d'Ă©valuation de la radicalisation QER et crĂ©era deux nouveaux quartiers de prise en charge des dĂ©tenus radicalisĂ©s les plus prosĂ©lytes QPR. Elle s'applique Ă©galement Ă dĂ©velopper l'accĂšs des chercheurs au milieu outre, dans la suite du relevĂ© de conclusions du 29 janvier 2018, elle crĂ©era 450 places de dĂ©tention Ă©tanches pour le regroupement des terroristes et radicalisĂ©s d'ici Ă la fin de l'annĂ©e 2018 et poursuivra un objectif de 1 500 places dans des quartiers Ă©tanches du reste des dĂ©tentions. Ces structures dĂ©diĂ©es aux dĂ©tenus radicalisĂ©s et violents seront implantĂ©es dans prĂšs de 80 Ă©tablissements pĂ©nitentiaires, au sein desquels, par ailleurs, seront Ă©tendus les programmes de prĂ©vention de la radicalisation violente. Enfin, la direction de l'administration pĂ©nitentiaire DAP crĂ©era en province trois centres de prise en charge individualisĂ©e des personnes radicalisĂ©es suivies en milieu ouvert sur le modĂšle du dispositif RIVE, Ă montĂ©e en puissance du renseignement pĂ©nitentiaire sera poursuivie. Une centaine de personnels dĂ©diĂ©s au renseignement seront recrutĂ©s sur les cinq annĂ©es. En parallĂšle, l'administration pĂ©nitentiaire se dote d'un systĂšme d'information dĂ©diĂ© au renseignement. Une premiĂšre version sera mise Ă disposition de l'ensemble des agents du rĂ©seau d'ici Ă la fin de l'annĂ©e Renforcer la prise en charge Ă©ducative des jeunes radicalisĂ©s et des mineurs de retour de SyrieLa prise en charge des mineurs radicalisĂ©s constitue Ă©galement une politique publique Ă part entiĂšre, assumĂ©e par la direction de la protection judiciaire de la jeunesse. Elle a dĂ» adapter ses modalitĂ©s de prise en charge Ă ce nouveau public particuliĂšrement complexe pour ĂȘtre capable d'intervenir rapidement et de façon adaptĂ©e. Les crĂ©dits dĂ©diĂ©s Ă la lutte contre le terrorisme permettent de former les personnels Ă la prĂ©vention de la radicalisation et de faire vivre le rĂ©seau des rĂ©fĂ©rents laĂŻcitĂ©. La direction de la protection judiciaire de la jeunesse Ă©tudie Ă©galement des dispositifs de prise en charge innovants pour ces publics. Depuis fin 2016, elle expĂ©rimente ainsi le dispositif d'accueil spĂ©cialisĂ© et individualisĂ© DASI, qui propose une prise en charge Ă©ducative individuelle renforcĂ©e et thĂ©rapeutique en faveur de jeunes filles et garçons poursuivis pour des faits d'association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste ou en situation de DPJJ va Ă©galement ĂȘtre confrontĂ©e Ă un nouveau public nĂ©cessitant une prise en charge Ă©ducative adaptĂ©e les mineurs de retour de zone de guerre irako-syrienne. Leur nombre est estimĂ© Ă plus de 400, la moitiĂ© d'entre eux Ă©tant ĂągĂ©s de moins de cinq ans. La protection judiciaire de la jeunesse voit ses moyens renforcĂ©s Ă compter de 2019 pour systĂ©matiser les mesures judiciaires d'investigation Ă©ducative Ă destination des mineurs de retour de Syrie ou en voie de AmĂ©liorer encore l'efficacitĂ© de la justice antiterroristeIl apparaĂźt particuliĂšrement nĂ©cessaire de procĂ©der Ă une spĂ©cialisation du ministĂšre public en matiĂšre de lutte contre le terrorisme. Plusieurs facteurs conduisent, de fait, Ă inscrire dans la prĂ©sente loi les dispositions relatives Ă la crĂ©ation d'un parquet national antiterroriste PNAT.Tout d'abord, une menace exogĂšne d'actions terroristes planifiĂ©es de l'extĂ©rieur comme ce fut le cas pour les attentats du 13 novembre 2015. Ensuite, une menace endogĂšne de la part de nĂ©ophytes se radicalisant trĂšs rapidement ou d'individus plus endurcis qui, faute de n'avoir pu partir sur des théùtres d'opĂ©ration, passent Ă l'acte dans le cadre des appels au meurtre rĂ©guliĂšrement diffusĂ©s par l'organisation DAESH ». Enfin, un milieu carcĂ©ral qui apparaĂźt comme un incubateur prĂ©occupant de la menace en raison de l'activitĂ© prosĂ©lyte de dĂ©tenus dĂ©jĂ principes complĂ©mentaires de spĂ©cialisation et d'optimisation des moyens, dans le but de mettre en Ćuvre une politique pĂ©nale antiterroriste la plus efficace possible, amĂšnent Ă concentrer l'action du ministĂšre public dans la lutte contre le objectifs sont poursuivis - amĂ©liorer l'efficacitĂ© de la justice pĂ©nale antiterroriste, permettant de disposer d'une force de frappe judiciaire Ă hauteur des enjeux. C'est la condition d'une rĂ©activitĂ© accrue grĂące Ă des Ă©changes plus nourris, mieux construits avec l'ensemble des autres acteurs rĂ©galiens de la lutte contre le terrorisme, y compris aux niveaux europĂ©ens et internationaux ;- renforcer le contrĂŽle de l'exĂ©cution des peines et le suivi des dĂ©tenus terroristes notamment par le dĂ©veloppement du renseignement pĂ©nitentiaire qui doit davantage encore monter en puissance et par le renforcement des mesures de prĂ©vention de la radicalisation ;- amĂ©liorer la formation dans le domaine de la lutte antiterroriste afin que l'ensemble des acteurs concernĂ©s disposent du bagage et des outils parquet national antiterroriste sera placĂ© auprĂšs du tribunal de Paris mais disposera d'un mĂ©canisme procĂ©dural innovant lui permettant de requĂ©rir de tout procureur de la RĂ©publique la rĂ©alisation d'actes d'enquĂȘte afin de rĂ©pondre efficacement Ă l'ampleur des investigations nĂ©cessaires en cas d'attaque terroriste. Il pourra s'appuyer Ă©galement sur un rĂ©seau de procureurs dĂ©lĂ©guĂ©s Ă la lutte contre le terrorisme au sein des parquets de premiĂšre instance dont les ressorts sont particuliĂšrement exposĂ©s Ă la montĂ©e de l'extrĂ©misme Simplifier et amĂ©liorer le parcours procĂ©dural des victimes d'actes de terrorismeLes victimes d'actes de terrorisme, dĂ©jĂ dramatiquement Ă©prouvĂ©es, se trouvent aujourd'hui confrontĂ©es Ă un parcours procĂ©dural complexe lorsqu'elles sollicitent la rĂ©paration des prĂ©judices subis, ce parcours s'inscrivant souvent dans le sillage de la procĂ©dure pĂ©nale et faisant intervenir de multiples acteurs. Prenant appui sur les travaux de la mission confiĂ©e par la garde des sceaux Ă Chantal BussiĂšre, il est proposĂ© de simplifier ce parcours, d'accĂ©lĂ©rer leur indemnisation tout en favorisant leur Ă©galitĂ© de cette perspective, il est tout d'abord donnĂ© compĂ©tence exclusive au tribunal de grande instance de Paris pour connaĂźtre l'ensemble des litiges liĂ©s Ă la reconnaissance de leur droit Ă indemnisation, Ă l'organisation d'une expertise judiciaire et Ă la rĂ©paration des prĂ©judices des victimes de terrorisme, au fond comme en rĂ©fĂ©rĂ©, selon les rĂšgles applicables Ă la procĂ©dure civile, ce qui permettra d'Ă©viter que le traitement de ce contentieux particuliĂšrement technique retarde le dĂ©roulement de l'information judiciaire et la tenue du compĂ©tence exclusive a pour corollaire l'incompĂ©tence des juridictions pĂ©nales pour connaĂźtre de l'action civile en rĂ©paration du dommage causĂ© par une infraction constituant un acte de terrorisme. Les victimes d'un acte de terrorisme conserveront en revanche la possibilitĂ© de se constituer partie civile devant les juridictions pĂ©nales afin de mettre en mouvement ou de soutenir l'action publique et se voir reconnaĂźtre la qualitĂ© de victime. A cette fin, elles pourront notamment avoir accĂšs au dossier de la procĂ©dure, formuler toute demande d'acte utile Ă la manifestation de la la phase amiable, il est par ailleurs prĂ©vu de renforcer les garanties offertes aux victimes de terrorisme s'agissant du choix par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions FGTI du mĂ©decin procĂ©dant Ă l'examen mĂ©dical de la victime et de confĂ©rer au FGTI des pouvoirs d'auditions et d'investigations en vue d'accĂ©lĂ©rer l'indemnisation des victimes de Des peines plus efficaces et mieux adaptĂ©es, des personnels confortĂ©s dans leurs Renforcer l'efficacitĂ© des peinesUn double objectif doit ĂȘtre poursuivi assurer le prononcĂ© de peines efficaces et adaptĂ©es aux infractions sanctionnĂ©es et garantir leur exĂ©cution double objectif est, cependant, loin d'ĂȘtre atteint aujourd'hui. PrĂšs de 90 000 peines prononcĂ©es sont des courtes peines d'emprisonnement, de moins de six mois. Elles ne permettent pas un rĂ©el travail de prĂ©vention de la rĂ©cidive. En leur sein, prĂšs de 10 000 sont d'une durĂ©e infĂ©rieure ou Ă©gale Ă un mois. Elles se rĂ©vĂšlent particuliĂšrement dĂ©socialisantes. Cette inefficacitĂ© est renforcĂ©e par la situation actuelle de surpopulation carcĂ©rale qui atteint, en moyenne, 140 % dans les maisons d' le mĂȘme temps, depuis dix ans, dans une simple perspective de gestion des flux de la population dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires, s'est dĂ©veloppĂ© un systĂšme d'examen automatique d'amĂ©nagement des peines de moins de deux ans. Cette procĂ©dure a Ă©tĂ© introduite Ă l'article 723-15 du code de procĂ©dure pĂ©nale par la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux Ă©volutions de la criminalitĂ©. Elle a Ă©tĂ© modifiĂ©e par la loi pĂ©nitentiaire de 2009 pour en prĂ©voir l'application Ă toutes les personnes non incarcĂ©rĂ©es condamnĂ©es Ă des peines dont la durĂ©e est infĂ©rieure ou Ă©gale Ă deux systĂšme crĂ©e une vĂ©ritable complexitĂ© dans l'exĂ©cution des peines d'emprisonnement. Plus profondĂ©ment, il dĂ©nature le sens de la peine en prĂ©voyant le prononcĂ© d'une peine d'emprisonnement qui peut ensuite ĂȘtre totalement transformĂ©e par un juge d'application des le cadre des chantiers de la justice, un certain nombre de propositions ont Ă©tĂ© formulĂ©es, Ă la fois pour favoriser le prononcĂ© de peines plus efficaces que les courtes peines d'emprisonnement et pour assurer la pleine exĂ©cution des peines d'emprisonnement effectivement prĂ©sente loi propose une refondation puissante de l'Ă©conomie du dispositif de sanction et de l'Ă©chelle des peines. L'objectif est de rendre effective l'incarcĂ©ration dĂšs lors que la peine de prison est retenue et de dĂ©velopper les alternatives Ă cette mĂȘme incarcĂ©ration lorsque d'autres solutions s'avĂšrent prĂ©fĂ©rables en vue de prĂ©venir la rĂ©cidive, particuliĂšrement pour les courtes la prĂ©sente loi prĂ©voit que les peines de prison infĂ©rieures ou Ă©gales Ă un mois ferme soient prohibĂ©es, comme cela est dĂ©jĂ le cas chez certains de nos voisins europĂ©ens, Ă l'instar de l' principe d'une exĂ©cution hors Ă©tablissement pĂ©nitentiaire fermĂ© est posĂ© pour les peines comprises entre un et six mois. Il est assorti d'une systĂ©matisation d'un suivi socio-Ă©ducatif renforcĂ©, le juge conservant toutefois la possibilitĂ© de prononcer une peine d'emprisonnement ferme de courte durĂ©e s'il considĂšre qu'aucune autre sanction n'est davantage est prĂ©vu de crĂ©er une peine autonome de dĂ©tention Ă domicile sous surveillance Ă©lectronique d'une durĂ©e maximale de six mois pour permettre au juge correctionnel de prononcer une peine de dĂ©tention qui s'exĂ©cute hors Ă©tablissement pĂ©nitentiaire et sans intervention prĂ©alable d'un juge d'application des dispositif de l'article 723-15 du code de procĂ©dure pĂ©nale, permettant Ă ce jour des amĂ©nagements des peines allant jusqu'Ă deux ans, sera limitĂ© aux seules peines infĂ©rieures Ă un an. De la sorte, l'exĂ©cution en Ă©tablissement pĂ©nitentiaire des peines supĂ©rieures Ă un an deviendra possibilitĂ© de dĂ©cerner, pour les peines de plus de six mois, un mandat de dĂ©pĂŽt Ă effet diffĂ©rĂ©, avec convocation devant le procureur de la RĂ©publique sous un mois, offrira Ă©galement au juge correctionnel une alternative pour placer en dĂ©tention un condamnĂ© comparaissant libre plutĂŽt que de le renvoyer devant le juge d'application des peines, quand le mandat de dĂ©pĂŽt Ă l'audience n'est pas contrainte pĂ©nale, dispositif novateur et spĂ©cialement intĂ©ressant en vue d'individualiser la peine, s'avĂšre peu utilisĂ©e 1 200 contraintes pĂ©nales prononcĂ©es en raison de la trop grande complexitĂ© des conditions de sa mise en Ćuvre et de l'impossibilitĂ© de principe qu'elle pose de prononcĂ© d'une peine mixte, de prison et de sursis mise Ă l'Ă©preuve SME fait l'objet d'un recours plus intensif puisque 80 000 sont infligĂ©s par an. Toutefois, cette mesure ne bĂ©nĂ©ficie pas des modalitĂ©s de suivi de la contrainte pĂ©nale, qui garantissent une Ă©valuation renforcĂ©e par le service pĂ©nitentiaire d'insertion et de probation. Il est donc proposĂ© de fusionner la contrainte pĂ©nale et le SME en Ă©tendant les larges possibilitĂ©s d'adaptation et de suivi de la premiĂšre au second. Cette mesure dynamique induit un renforcement de l'activitĂ© des services pĂ©nitentiaires d'insertion et de probation, pour nourrir les enquĂȘtes de personnalitĂ© et surtout au travers de la systĂ©matisation d'un suivi socio-Ă©ducatif de qualitĂ© dont le rĂŽle est majeur pour la prĂ©vention de la libĂ©ration sous contrainte aux deux tiers de la peine sera Ă©rigĂ©e en principe, pour les peines n'excĂ©dant pas cinq façon globale et dans un but de prĂ©vention de la rĂ©cidive, une intervention renforcĂ©e des services d'insertion et de probation ou des associations habilitĂ©es est recherchĂ©e, tant en prĂ©sentenciel, pour aider les magistrats dans la recherche de la sanction la plus adaptĂ©e, au travers d'enquĂȘtes de personnalitĂ© abouties, que dans l'exĂ©cution de la le dispositif des sanctions plus lisible, facilitant pour le juge la possibilitĂ© de prononcer des peines adaptĂ©es et favorables Ă la rĂ©insertion, renforçant la certitude de l'exĂ©cution de la peine dĂ©cidĂ©e, cette rĂ©forme est essentielle pour asseoir la confiance du citoyen dans la justice. Elle permet, de maniĂšre secondaire, de lutter contre la surpopulation carcĂ©rale en maison d'arrĂȘt en Ă©vitant le prononcĂ© de peines conduisant Ă l'incarcĂ©ration lorsqu'elle n'est pas la meilleure solution de mise en Ćuvre de cette politique pĂ©nale refondĂ©e est, en consĂ©quence, prise en compte dans le programme immobilier nĂ©cessaire pour garantir que l'objectif d'encellulement individuel soit Conforter la sĂ©curitĂ© et l'autoritĂ© des personnels et mieux reconnaĂźtre leurs mĂ©tiers et leurs missionsAfin de sĂ©curiser les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires et leurs abords, des crĂ©dits complĂ©mentaires sont prĂ©vus. Ils vont permettre d'assurer la sĂ©curisation pĂ©rimĂ©trique des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires face Ă l'accroissement des saisies de matĂ©riels illicites 33 521 portables dĂ©couverts en 2016, des systĂšmes de dĂ©tection de nouvelle gĂ©nĂ©ration et plus performants pour les produits illicites ou dangereux seront dĂ©ployĂ©s dans les Ă©tablissements pour permettre d'amĂ©liorer significativement leur dĂ©pistage, notamment celui des tĂ©lĂ©phones portables. En parallĂšle, le dĂ©ploiement d'un systĂšme de brouillage des communications est prĂ©vu, Ă©chelonnĂ© au regard de son coĂ»t important sur une pĂ©riode de cinq ans. L'objectif est de couvrir tous les Ă©tablissements sensibles Ă l'horizon 2022. De plus, l'administration pĂ©nitentiaire se dote d'un systĂšme de lutte contre les drones malveillants. En effet, les intrusions des drones sur des sites sensibles se multiplient une quinzaine de survols ont Ă©tĂ© constatĂ©s sur des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires en 2016 ; certains drones ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s Ă©chouĂ©s sur des domaines ou des chemins de le but de prĂ©venir les actes de violence contre les personnels, les systĂšmes de vidĂ©o-surveillance des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires seront rĂ©novĂ©s. Afin de renforcer la protection des personnels, les dotations seront complĂ©tĂ©es par des tenues redĂ©finies en fonction des missions tenues pare-coups, vĂȘtements anti-coupures, gants adaptĂ©s pour tous⊠et les Ă©quipements de sĂ©curitĂ© seront amĂ©liorĂ©s passe-menottes, arrĂȘtoirs de portesâŠ.Plus de 80 M⏠sont donc consacrĂ©s sur la pĂ©riode 2018-2022 Ă la sĂ©curitĂ© des sites pĂ©nitentiaires et du personnel qui y outre, des Ă©quipes locales de sĂ©curitĂ© pĂ©nitentiaire dans les Ă©tablissements les plus exposĂ©s seront des conditions de travail du personnel, au-delĂ de la rĂ©sorption de la surpopulation carcĂ©rale, requiert la rĂ©alisation des effectifs Ă la hauteur de l'armement thĂ©orique des structures. Les vacances de postes nombreuses qui sont aujourd'hui constatĂ©es correspondent Ă l'Ă©cart entre les effectifs cibles et les effectifs affectĂ©s en Ă©tablissements ; elles baissent au moment des sorties de promotions de l'Ă©cole nationale d'administration pĂ©nitentiaire ENAP pour remonter chaque mois au grĂ© des dĂ©parts en retraite, dĂ©tachements et disponibilitĂ©s. La rĂ©activitĂ© pour combler les dĂ©parts est aujourd'hui trĂšs faible car soumise au cadencement des sorties de formation. A partir de 2019, le cadencement des formations de surveillants sera rationalisĂ© en revoyant le rythme des sorties de promotions. Cela permettra une rĂ©activitĂ© plus grande par rapport aux dĂ©parts qui se rĂ©alisent tout au long de l'annĂ©e et une meilleure prise en charge par l'ENAP des promotions dont le volume correspond davantage aux capacitĂ©s d'accueil de l'Ă©cole. Le pic des vacances, qui est actuellement atteint plusieurs mois aprĂšs la derniĂšre arrivĂ©e de stagiaires, devrait baisser relevĂ© de conclusions signĂ© le 29 janvier 2018 prĂ©voit une accĂ©lĂ©ration du comblement des vacances Ă hauteur de 1 100 postes sur 4 ans 100 en 2018, 400 en 2019, 300 en 2020 et 2021.La reprise par le ministĂšre de la justice de la compĂ©tence en matiĂšre d'extractions judiciaires des forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure Ă la direction de l'administration pĂ©nitentiaire, dĂ©cidĂ©e en 2010, s'est traduite par le transfert de 1 200 emplois du ministĂšre de l'intĂ©rieur. En outre, 450 emplois supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© recrutĂ©s Ă ce titre grĂące au second volet du plan de lutte ces emplois supplĂ©mentaires, la reprise de ces missions reste dĂ©licate et fortement consommatrice de ressources pour les services de l'administration pĂ©nitentiaire. Ces difficultĂ©s se traduisent par un niveau important d'annulation ou de recours aux forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. La cause en est double d'une part un sous-dimensionnement initial des emplois nĂ©cessaires Ă la reprise totale, d'autre part une organisation territoriale des services pĂ©nitentiaires en charge des extractions judiciaires qui ne permet pas une gestion optimale des missions Ă rĂ©pondre Ă cette derniĂšre difficultĂ©, la direction de l'administration pĂ©nitentiaire met en Ćuvre, dĂšs 2018, des extractions judiciaires de proximitĂ©, dites extractions vicinales, qui permettent le renforcement du maillage territorial. Pour rĂ©aliser cette rĂ©organisation et ainsi limiter Ă un nombre rĂ©siduel les impossibilitĂ©s de faire, 150 surveillants supplĂ©mentaires, dĂ©diĂ©s Ă ces missions, seront recrutĂ©s entre 2018 et 2020, portant Ă 1 800 les recrutements Ă ce titre depuis la reprise de la des conditions d'exercice du personnel pĂ©nitentiaire passe encore par la reconnaissance de ses mĂ©tiers, de leurs spĂ©cificitĂ©s et des contraintes qui y sont associĂ©es. Ainsi, les rĂ©formes statutaires engagĂ©es pour la filiĂšre de surveillance seront filiĂšre dite de commandement sera revalorisĂ©e, avec la crĂ©ation d'un corps de catĂ©gorie A et un important plan de requalification, afin de mieux mettre en cohĂ©rence le statut et les missions exercĂ©es et renforcer l'encadrement des mesures complĂ©mentaires concerneront Ă©galement le corps d'encadrement et d'application CEA afin de redynamiser l'ensemble de la filiĂšre de surveillance modernisation de ses modalitĂ©s de recrutement, de classement et d'avancement, visant Ă la fois Ă accroĂźtre son attractivitĂ© ainsi qu'Ă fidĂ©liser davantage les agents exerçant au sein d'Ă©tablissements pĂ©nitentiaires jugĂ©s difficiles ».S'y ajoutent les mesures issues du relevĂ© de conclusions du 29 janvier 2018 qui a entendu reconnaĂźtre les contraintes particuliĂšres et la pĂ©nibilitĂ© dans l'exercice des mĂ©tiers de surveillance Ă travers plusieurs amĂ©liorations indemnitaires, au bĂ©nĂ©fice des agents du corps d'encadrement et d'application et des officiers la prime de sujĂ©tion spĂ©ciale PSS sera revalorisĂ©e progressivement de 2 points, d'ici Ă 2020 ; le taux de base de l'indemnitĂ© pour charges pĂ©nitentiaires est portĂ© de 1 000 ⏠à 1 400 ⏠annuels ; la prime des dimanches et jours fĂ©riĂ©s est revalorisĂ©e de 26 ⏠à 36 ⏠; une prime d'attractivitĂ© et de fidĂ©lisation est créée, afin d'inciter les laurĂ©ats des concours Ă rejoindre les Ă©tablissements qui connaissent les situations les plus tendues en matiĂšre d' Donner aux dĂ©tenus des conditions d'emprisonnement dignesLe PrĂ©sident de la RĂ©publique a pris l'engagement d'augmenter les capacitĂ©s nettes du parc pĂ©nitentiaire afin d'atteindre notamment l'objectif de l'encellulement individuel dans les maisons d'arrĂȘt oĂč la trĂšs importante surpopulation carcĂ©rale dĂ©grade fortement la prise en charge des dĂ©tenus et les conditions de travail des personnels rĂ©sorption de la sur-occupation des dĂ©tentions est urgente afin de restaurer l'attractivitĂ© du mĂ©tier de surveillant, de rendre effectif l'objectif de rĂ©insertion sociale de la peine privative de libertĂ© en permettant la mise en Ćuvre d'activitĂ©s et d'amĂ©liorer la prise en charge sanitaire et psychologique des personnes dĂ©tenues. Elle doit aussi permettre de garantir la dignitĂ© des conditions de dĂ©tention, d'amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© et de mieux lutter contre la radicalisation projections de population pĂ©nale Ă dix ans ont permis d'objectiver les nouvelles implantations de maisons d'arrĂȘt. Le calibrage intĂšgre en outre l'impact de la rĂ©forme pĂ©nale projetĂ©e, notamment la rĂ©duction du recours Ă la dĂ©tention provisoire et la limitation des peines d'emprisonnement de courte programmation proposĂ©e, qui s'Ă©tend sur la pĂ©riode 2018-2022, prĂ©voit d'optimiser le nombre de places livrĂ©es au cours des cinq prochaines annĂ©es dans le but d'obtenir un rĂ©sultat rapide dans la lutte contre la surpopulation et pour pouvoir calibrer et mieux rĂ©partir l'effort sur les dix prochaines est de pouvoir crĂ©er 7 000 places de prison supplĂ©mentaires d'ici fin 2022, principalement au sein de maisons d'arrĂȘt mais Ă©galement de structures avec un niveau de sĂ©curitĂ© adaptĂ© Ă la fois Ă des peines de durĂ©e peu importante ou pour prĂ©parer la sortie de dĂ©tenus dont le potentiel de rĂ©insertion est avĂ©rĂ©. Ces structures permettront l'exĂ©cution de fin de peines ou de courtes peines traditionnellement effectuĂ©es en maison d'arrĂȘt, au sein d'un environnement plus favorable Ă l'amĂ©nagement des peines et Ă l'engagement des dĂ©marches vers la rĂ©insertion. Elles accueilleront aussi des personnes condamnĂ©es Ă de courtes peines dont le potentiel de rĂ©insertion justifie un suivi socio-Ă©ducatif, tournĂ© vers la sociĂ©tĂ© ouverte, plus aisĂ© Ă mettre en Ćuvre dans de tels Ă©tablissements qu'au sein de maisons d'arrĂȘt suite du programme immobilier permettra d'Ă©chelonner d'autres livraisons jusqu'en 2027, dans la limite maximale de 15 000 l'immĂ©diat, les besoins les plus urgents sont concentrĂ©s en Ăle-de-France, dans la rĂ©gion lyonnaise, sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en et dans les grandes agglomĂ©rations. En outre-mer, le programme devra rĂ©pondre notamment aux situations tendues des Antilles et de la en ressources humaines des nouvelles structures, dont le dĂ©lai de livraison est raccourci, requiert prĂšs de 2 300 crĂ©ations d'emplois sur le quinquennat, afin de permettre l'arrivĂ©e de la ressource Ă bonne date par rapport Ă celle de livraison et de mise en service des nouvelles effort consĂ©quent ainsi que la refondation du dispositif de sanction et de l'Ă©chelle des peines sont de nature, en rĂ©duisant la surpopulation carcĂ©rale, Ă contribuer fortement Ă l'amĂ©lioration des conditions de dĂ©tention. C'est aussi une nĂ©cessitĂ© pour favoriser les actions de lutte contre la rĂ©cidive, dont le dĂ©veloppement des activitĂ©s en dĂ©tention. A cet Ă©gard et afin de confĂ©rer toute leur efficacitĂ© aux dispositions de l'article 27 de la loi pĂ©nitentiaire du 24 novembre 2009, aux termes duquel toutes les personnes dĂ©tenues condamnĂ©es doivent exercer au moins l'une des activitĂ©s qui leur sont proposĂ©es par l'administration pĂ©nitentiaire dans les champs visĂ©s par l'article du code de procĂ©dure pĂ©nale, le volume et la diversitĂ© des activitĂ©s offertes seront enrichis grĂące au dĂ©veloppement de programmes d'insertion. Un peu plus de 14 MâŹ, entre 2019 et 2022, seront dĂ©diĂ©s au dĂ©veloppement des activitĂ©s dans des dĂ©tentions plus adaptĂ©es pour les mettre en Ćuvre, car moins soumises Ă des phĂ©nomĂšnes de ailleurs, l'architecture des nouveaux Ă©tablissements pĂ©nitentiaires prendra en compte le dĂ©veloppement du travail en de favoriser l'insertion professionnelle des dĂ©tenus, Ă l'issue de l'expĂ©rimentation de chantiers d'insertion dans les centres pĂ©nitentiaires mise en place Ă compter de 2016, ce dispositif pourra ĂȘtre Ă©tendu Ă de nouveaux Ă©tablissements parallĂšle, des crĂ©dits sont dĂ©gagĂ©s plus de 4 M⏠par an Ă compter de 2019 afin de tirer, pour la rĂ©munĂ©ration horaire des dĂ©tenus affectĂ©s au service gĂ©nĂ©ral, toutes les consĂ©quences de l'article 717-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. De fait, ce dernier prĂ©voit de rĂ©munĂ©rer les personnes dĂ©tenues selon un taux horaire fixĂ© par dĂ©cret et indexĂ© sur le pĂ©nitentiaire mettra Ă©galement en chantier un nouveau service visant Ă moderniser le fonctionnement des Ă©tablissements le numĂ©rique en dĂ©tention. Il s'agit de la crĂ©ation d'un portail destinĂ© Ă dĂ©matĂ©rialiser les commandes de cantines, la gestion du pĂ©cule des dĂ©tenus ou les Ă©changes entre les personnes dĂ©tenues et l'administration sur le suivi des requĂȘtes formulĂ©es par les dĂ©tenus. Ce service a donc Ă©galement vocation Ă dĂ©charger le personnel de tĂąches rĂ©pĂ©titives dont la lenteur de rĂ©alisation est souvent source de conflit avec la population carcĂ©rale. A terme, ce portail permettra d'accĂ©der Ă des modules pĂ©dagogiques DĂ©velopper des alternatives Ă l'incarcĂ©ration et favoriser le suivi des PPSMJLa lutte contre la rĂ©cidive requiert la meilleure individualisation des sanctions compte tenu, entre autre, du profil des personnes condamnĂ©es. DĂšs lors que cela est adaptĂ©, une alternative Ă l'incarcĂ©ration doit ĂȘtre recherchĂ©e. L'accompagnement des personnes placĂ©es sous main de justice PPSMJ vers la sortie de la dĂ©linquance repose sur la qualitĂ© de l'intervention des personnels en service pĂ©nitentiaire d'insertion et de probation SPIP. Les recrutements prĂ©vus en accompagnement de la refondation du dispositif de sanction et de l'Ă©chelle des peines s'Ă©lĂšvent Ă 1 500 ETP, soit une progression des effectifs du corps des conseillers pĂ©nitentiaires d'insertion et de probation d'environ 30 %.Les conseillers de probation et d'insertion intĂšgreront la catĂ©gorie A Ă compter du 1er fĂ©vrier 2019, marquant ainsi la reconnaissance du niveau de responsabilitĂ© qu'implique l'exercice de leurs tenu des hypothĂšses d'impact de ces diffĂ©rentes mesures, prenant notamment en considĂ©ration la limitation du champ d'application de l'article 723-15 du code de procĂ©dure pĂ©nale, plus de 3 500 dĂ©tenus pourraient ĂȘtre placĂ©s sous surveillance ailleurs, le rĂ©investissement des conseillers pĂ©nitentiaires d'insertion et de probation en prĂ©-sententiel, afin d'accroĂźtre la connaissance du public sous main de justice, doit augmenter les alternatives Ă la dĂ©tention provisoire 700 assignations Ă rĂ©sidence sous surveillance Ă©lectronique ARSE supplĂ©mentaires escomptĂ©es.Le placement extĂ©rieur sera dĂ©veloppĂ©. Il est prĂ©vu qu'environ 1 500 dĂ©tenus pourraient bĂ©nĂ©ficier Ă terme d'un placement 4 000 personnes supplĂ©mentaires pourraient bĂ©nĂ©ficier d'un travail d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral TIG grĂące Ă l'extension des possibilitĂ©s pour le juge de prescrire des TIG ainsi qu'Ă la crĂ©ation de l'agence nationale des TIG. L'action de cette agence permettra de dĂ©velopper l'offre de TIG et de faciliter l'accĂšs du juge Ă l'offre, qui pourra ainsi prononcer plus aisĂ©ment l'exĂ©cution d'un TIG. Une expĂ©rimentation d'extension du pĂ©rimĂštre des personnes morales pouvant accueillir un TIG aux personnes morales de droit privĂ© relevant de l'Ă©conomie sociale et solidaire et poursuivant un but d'utilitĂ© sociale sera Ă©galement coĂ»t de ces mesures d'amĂ©nagement de peines et d'alternatives Ă l'incarcĂ©ration sera compensĂ© par l'Ă©conomie induite par un moindre flux d'entrĂ©e en La diversification et l'individualisation de la prise en charge des mineursLa diversification de l'offre de prise en charge permet de mieux s'adapter Ă chaque situation individuelle. Elle favorise la continuitĂ© du parcours du mineur, Ă©vitant ainsi les ruptures et les interruptions de l'accompagnement Ă©ducatif qui constituent des obstacles Ă la sortie dĂ©finitive de la dĂ©linquance. Elle est source d'efficience de la politique publique en rĂ©duisant le risque de rĂ©cidive et en adaptant la prise en charge au plus prĂšs des besoins du mineur. Elle sera mise en Ćuvre au cours du quinquennat Ă travers - La diversification des modes de placement en accroissant le recours aux familles d'accueil et en reconfigurant et rĂ©novant le rĂ©seau des unitĂ©s Ă©ducatives d'hĂ©bergement collectif. Cette orientation impliquera notamment de sĂ©curiser le cadre juridique- la crĂ©ation de vingt centres Ă©ducatifs fermĂ©s CEF pour rĂ©pondre aux situations les plus aigĂŒes et fournir une alternative crĂ©dible Ă l'incarcĂ©ration des mineurs multirĂ©cidivistes, multirĂ©itĂ©rants ou ayant commis des faits d'une particuliĂšre gravitĂ©. Cinq CEF seront créés dans le secteur public et quinze seront confiĂ©s au secteur associatif habilitĂ©, portant ainsi Ă 73 le nombre de CEF. Ces Ă©tablissements devront se rĂ©partir sur l'ensemble du territoire pour favoriser le rĂ©tablissement des liens familiaux ou permettre un Ă©loignement temporaire, en fonction des situations individuelles. 133 emplois seront créés pour armer les CEF du secteur public. 35 M⏠sont consacrĂ©s au cours du quinquennat Ă la construction des CEF publics et au financement des CEF du secteur associatif habilitĂ© SAH. Il convient Ă©galement d'assouplir leur fonctionnement en rendant possible le passage progressif vers un autre type de placement ou vers un retour en famille dans la derniĂšre phase de l'accueil, au moment de la prĂ©paration Ă la sortie, afin de faciliter la reprise d'une scolaritĂ© ou d'une formation, voire l'obtention d'un emploi. Il s'agit Ă©galement d'autoriser un accueil temporaire du jeune hors du CEF. La loi de programmation autorise ainsi un placement sĂ©quentiel pour les jeunes en centre Ă©ducatif fermĂ©. d'intervention des familles d'accueil. La diversification des modes de placement doit permettre d'optimiser la dĂ©pense tout en amĂ©liorant la prise en charge des mineurs, en offrant Ă chacun le dispositif de suivi le plus Une plus grande pluridisciplinaritĂ© de l'intervention en milieu ouvert afin d'adapter l'intensitĂ© et les techniques de prise en charge Ă chaque situation, en fonction des besoins du jeune et des ressources du territoire et d'offrir aux jeunes les plus en difficultĂ© une prise en charge plus complĂšte insertion scolaire et professionnelle mais aussi Ă©tat de santĂ©, relations familialesâŠ. Un accueil de jour plus organisĂ© et encadrĂ©, sous mandat judiciaire, tenant compte de l'ensemble de ces enjeux, devra ĂȘtre dĂ©veloppĂ©. La loi de programmation autorise ainsi l'expĂ©rimentation pendant trois ans d'une mesure Ă©ducative d'accueil de jour, troisiĂšme voie entre le placement et le milieu ouvert, garantissant Ă des mineurs sortant de CEF ou nĂ©cessitant un suivi Ă©ducatif renforcĂ© une continuitĂ© de prise en charge en journĂ©e, intensive et pluridisciplinaire, pour leur permettre d'accĂ©der le plus rapidement possible aux dispositifs de droit commun. Cette mesure Ă©ducative plus englobante permet d'Ă©viter des placements par nature plus programme de rĂ©novation du parc immobilier sans prĂ©cĂ©dent sera Ă©galement lancĂ© pour amĂ©liorer les conditions d'accueil des accompagner ces Ă©volutions, il convient de mieux reconnaĂźtre les mĂ©tiers de la protection judiciaire de la jeunesse. La rĂ©forme du statut des directeurs de service entrĂ©e en vigueur au 1er janvier 2017 et le passage des Ă©ducateurs en catĂ©gorie A au 1er fĂ©vrier 2019 sont l'occasion pour la PJJ de revoir les modalitĂ©s de recrutement et les contenus des formations statutaire et continue, qui se doit d'ĂȘtre un vecteur pour accompagnement les nouvelles orientations. Une attention particuliĂšre est portĂ©e Ă la fonction de responsables d'unitĂ© Ă©ducative, premier niveau d'encadrement des Ă©quipes Ă©ducatives et porteurs auprĂšs de ces Ă©quipes des Ă©volutions de la prise en charge des jeunes, qui doit faire l'objet d'une reconnaissance l'insertion professionnelle et sociale des jeunes repose en partie sur le corps de professeurs techniques, dont l'action permet l'inclusion sociale vers des dispositifs de droit commun. Une Ă©volution statutaire, pour accompagner l'Ă©volution et le renforcement des missions et pour garantir l'attractivitĂ© de ce corps, sera conduite au profit des professeurs Une stratĂ©gie ministĂ©rielle de ressources humaines pour accompagner ces rĂ©formesLe succĂšs des rĂ©formes ambitieuses contenues dans la loi de programmation repose, outre les moyens matĂ©riels et budgĂ©taires qui doivent y ĂȘtre consacrĂ©s, en premier lieu sur les femmes et les hommes qui Ćuvrent au quotidien dans les directions et services du ministĂšre. L'ampleur des rĂ©formes Ă conduire pour rendre un service public de la justice plus en cohĂ©rence avec les besoins de nos concitoyens requiert un accompagnement des professionnels aujourd'hui en fonction et de ceux que le ministĂšre sera conduit Ă des rĂ©formes Ă conduire appelle la mise en Ćuvre de nouvelles pratiques de ressources humaines RH pour attirer, motiver, fidĂ©liser, dĂ©velopper les compĂ©tences des agents. La stratĂ©gie RH » devra accompagner les enjeux auxquels doit faire face le ministĂšre et construire dans la durĂ©e une politique RH » exemplaire, reposant sur les besoins spĂ©cifiques du ministĂšre, liĂ©s Ă ses mĂ©tiers et Ă la nĂ©cessitĂ© de renforcer son attractivitĂ©, tout en tenant compte des objectifs interministĂ©riels et des meilleures pratiques existant au sein de l' tiendra compte des orientations issues de la concertation engagĂ©e par le Gouvernement avec les reprĂ©sentants des agents et des employeurs publics sur les quatre chantiers annoncĂ©s lors du ComitĂ© interministĂ©riel de la transformation publique du 1er fĂ©vrier vocation de cette stratĂ©gie RH » ainsi dĂ©finie se concrĂ©tise au travers de plusieurs axes - les rĂ©formes statutaires, indiciaires et indemnitaires annoncĂ©es seront menĂ©es Ă bien, et les nouveaux outils de la politique indemnitaire seront complĂštement dĂ©ployĂ©s. La mise en Ćuvre des Ă©volutions indiciaires issues de l'accord Parcours professionnels, carriĂšres et rĂ©munĂ©rations » PPCR sera ainsi poursuivie pour tous les corps du ministĂšre. Le dĂ©ploiement du rĂ©gime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujĂ©tions, de l'expertise et de l'engagement professionnel RIFSEEP sera achevĂ© pour tous les corps concernĂ©s. Il sera Ă©videmment tenu compte des chantiers engagĂ©s par le Gouvernement, au fil de leur avancĂ©e et en fonction des moyens qui leurs seront dĂ©diĂ©s, pour mieux reconnaĂźtre l'investissement, collectif comme individuel. Un corps de psychologues ministĂ©riel sera Ă©galement créé ;- la politique de recrutement s'appuiera sur le dĂ©veloppement de la gestion prĂ©visionnelle des emplois, des effectifs et des compĂ©tences GPEEC, une valorisation des mĂ©tiers, une professionnalisation des pratiques, ainsi qu'une gestion ministĂ©rielle harmonisĂ©e des contractuels ;- l'accompagnement des parcours professionnel sera dĂ©veloppĂ© et la politique de l'encadrement, public clef pour la rĂ©ussite de toute rĂ©forme d'ampleur, permettra de mieux appuyer les encadrants pour conduire le changement ;- le ministĂšre de la justice s'attachera Ă offrir aux fonctionnaires des corps Ă statut interministĂ©riel des perspectives de mobilitĂ©, organisĂ©es et en cohĂ©rence avec les besoins des services du dĂ©partement de la justice, par une gestion plus harmonisĂ©e entre les diffĂ©rents rĂ©seaux et en coordination avec la direction gĂ©nĂ©rale de l'administration et de la fonction publique ;- l'amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie au travail s'appuiera sur un accord Ă nĂ©gocier avec les organisations syndicales, destinĂ© Ă favoriser l'autonomie et la reconnaissance des agents et Ă leur proposer des conditions de travail renouvelĂ©es organisation du temps de travail, tĂ©lĂ©travail, nouveaux modes de travailâŠ. Une attention particuliĂšre sera portĂ©e Ă la prĂ©vention des violences faites aux agents et au dĂ©veloppement de la politique de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail ;- la politique d'action sociale sera rĂ©novĂ©e et renforcĂ©e pour mieux contribuer Ă la qualitĂ© de vie et Ă la fidĂ©lisation des agents soutien Ă la parentalitĂ©, facilitation de l'accĂšs au logement, amĂ©lioration de l'accĂšs Ă la restauration administrative⊠;- l'exemplaritĂ© sera recherchĂ©e dans la mise en Ćuvre de l'Ă©galitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes, dans la reconnaissance de la diversitĂ© et la lutte contre les discriminations. Le recrutement et le maintien en fonctions des personnes en situation de handicap seront en outre ministĂšre de la justice s'engagera dans le processus de labellisation DiversitĂ© et ĂgalitĂ© professionnelle dispositif Alliance. Cette dĂ©marche d'amĂ©lioration continue valorisera ainsi les engagements des services vers plus d' mise en Ćuvre de cette stratĂ©gie ministĂ©rielle en matiĂšre de ressources humaines donnera lieu Ă un suivi concertĂ© et rĂ©gulier avec les organisations syndicales reprĂ©sentatives au sein du comitĂ© technique ministĂ©riel. Elle sera, selon des modalitĂ©s clairement dĂ©finies, Ă©valuĂ©e en fin de pĂ©riode. Dir : Sous la direction de ERSUMA : Ecole rĂ©gionale supĂ©rieure de la magistrature GSCVM : Groupement des syndicats de producteurs de coton et vivriers du Mali GICAM : Groupement inter-patronal du Cameroun L.G.D.J : Librairie gĂ©nĂ©rale de droit et de jurisprudence LASDEL: Laboratoire dâĂ©tude et de recherche sur les dynamiques sociales et le De lâorigine dâun diffĂ©rend jusquâĂ sa rĂ©solution transactionnelle ou Ă lâexĂ©cution de la dĂ©cision judiciaire ou arbitrale, nous sommes Ă vos cĂŽtĂ©s pour dĂ©fendre vos intĂ©rĂȘts. Nos avocats vous reprĂ©sentent devant toutes les juridictions et autoritĂ©s, judiciaires, administratives, professionnelles ou arbitrales, et vous accompagnent dans les modes alternatifs de rĂšglement des litiges. Nous intervenons Ă©galement au quotidien, Ă vos cĂŽtĂ©s, pour vous assister lors dâopĂ©rations dâexpertises judiciaires. Bien que notre Ă©quipe accompagne les clients de tous secteurs, nous disposons dâune expertise sectorielle reconnue en matiĂšre de contentieux complexes dans les secteurs de lâĂ©nergie, des infrastructures et plus gĂ©nĂ©ralement de lâindustrie, et agissons, dans ce cadre, en synergie avec nos Ă©quipes Immobilier â Construction â Urbanisme et Environnement et industries. Nous avons aussi dĂ©veloppĂ© une expertise sectorielle tout aussi reconnue en agro-alimentaire et distribution, ainsi quâune ligne de services exclusive en matiĂšre de recouvrement de crĂ©ances, cette derniĂšre permettant aux entreprises dâexternaliser de façon trĂšs efficace la gestion de leurs contentieux de masse. Nos solutions Phase prĂ©contentieuse Analyse des risques et des chances de succĂšs DĂ©finition de la stratĂ©gie contentieuse ProcĂ©dures avant-dire droit expertise, saisie, etc. Modes alternatifs de rĂšglement des conflits mĂ©diation, conciliation Contentieux du droit des affaires ResponsabilitĂ© civile dĂ©lictuelle et contractuelle ResponsabilitĂ© du fait des produits dĂ©fectueux Pratiques restrictives de concurrence Concurrence dĂ©loyale Conflits entre associĂ©s Litiges post-acquisition et mise en Ćuvre de garanties dâactif et de passif Recouvrement de crĂ©ances DĂ©sordres industriels Droit pĂ©nal des affaires Assistance dans le cadre dâenquĂȘtes prĂ©liminaires dâinstruction pĂ©nales dâaudiences de jugement L'Ă©quipe Contentieux â Arbitrage â MĂ©diation Nicolas Contis Julie Gayrard Matthieu GuignĂšs Camille Imbert Anne Le Gall Karen Leclerc Manon Robert Alice Segard Nos expertises complĂ©mentaires Distinctions Previous LâeÌquipe accompagne une clienteÌle, française et internationale, issue principalement des secteurs de lâindustrie et de lâeÌnergie, mais eÌgalement de lâalimentaire, de la distribution et de lâhĂŽtellerie, et ce, aÌ tout stade du contentieux. DĂ©cideurs Magazine / Leaders League - Contentieux & Arbitrage - Contentieux commercial - Classement 2022 - Cabinet d'avocats â France LâĂ©quipe intervient reÌgulieÌrement dans le cadre de contentieux corporate et de ruptures brutales ou abusives de relations commerciales en particulier, ainsi que lors de sinistres industriels. DĂ©cideurs Magazine /Leaders League - Contentieux & Arbitrage - Contentieux commercial - Classement 2022 - Cabinet d'avocats â France Forts de leur excellente connaissance du monde judiciaire et des proceÌdures civiles, commerciales, administratives et peÌnales, les avocats traitent des contentieux sophistiqueÌs aux enjeux importants. DĂ©cideurs Magazine / Leaders League - Contentieux & Arbitrage - Contentieux commercial - Classement 2022 - Cabinet d'avocats â France Ils ont par ailleurs deÌveloppeÌ une ligne de services en matieÌre de recouvrement de creÌances permettant aux entreprises dâexternaliser la gestion de leurs contentieux de masse. DĂ©cideurs Magazine /Leaders League - Contentieux & Arbitrage - Contentieux commercial - Classement 2022 - Cabinet d'avocats â France Nicolas Contis dispose dâune expĂ©rience en contentieux de la responsabilitĂ© contractuelle et dĂ©lictuelle. Il est particuliĂšrement actif dans le secteur des Ă©nergies renouvelables. Chambers Global & Europe - Litigation â France 2022 Band 5 Next Publications acadĂ©miques / presse Julie Gayrard, Le dĂ©sĂ©quilibre significatif est sanctionnĂ© mĂȘme sâil profite prĂ©tendument au consommateur Amazon condamnĂ©e Ă 4 millions dâeuros dâamende 2020 », Communication commerce Ă©lectronique n°12, 2019, dĂ©cembre 2019. Julie Gayrard, La nĂ©gociation commerciale encore revisitĂ©e par lâordonnance EGAlim n°2019-359 », JCP G, 23 septembre 2019. Julie Gayrard et Nicolas Contis, Res judicata and occurrence of new facts», ILO, 25 octobre 2016. Julie Gayrard et Nicolas Contis The nullification of judicial expert reports», ILO, 31 mai 2016. Julie Gayrard et Nicolas Contis, Invoquer la nullitĂ© dâun rapport dâexpertise judiciaire », JCP G, 1er fĂ©vrier 2016. Quelques rĂ©fĂ©rences Conseil dâune sociĂ©tĂ© de traitement des dĂ©chets dans le cadre dâun sinistre majeur liĂ© Ă des travaux de dĂ©construction dâune centrale Ă©lectrique ayant gĂ©nĂ©rĂ© un sinistre environnemental dâenvergure dĂ©pĂŽt de poussiĂšres de plomb. Conseil et reprĂ©sentation dâun groupe fabricant et distributeur de lingerie dans plusieurs contentieux stratĂ©giques assurantiels, en relation avec un sinistre de cyber-attaque. ReprĂ©sentation, devant le Tribunal de commerce de Paris, dâun groupe Ă©nergĂ©tique de premier plan dans le cadre dâune action en responsabilitĂ© contractuelle, Ă la suite dâun dĂ©sordre affectant un puit de gĂ©othermie. Conseil dâun groupe Ă©nergĂ©tique de premier plan dans le cadre dâune expertise judiciaire concernant un dĂ©sordre affectant le rĂ©fractaire dâune chaudiĂšre biomasse alimentant un rĂ©seau de chauffage urbain. Conseil dâun groupe Ă©nergĂ©tique de premier plan dans le cadre dâune expertise judiciaire concernant un dĂ©sordre affectant une turbine connectĂ©e Ă une unitĂ© dâincinĂ©ration. Conseil dâun groupe Ă©nergĂ©tique de premier plan dans le cadre dâune expertise judiciaire concernant des dĂ©sordres liĂ©s Ă des remontĂ©es dâune nappe phrĂ©atique qui pourraient ĂȘtre causĂ©es par la construction et la mise en service dâun rĂ©seau de chauffage urbain. Conseil dâun groupe Ă©nergĂ©tique de premier plan dans le cadre dâune expertise judiciaire liĂ©e Ă des dĂ©sordres concernant un rĂ©seau de chaleur quâelle a construit et quâelle exploite, alimentĂ© par une chaudiĂšre Ă bois. ReprĂ©sentation, devant la Cour dâappel de Paris, dâun bureau dâĂ©tudes dans le domaine de la gĂ©othermie, en lien avec la recherche de sa responsabilitĂ© contractuelle liĂ©e Ă des travaux de work-over de remontĂ©e dâune pompe immergĂ©e. ReprĂ©sentation, devant le Tribunal de commerce de Toulouse, dâun groupe de premier plan intervenant dans le secteur du traitement des dĂ©chets, en lien avec un sinistre pollution au plomb dont la survenance lui est reprochĂ©e Ă la suite de travaux de dĂ©coupes dâune infrastructure prĂ©sente dans un barrage hydroĂ©lectrique. Conseil dâun groupe de premier plan intervenant dans le secteur du traitement des dĂ©chets dans le cadre dâune expertise judiciaire concernant la dĂ©construction de la structure coiffant un pont ayant entraĂźnĂ© son affaissement. Conseil dâun groupe intervenant dans le secteur nuclĂ©aire concernant des contrĂŽles de lâautoritĂ© administrative dans des cuves. ReprĂ©sentation dâun fournisseur de premier plan dâĂ©oliennes off-shore dans le cadre dâun arbitrage portant sur des dĂ©sordres sĂ©riels affectant les roulements de rotor des Ă©oliennes. ReprĂ©sentation dâune sociĂ©tĂ© dans un litige post-cession portant sur la valorisation des parts de sa filiale Ă 100%. ReprĂ©sentation dâune sociĂ©tĂ© de droit marocain dans un litige relatif Ă lâinexĂ©cution contractuelle dâun fournisseur espagnol. Le contentieux, de plus en plus abondant, du sport peut se rĂ©soudre devant les tribunaux de droit commun. Cependant, lâinadaptation de ces derniers Ă des litiges nĂ©cessitant des compĂ©tences techniques particuliĂšres et qui doivent, compte tenu de la briĂšvetĂ© dâune carriĂšre, ĂȘtre rĂ©glĂ©s rapidement, a entraĂźnĂ© le recours â de plus en plus frĂ©quent â aux modes Le congĂ© du bail d'habitation par le propriĂ©taire bailleur La rĂšgle de principe est que le propriĂ©taire peut donner congĂ© Ă son locataire pour la fin du bail, avec un prĂ©avis de 6 mois concernant les logements vides et 3 mois en matiĂšre de logements meublĂ©s. Pour se faire il doit respecter lâun des trois ... keyboard_arrow_rightEn savoir plus Cabinet d'huissier pour le RĂšglement du jeu Isocell Brice ALBERTIN, Tanguy JOSEPH & Jean FONT Cabinet d'Huissiers de Justice AssociĂ©s **** PROCES VERBAL DE DEPOT L'AN DEUX MILLE DIX-HUIT ET LE DEUX JUILLET A LA REQUĂTE DE La sociĂ©tĂ© ISOSELL », sociĂ©tĂ©... keyboard_arrow_rightEn savoir plus Donner congĂ© Ă son locataire mauvais payeur une bonne idĂ©e? Il peut ĂȘtre opportun dans certains cas de donner congĂ© Ă son locataire mauvais payeur. Mais cela ne dispensera pas systĂ©matiquement dâengager une procĂ©dure dâexpulsion. Pourquoi?LâimpayĂ© de loyer et un motif pour donner congĂ© Ă son locataire. Beau... keyboard_arrow_rightEn savoir plus Loyers impayĂ©s Le recours Ă la procĂ©dure d'expulsion Un contrat de bail de location immobiliĂšre est une convention par laquelle deux personnes, le bailleur et le preneur, sâengagent rĂ©ciproquement, lâune Ă mettre un logement Ă disposition du second, et lâautre Ă sâacquitter dâune somme appelĂ©e loyer.... keyboard_arrow_rightEn savoir plus Autres recherches Lobjectif de la certification Juriste d'entreprise est, dâune part, de donner aux juristes des compĂ©tences renforcĂ©es en management Ă travers une formation aux mĂ©canismes de lâentreprise et de les positionner comme de vĂ©ritables « business partner », et dâautre part de faciliter les rapprochements entre juristes et managers enComment faire une rĂ©clamation ?Une rĂ©clamation est une dĂ©claration actant le mĂ©contentement dâun client envers un professionnel. La demande peut Ă©maner dâun appel tĂ©lĂ©phonique, dâun e-mail ou dâun courrier. Une demande de service ou de prestation, une demande dâinformation, de clarification ou une demande dâavis nâest pas une vous souhaitez nous faire part dâune rĂ©clamation, vous pouvez contacter le Service RĂ©clamation Clients Oney sâefforce de traiter votre rĂ©clamation dans un dĂ©lai de 10 jours ouvrables Ă compter de sa rĂ©ception. Si ce dĂ©lai nâest pas suffisant pour le traitement de votre rĂ©clamation, Oney accusera rĂ©ception de votre rĂ©clamation durant ce dĂ©lai de 10 jours et vous apportera une rĂ©ponse dĂ©finitive dans le dĂ©lai maximum de OU60 jours ouvrables Ă compter de la rĂ©ception de votre rĂ©clamation, pour toute autre le traitement de votre rĂ©clamation par Oney ne vous a pas donnĂ© satisfaction, vous pouvez saisir gratuitement Pour un cas concernant les produits et services bancaires le MĂ©diateur de lâAssociation Française des SociĂ©tĂ©s FinanciĂšres, dans les modalitĂ©s dĂ©finies dans la charte de mĂ©diation consultable Ă lâadresse suivante . 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Cette progression est essentiellement due Ă l'absence [...] de la charge de 400 millions de dollars US relative au rĂšglement du contentieux sur le fructose le l'exercice prĂ©cĂ©dent, Ă la Plus-value [...]CIP, aux 114 millions [...]de dollars US de revenus dĂ©gagĂ©s au cours de l'exercice sous l'effet des variations de cours des matiĂšres premiĂšres sur les Ă©valuations de stocks selon la mĂ©thode LIFO dernier entrĂ©, premier sorti contre une charge de 119 millions de dollars US lors de l'exercice prĂ©cĂ©dent, aux 114 millions de dollars US de plus-values rĂ©alisĂ©es sur la cession de la participation de la SociĂ©tĂ© au capital de Tate & Lyle PLC et Ă la charge de 14 millions de dollars US enregistrĂ©e l'exercice prĂ©cĂ©dent pour abandon et rĂ©duction de valeur d'actifs Ă long terme. Dieser RĂŒckgang lĂ€sst [...] sich primĂ€r zurĂŒckfĂŒhren auf das Ausbleiben des Aufwands wegen des Fruktose-Prozessvergleichs im Vorjahr, auf den CIP-Gewinn, auf ErtrĂ€ge [...]in Höhe von $114 Millionen [...]in diesem GeschĂ€ftsjahr verglichen mit Aufwendungen in Höhe von $119 Millionen im Vorjahr durch die Auswirkungen der PreisĂ€nderungen bei Rohstoffen auf die LIFO-Bestandsbewertungen, auf realisierte Wertpapiergewinne in Höhe von $114 Millionen aus dem Verkauf der Tate & Lyle PLC-Aktien und auf den Aufwand des Vorjahres von $14 Millionen fĂŒr die Stilllegung and auĂerplanmĂ€Ăige Abschreibung von Sachanlagevermögen. Les rĂ©sultats du siĂšge social s'Ă©taient amĂ©liorĂ©s de 808 millions de dollars US pour s'Ă©tablir Ă 35 millions de dollars US, en raison principalement de l'absence de la charge [...] de 400 millions de dollars [...] US de l'exercice prĂ©cĂ©dent liĂ©e au rĂšglement du contentieux sur le fructose, du gain de CIP, [...]des revenus de 114 millions [...]de dollars US pour 2005 comparativement Ă une charge de 119 millions de dollars US de l'exercice prĂ©cĂ©dent dĂ©coulant de l'effet des changements de prix de denrĂ©es sur les Ă©valuations des stocks selon la mĂ©thode DEPS, des gains sur titres de 114 millions de dollars US rĂ©alisĂ©s Ă la vente des actions de Tate & Lyle PLC et d'une charge de 14 millions de dollars US en 2005 pour abandon et rĂ©duction de valeur d'actifs Ă long terme Der Konzern verbesserte sein operatives Ergebnis von $ -808 Millionen auf $ +35 Millionen Dieses Ergebnis lĂ€sst sich primĂ€r zurĂŒckfĂŒhren auf das [...] Fehlen der Einmalaufwendungen aus dem [...] "Fruktosevergleich" im Vorjahr in Höhe von $400 Millionen, auf den CIP-Gewinn, auf ErtrĂ€ge [...]in Höhe von $114 Millionen [...]in diesem GeschĂ€ftsjahr verglichen mit Aufwendungen in Höhe von $119 Millionen im Vorjahr durch die Auswirkungen der PreisĂ€nderungen bei Rohstoffen auf die LIFO-Bestandsbewertungen, auf realisierte Kusgewinne in Höhe von $114 Millionen aus dem Verkauf der Tate & Lyle PLC-Aktien und auf Aufwendungen des Vorjahres von $14 Millionen fĂŒr die Stilllegung and auĂÂerplanmĂ€ĂÂige Abschreibung von Sachanlagevermögen Le rĂ©sultat net de l'exercice 2005 a marquĂ© une avancĂ©e. Cette progression est [...] essentiellement due Ă [...] l'absence de la charge de 400 millions de dollars US relative au rĂšglement du contentieux sur le fructose, aux 114 millions de dollars US de revenus [...]dĂ©gagĂ©s au cours de [...]l'exercice sous l'effet des variations de cours des matiĂšres premiĂšres sur les Ă©valuations de stocks selon la mĂ©thode LIFO dernier entrĂ©, premier sorti contre une charge de 119 millions de dollars US lors de l'exercice prĂ©cĂ©dent, Ă la plus-value de 45 millions de dollars US correspondant Ă la quote-part du bĂ©nĂ©fice de la SociĂ©tĂ© dans sa sociĂ©tĂ© affiliĂ©e non consolidĂ©e, Compagnie Industrielle et FinanciĂšre des Produits Amylaces SA CIP », lors de la vente de sa participation dans Tate & Lyle PLC la Plus-value CIP », ainsi qu'aux 114 millions de dollars US de plusvalues rĂ©alisĂ©es sur les opĂ©rations sur titres liĂ©es Ă la vente de la participation de la SociĂ©tĂ© au capital de Tate & Lyle PLC. Der JahresĂŒberschuss im GeschĂ€ftsjahr 2005 erhöhte sich im [...] Wesentlichen durch [...] die fehlenden Aufwendungen des Fruktose-Prozessvergleichs in Höhe von $400 Millionen, durch ErtrĂ€ge in Höhe von $114 Millionen im gegenwĂ€rtigen [...]GeschĂ€ftsjahr verglichen [...]mit einem Aufwand in Höhe von $119 Millionen im Vorjahr durch die Auswirkungen von PreisĂ€nderungen bei Rohstoffen auf die LIFO-Bestandsbewertungen, durch einen Zugewinn von $45 Millionen durch den Aktienanteil am ausgewiesenen Gewinn der nicht konsolidierten Konzerngesellschaft Compagnie Industrielle et Financiere des Produits Amylaces SA "CIP", durch den Verkauf der Beteiligung an Tate & Lyle PLC der "CIP-Gewinn" und durch $114 Millionen realisierter Wertpapiergewinne durch den Verkauf des Anteils der Gesellschaft an den Tate & Lyle PLC-Aktien. Il convient de continuer Ă encourager les deux pays Ă mener Ă bien les nĂ©gociations [...] engagĂ©es en vue d'un rĂšglement du contentieux qui les oppose. Die beiden LĂ€nder sollten weiterhin dazu angeregt werden, die [...] Verhandlungen ĂŒber eine Regelung ihrer Streitigkeiten [...]erfolgreich abzuschlieĂen. Les charges de vente et charges gĂ©nĂ©rales et administratives avaient chutĂ© de 321 millions de dollars US pour s'Ă©tablir Ă 1,1 milliard de dollars US, en raison surtout de l'absence de la charge de 400 millions de [...] dollars US de l'exercice [...] prĂ©cĂ©dent relative au rĂšglement du contentieux sur le fructose [...]Excluant l'effet du rĂšglement, [...]les charges de vente et charges gĂ©nĂ©rales et administratives s'Ă©taient accrues de 79 millions de dollars US, principalement Ă cause des coĂ»ts de personnel accrus, y compris les charges de retraite et les honoraires de vĂ©rification Ces hausses avaient Ă©tĂ© partiellement compensĂ©es par une rĂ©duction des frais juridiques et des provisions pour crĂ©ances douteuses Die allgemeinen Verwaltungs- und Vertriebskosten verringerten sich um $321 Millionen auf $1,1 Milliarden, vorwiegend infolge der [...] nicht mehr vorhandenen [...] Aufwendungen fĂŒr den Fruktose-Vergleich des Vorjahres in Höhe von [...]$400 Millionen Unter Ausschluss [...]der Auswirkung der Aufwendungen fĂŒr Vergleichskosten stiegen die Aufwendungen im Bereich Allgemeine Verwaltungs- und Vertriebskosten um $79 Millionen und zwar aufgrund höherer Personalkosten einschlieĂÂlich Pensionszahlungen und PrĂŒfungskosten Diese Steigerungen wurden teilweise wieder durch geringere Rechtskosten und verminderte RĂŒckstellungen fĂŒr zweifelhafte Forderungen kompensiert Si le client souhaite faire juger un litige sur la base de ce RĂšglement du contentieux, le bureau de traduction est alors tenu d'y collaborer. Falls der Auftraggeber den Streitfall auf Grundlage des ATA-Reglements fĂŒr StreitfĂ€lle beizulegen wĂŒnscht, ist das ĂbersetzungsbĂŒro dazu verpflichtet, daran mitzuarbeiten. Les charges du SiĂšge social ont augmentĂ© de 464 millions de dollars US pour s'Ă©tablir Ă 843 millions de dollars US, en raison principalement des charges [...] de 400 millions de dollars US [...] entraĂźnĂ©es par le rĂšglement du contentieux sur le fructose, [...]de l'augmentation de 104 millions [...]de dollars US des ajustements d'Ă©valuation des stocks de la mĂ©thode FIFO premier entrĂ©, premier sorti Ă la mĂ©thode LIFO dernier entrĂ©, premier sorti, et d'une charge de 14 millions de dollars US pour abandon et rĂ©duction de valeur d'actifs Ă long terme, le tout Ă©tant partiellement compensĂ© par une augmentation de 21 millions de dollars US des plus-values sur opĂ©rations sur titres nĂ©gociables et par les 4 millions de dollars US perçus au titre du procĂšs liĂ© Ă l'assurance concernant les inondations de 1993. Die betrieblichen Aufwendungen stiegen um $464 [...] Millionen auf $843 Millionen. [...] Dies ist vorwiegend zurĂŒckzufĂŒhren auf den Aufwand im Fruktose-Prozessvergleich [...]in Höhe von $400 [...]Millionen, auf eine Erhöhung von $104 Millionen durch Bewertungsanpassungen des Vorratsvermögens FIFO auf LIFO und Aufwendungen in Höhe von $14 Millionen fĂŒr die Stilllegung und auĂerplanmĂ€Ăige Abschreibung von Sachanlagevermögen. Le rĂšglement du contentieux Ă©conomique avec les Puissances alliĂ©es [...]Accord de Washington, les relations avec une Union [...]soviĂ©tique triomphante et l'attitude Ă l'Ă©gard de l'ONU naissante constituent les dĂ©fis les plus importants de la diplomatie suisse. Die KlĂ€rung ökonomischer Fragen mit den Alliierten Washingtoner [...]Abkommen, die Beziehungen zur siegreichen Sowjetunion [...]und die Haltung der im Entstehen begriffenen UNO zĂ€hlen zu den wichtigsten Herausforderungen der Schweizer Diplomatie. En juin 1984, le rĂšglement du contentieux issu de la seconde [...]guerre mondiale levĂ©e de terres sous sĂ©questres, propriĂ©tĂ© [...]de la forĂȘt du Mundat abritant les sources en eau potable de la ville de Wissembourg et propriĂ©tĂ© de l'Ă©glise de la rue Blanche Ă PARIS a permis la concrĂ©tisation de l'accord du en donnant lieu au dĂ©blocage de la premiĂšre tranche des fonds et ainsi permettre Ă la fondation de fonctionner. Im Juni 1984 konnte der aus dem zweiten Weltkrieg stammende [...]Streitfall beigelegt werden Aufhebung der Zwangsverwaltung [...]von LĂ€ndereien, EigentumsverhĂ€ltnisse des Mundat-Waldes, in dem sich die Trinkwasserquellen von Wissembourg befinden, sowie der Kirche in der rue Blanche in Paris. Le Conseil considĂšre que la communication de la Commission en date du 4 octobre constitue une base pour un rĂšglement du contentieux sur la banane, qui peut et doit maintenant trouver une solution rapide. Der Rat vertritt die Auffassung, dass die Mitteilung der Kommission vom 4. Oktober eine Grundlage fĂŒr eine Beilegung des Bananenstreits bildet, fĂŒr den nunmehr baldigst eine Lösung gefunden werden kann und muss. Le contentieux est alors jugĂ© par un tribunal d'arbitrage, [...] conformĂ©ment au RĂšglement du contentieux de l'ATA. Beilegung des Streitfalls erfolgt dann durch die [...]Schlichtungskommission gemÀà dem ATA-Reglement fĂŒr StreitfĂ€lle. ReprĂ©sente un rĂ©sultat net 2004 de 495 millions de dollars US plus 252 millions de dollars US nets d'impĂŽts suite au rĂšglement du contentieux avec HFCS en 2004. Nettogewinn fĂŒr 2004 in Höhe von 495 Millionen USD, plus 252 Millionen USD netto fĂŒr Steuern fĂŒr die Einigung im HFCS-Prozess in 2004 als Prozentsatz der Eigenkapitalrendite zu Jahresanfang. ReprĂ©sente un rĂ©sultat net [...] 2004 de 495 millions de dollars US plus 252 millions de dollars US nets d'impĂŽts suite au rĂšglement du contentieux avec HFCS en 2004. Nettogewinn fĂŒr 2004 in Höhe von 495 Millionen USD, plus 252 Millionen USD netto fĂŒr Steuern fĂŒr die Einigung im HFCS-Prozess in 2004. Ces amĂ©liorations ont Ă©tĂ© partiellement compensĂ©es par la charge de 400 millions de dollars US liĂ©e au rĂšglement du contentieux sur le fructose et par l'imputation d'une charge de 51 millions de dollars US pour abandon et rĂ©duction de valeur d'actifs Ă long terme. Diese Steigerungen wurden teilweise durch die Aufwendungen im Fruktose-Prozessvergleich in Höhe von $ 400 Millionen und durch Aufwendungen fĂŒr die Stilllegung und auĂerplanmĂ€Ăige Abschreibung von Sachanlagevermögen in Höhe von $ 51 Millionen wieder ausgeglichen. Il convient toutefois, estime le ComitĂ©, d'Ă©viter que la [...] question d'un rĂšglement dĂ©finitif du contentieux sur la pĂȘche [...]conditionne un accord sur le plan d'action. Allerdings sollte die endgĂŒltige Beilegung des Fischereikonflikts nicht [...] zur Vorbedingung fĂŒr eine Einigung ĂŒber den Aktionsplan gemacht werden. Le bĂ©nĂ©fice la perte nette pour les trois mois et l'exercice clĂŽturĂ© le 30 juin 2004 comprend des charges de vente et charges gĂ©nĂ©rales et administratives de 400 millions de dollars US 252 millions de dollars US aprĂšs impĂŽts, soit 0,39 $ US par action liĂ©es au rĂšglement du contentieux sur le fructose. Der JahresĂŒberschuss/-fehlbetrag fĂŒr die drei Monate und das GeschĂ€ftsjahr zum 30. Juni 2004 enthĂ€lt einen Aufwand in Höhe von $400 Millionen $252 Millionen nach Steuern oder $0,39 pro Aktie in der Position Allgemeiner und sonstiger Verwaltungsaufwand sowie Vertriebskosten im Zusammenhang mit dem Fruktose-Prozess. Les charges de [...] vente et charges gĂ©nĂ©rales et administratives se sont accrues de 454 millions de dollars US Ă 1,4 milliard, nourries principalement par la charge de 400 millions de dollars US imputable au rĂšglement du contentieux sur le fructose. Allgemeiner und sonstiger Verwaltungsaufwand sowie Vertriebskosten stiegen um US $454 Millionen auf US $1,4 Milliarden, vorwiegend zurĂŒckzufĂŒhren auf den im Fructose-Vergleich entstandenen Aufwand in Höhe von US $400 Millionen. En outre, la Commission constate avec satisfaction que le gouvernement italien, ainsi que d'autres gouvernements suivent de plus [...] en plus l'approche [...] qu'elle prĂ©conise afin de parvenir Ă un rĂšglement plus rapide du contentieux, Ă savoir que dans l'attente des modifications [...]formelles Ă [...]apporter aux textes lĂ©gislatifs incriminĂ©s, les Etats membres prennent des mesures provisoires au moyen de circulaires interprĂ©tatives ou d'autres actes administratifs du mĂȘme genre afin d'assurer le respect des rĂšgles relatives Ă la libre circulation des marchandises dans le cadre du marchĂ© unique europĂ©en. AuĂerdem stellt die Kommission mit Befriedigung fest, daĂ [...] Italien und die ĂŒbrigen [...] Mitgliedstaaten immer mehr dem Konzept folgen, das sie fĂŒr die raschere Beilegung eines Streitfalles empfiehlt. Danach [...]treffen die Mitgliedstaaten [...]bis zur förmlichen Ănderung einer beanstandeten Rechtsvorschrift vorlĂ€ufige MaĂnahmen in Form eines Erlasses oder eines Ă€hnlichen Verwaltungsaktes, um die Einhaltung der Regeln des freien Warenverkehrs im europĂ€ischen Binnenmarkt sicherzustellen. Les Etats membres font connaĂźtre Ă la Commission, au moyen d'un rapport annuel, l'activitĂ© et les rĂ©sultats de leurs contrĂŽles ainsi que les donnĂ©es globales et les questions de principe [...] relatives aux problĂšmes les plus importants soulevĂ©s, [...] notamment sur le plan contentieux, par l'application du prĂ©sent rĂšglement. Die Mitgliedstaaten teilen der Kommission in einem Jahresbericht ihre KontrolltĂ€tigkeit, die Ergebnisse ihrer Kontrollen sowie die allgemeinen Angaben und die Grundsatzfragen mit, die die [...] wichtigsten Probleme betreffen, die insbesondere durch [...] strittige FĂ€lle bei der Anwendung dieser Verordnung aufgeworfen werden. Nos avocats possĂšdent l'expertise pour aider les clients Ă Ă©viter la contrefaçon de leurs [...] œuvres, en demandant des dommages-intĂ©rĂȘts auprĂšs [...] des contrefacteurs au moyen du contentieux ou du rĂšglement, et en les dĂ©fendant contre [...]les plaintes pour contrefaçon sur Internet et ailleurs. intellectualprop... intellectualprop... Unsere AnwĂ€lte besitzen das nötige Fachwissen, um Mandanten dabei zu helfen, die Verletzung der Rechte an ihren geistigen Werken zu verhindern, von [...] Rechtsverletzern [...] Schadensersatz ĂŒber Gerichtsprozess oder Schlichtungsverfahren zu erlangen und diese gegen [...]die Behauptung einer Rechtsverletzung im Internet und anderswo zu verteidigen. intellectualprop... intellectualprop... En ce qui concerne l'Ă©tiquetage, les Ătats-Unis acceptent les grands principes de la rĂ©glementation communautaire en la matiĂšre et conviennent de chercher Ă rĂ©soudre tout [...] problĂšme bilatĂ©ral [...] relatif au commerce du vin au travers de consultations bilatĂ©rales informelles plutĂŽt que de procĂ©dures de rĂšglement des contentieux. Hinsichtlich der Etikettierung erkennen die Vereinigten Staaten die wichtigsten GrundsĂ€tze der Etikettierungsvorschriften der [...] Gemeinschaft an und kommen [...] ĂŒberein, alle bilateralen Fragen des Weinhandels durch bilaterale Konsultationen anstelle von Streitbeilegungsverfahren zu lösen. Ce rapport contient des donnĂ©es globales ainsi que des questions de principe relatives [...] aux problĂšmes les plus importants soulevĂ©s, [...] notamment sur le plan contentieux, par l'application du rĂšglement n° 1150/00. Dieser Bericht enthĂ€lt allgemeine Angaben und grundsĂ€tzliche Fragen zu [...] den wichtigsten Problemen insbesondere im [...] Zusammenhang mit strittigen FĂ€llen bei der Anwendung der Verordnung Nr. 1150/00. Le rĂšglement de procĂ©dure peut dĂ©roger Ă l'article 40, quatriĂšme alinĂ©a, et Ă l'article 41 pour tenir compte des spĂ©cificitĂ©s du contentieux relevant du domaine de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Die Verfahrensordnung kann von Artikel 40 Absatz 4 und Artikel 41 abweichen, um den Besonderheiten der Rechtsstreitigkeiten auf dem Gebiet des geistigen Eigentums Rechnung zu tragen. Les propositions avancĂ©es Ă ce titre concernaient l'attribution Ă la Cour et au Tribunal du pouvoir de modifier aux-mĂȘmes leur rĂšglement de procĂ©dure, l'introduction d'un mĂ©canisme de filtrage des pourvois contre les arrĂȘts du Tribunal et l'adaptation du mode de traitement du contentieux de la fonction publique communautaire. Die hierzu gemachten VorschlĂ€ge betrafen die EinrĂ€umung der Befugnis fĂŒr den Gerichtshof und das Gericht erster Instanz, selbst ihre Verfahrensordnung zu Ă€ndern, die EinfĂŒhrung eines Systems zur Filterung der Rechtsmittel gegen die Urteile des Gerichts und eine Anpassung der Art und Weise der Behandlung von Streitigkeiten im Bereich des öffentlichen Dienstes der Gemeinschaft. En guise de compensation pour leur temps et les risques pris en poursuivant le litige sur la base d'honoraires entiĂšrement conditionnels, l'avocat demandera au tribunal le versement de frais Ă dĂ©duire du Fonds de rĂšglement transactionnel de Lufthansa d'un montant ne dĂ©passant pas 30 % du Fonds de rĂšglement transactionnel de Lufthansa, ainsi que le remboursement des dĂ©penses effectivement engagĂ©es dans le dĂ©roulement du contentieux, qui n'excĂ©deront pas 2,5 millions de dollars US. Als VergĂŒtung fĂŒr ihren Zeitaufwand sowie das Risiko der ProzessfĂŒhrung auf ausschlieĂlicher Erfolgshonorarbasis ersuchen die RechtsanwĂ€lte der am Vergleich beteiligten SammelklĂ€gergruppe das Gericht um die Zuerkennung ihrer AnwaltsgebĂŒhren in einem Betrag, der 30 % des Lufthansa-Vergleichsfonds nicht ĂŒbersteigt - und der aus dem Lufthansa-Vergleichsfonds zu zahlen ist - sowie um die RĂŒckerstattung ihrer tatsĂ€chlich im Rahmen der ProzessfĂŒhrung entstandenen Kosten zu einem Höchstbetrag von USD 2,5 Millionen. M. considĂ©rant en outre que pour promouvoir les biens publics que constituent la rĂ©duction du contentieux, la promotion de l'accĂšs Ă la justice, le bon fonctionnement du marchĂ© intĂ©rieur et un Ă©quilibre appropriĂ© entre la libertĂ© d'expression et le droit Ă la vie privĂ©e, la Commission devrait mener des consultations approfondies auprĂšs des parties intĂ©ressĂ©es, y compris les journalistes, les mĂ©dias et les juristes et juges spĂ©cialisĂ©s en la matiĂšre, en vue de proposer la crĂ©ation d'un centre pour le rĂšglement volontaire des litiges transfrontiĂšres rĂ©sultant d'atteintes Ă la vie privĂ©e et aux droits de la personnalitĂ©, y compris la diffamation, par voie de rĂ©solution alternative des conflits; considĂ©rant qu'une telle approche en matiĂšre de rĂ©solution de ces litiges serait bien plus progressiste et conforme Ă notre temps et contribuerait Ă avancer vers une culture juridique [...] [...]plus moderne et plus ouverte Ă la mĂ©diation M. in der ErwĂ€gung, dass die Kommission zur Förderung des Gemeinwohls im Sinne einer Verringerung von Rechtsstreitigkeiten, Förderung des Zugangs zur Justiz, GewĂ€hrleistung der ordnungsgemĂ€Ăen Funktionsweise des Binnenmarktes und eines angemessenen Gleichgewichts zwischen dem Recht auf Meinungsfreiheit und dem Recht auf Privatleben eingehende Konsultationen mit den Beteiligten, einschlieĂlich Journalisten, Medien, spezialisierten RechtsanwĂ€lten und Richtern, durchfĂŒhren sollte mit dem Ziel, die Schaffung eines Zentrums fĂŒr die freiwillige Beilegung grenzĂŒbergreifender Rechtsstreitigkeiten im Zusammenhang mit der Verletzung der PrivatsphĂ€re und der Persönlichkeitsrechte, einschlieĂlich Verleumdung, durch alternative Streitbeilegungsverfahren alternative dispute resolution - ADR vorzuschlagen; in der ErwĂ€gung, dass dies eine sehr viel fortschrittlichere und dem 21. L'effondrement soudain et massif de [...] cette industrie en [...] 1993, suite au rĂšglement, dĂ©favorable Ă la France, d'un contentieux avec le Canada portant sur les droits de pĂȘche, et Ă un moratoire canadien sur la pĂȘche Ă la morue, a créé un besoin pressant de rĂ©orienter l'Ă©conomie du territoire. Der plötzliche und massive Einbruch dieser [...] Industrie im Jahr [...] 1993 nach der fĂŒr Frankreich ungĂŒnstigen Beilegung eines Rechtsstreits mit Kanada ĂŒber die Fischereirechte und das kanadische Moratorium fĂŒr Kabeljaufischerei fĂŒhrten dazu, dass die Wirtschaft des Landes neu ausgerichtet werden musste. outre la reconnaissance des jugements et les Ă©ventuelles exceptions [...] d'ordre public, la reconnaissance des actes non [...] judiciaires liĂ©s Ă un rĂšglement non contentieux de la succession le testament, les actes notariĂ©s et autres actes administratifs ou la compĂ©tence internationale des agents publics et professionnels du droit impliquĂ©s ĂŒber richterliche Entscheidungen und etwaige Ausnahmen vom ordre public hinausgehend, die [...] Anerkennung auĂergerichtlicher Urkunden im Rahmen einer einvernehmlichen Erbschaftsabwicklung das Testament, notarielle Urkunden, sonstige Verwaltungsurkunden oder die internationale ZustĂ€ndigkeit öffentlicher Bediensteter und der betroffenen Angehörigen von Rechtsberufen [...] Renforcement de l'indĂ©pendance des magistrats, des juges et de l'efficacitĂ© du systĂšme judiciaire, notamment en ce qui concerne le traitement des affaires et les mĂ©canismes non contentieux de rĂšglement des diffĂ©rends; renforcement de l'application des dĂ©cisions judiciaires [...]civiles et pĂ©nales. StĂ€rkung der UnabhĂ€ngigkeit der StaatsanwĂ€lte und Richter und der Effizienz des Gerichtswesens einschlieĂlich der Behandlung von RechtsfĂ€llen und alternativer Streitbeilegungsmechanismen; Verbesserung der Durchsetzung zivilrechtlicher und strafrechtlicher Urteile
La«fonction contentieuse» nâest pas simple Ă dĂ©finir, dans le droit français ou dans le droit anglais. [] elle correspond Ă des pouvoirs auxquels on nâa jamais pu donner une base thĂ©orique solide en droit anglais, et on peut ajouter quâil en va de mĂȘme en France, si on veut bien se rappeler des difficultĂ©s de la jurisprudence pour distinguer un tribunal dâune autoritĂ©
La Caisse des DĂ©pĂŽts est un Ă©tablissement financier public remplissant des missions dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en appui des politiques publiques, une mission qui nous est confiĂ©e par la loi. Avec nos filiales, nous constituons un grand pĂŽle financier Ă lâintersection du domaine public et du secteur privĂ© concurrentiel. Depuis plus de 200 ans, nous jouons un rĂŽle majeur dans la transformation de notre pays. Nous sommes prĂ©sents sur lâensemble du territoire français et Ă chaque Ă©tape de la vie des Français. Face aux dĂ©fis que notre pays doit relever, nous sommes engagĂ©s, aujourdâhui plus que jamais, dans la rĂ©duction des fractures territoriales et des inĂ©galitĂ©s sociales. Inventons, explorons, crĂ©ons, imaginons aujourdâhui pour transformer le pays demain. Ensemble, faisons grandir la France ! En savoir plus sur l'employeurI - Dans les conditions prĂ©vues Ă l'article 38 de la Constitution, aux fins d'amĂ©liorer le traitement des procĂ©dures concernĂ©es et la gestion des fonds en la matiĂšre, le Gouvernement est autorisĂ© Ă prendre par voie d'ordonnance, dans un dĂ©lai de douze mois Ă compter de la publication de la prĂ©sente loi, les mesures relevant du domaine de la loi nĂ©cessaires pour : 1° ï»żThe requested URL was rejected. Please consult with your administrator. Your support ID is ce729fb9-37a5-4476-95c6-c4ef343723aaError 403 - ForbiddenF5 site fr4-fra[Go Back] Ylzz2A.