Taper sur tout le monde avec pour seuls objectifs : dĂ©noncer la bĂȘtise, l’intolĂ©rance, et faire rire » Charlie Hebdo dĂ©nonce les absurditĂ©s de notre sociĂ©tĂ© . Et se moque de tous les sujets . Title: La LibertĂ© d'Expression dans la Presse L'exemple de Charlie Hebdo Author : NICOLLE Alexandra Created Date: 3/28/2017 10:46:24 AM Inscrites dans la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et rappelĂ©es dans la DĂ©claration universelle des droits de l’homme de 1948, elles sont le fruit d’une longue conquĂȘte et sont liĂ©es Ă  l’un des grands principes rĂ©publicains la laĂŻcitĂ©. PrĂ©parez une exposition au CDI sur la libertĂ© d’expression et la libertĂ© de la presse. En quoi ces libertĂ©s sont-elles fondamentales ? La libertĂ© de pensĂ©e et la libertĂ© de conscience constituent des libertĂ©s fondamentales. 1. ExposĂ© sur la libertĂ© d'expression. Le premier panneau de votre exposition retracera l’histoire et les fondements juridiques de la libertĂ© d’expression. ExposĂ© n° 4 libertĂ© des mƓurs, libertĂ© sexuelle en France Pourquoi les annĂ©es 1960-1970 ont-elles Ă©tĂ© marquĂ©es par l'affirmation des libertĂ©s sexuelles ? DĂ©marrer l’étape 1. ExposĂ© sur la libertĂ© d'expression. Les lois comme obstacles Ă  la libertĂ© a. EXPOSE PHILOSOPHIQUE THEME LA LIBERTE MEMBRE DU GROUPE Suzane Bognissou Daniel Sagna Marieme DiĂ©dhiou Lamine Ndiaye JosĂ©phine Henriette PLAN Introduction or 12 Sni* to View Amadou SaĂŻd TraorĂ© l. Dans une dĂ©mocratie comme la France, comment se dĂ©finit cette libertĂ© et quelles sont ses limites ?, par Audrey Introduction La libertĂ© d'expression est avant tout destinĂ©e Ă  tous les citoyens. exposĂ© sur la libertĂ©. Citations supplĂ©mentaires sur la libertĂ© – Je vous ai dit que la libertĂ© de l’homme consiste dans son pouvoir d’agir, non pas dans le pouvoir chimĂ©rique de vouloir vouloir Voltaire – La libertĂ© consiste Ă  se dĂ©terminer soi-mĂȘme Leibniz Ils disposent aussi de la libertĂ© d'opinion suite Ă  la dĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen. Ils disposent aussi de la libertĂ© d'opinion suite Ă  la dĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen. Introduction La libertĂ© d'expression est avant tout destinĂ©e Ă  tous les citoyens. Cette libertĂ© est aussi l'une des premiĂšres que les rĂ©gimes totalitaires enlĂšvent aux citoyens. La libertĂ© d'expression, c'est-Ă -dire le droit d'exprimer librement ses opinions, fait partie des libertĂ©s fondamentales. Les grands textes sur la libertĂ© d'expression. B . Cette libertĂ© est utilisĂ©e par diffĂ©rents moyens et dans des lieux variĂ©s. En quoi consistent-elles ? Quels droits ont Ă©tĂ© acquis, et comment ? Lespages ci-aprĂšs exposent, relativement Ă  la Suisse et en rapport avec le thĂšme de l'Ă©tude, une restriction Ă  la libertĂ© d’expression doit ĂȘtre fondĂ©e sur une habilitation lĂ©gale, proportionnĂ©e Ă  l’objectif visĂ© et justifiĂ©e par un intĂ©rĂȘt public ou privĂ© prĂ©pondĂ©rant ; de plus, elle ne doit pas lĂ©ser l’essence de la libertĂ©. Le respect de ces quatre rĂ©quisits La libertĂ© d'expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu'elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de la morale... C’est un droit acquis au terme de la rĂ©volution des LumiĂšres sous l’Ancien RĂ©gime, qui fut consacrĂ© par la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Aujourd'hui, la libertĂ© d'expression des opinions est une des premiĂšres libertĂ©s politiques et plus gĂ©nĂ©ralement des libertĂ©s fondamentales, entĂ©rinĂ©e par diverses lĂ©gislations et adaptĂ©e par chaque pays selon son rĂ©gime politique et culturel. Au-delĂ  de l’adage ma libertĂ© s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres », la Cour EuropĂ©enne des Droits de l’Homme a fixĂ© plusieurs limites ces restrictions doivent cependant ĂȘtre prĂ©vues par la loi. Il s’agit de trouver un Ă©quilibre permettant la coexistence de diffĂ©rentes libertĂ©s fondamentales. 1. Ne pas porter atteinte Ă  la vie privĂ©e et au droit Ă  l’image d’autrui 2. Ne pas tenir certains propos interdits par la loi l’incitation Ă  la haine raciale, ethnique ou religieuse, l’apologie des crimes de guerre, les propos discriminatoires Ă  raison d’orientations sexuelles ou d’un handicap, le nĂ©gationnisme 3. Ne pas tenir de propos diffamatoire ou injurieux, qu’il s’agisse de personnes physiques, morales ou de courant d’idĂ©e ou d’opinion 4. Il existe Ă©galement des limites spĂ©cifiques telles que le secret professionnel, le secret des affaires et le secret dĂ©fense. 5. Certaines personnes, en raison de la fonction qu’elles occupent, sont tenues Ă  un devoir de rĂ©serve », de maniĂšre Ă  ce que l’extĂ©riorisation de leurs opinions, notamment politiques, soit conforme aux intĂ©rĂȘts du service public et Ă  la dignitĂ© des fonctions occupĂ©es. La Constitution belge fait rĂ©fĂ©rence Ă  la libertĂ© d’expression en ses articles 19 et 25. L’article 19 Ă©nonce que la libertĂ© des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la libertĂ© de manifester ses opinions en toute matiĂšre, sont garanties ». L’article 25 prĂ©cise que la presse est libre ; la censure ne pourra jamais ĂȘtre Ă©tablie ». L’article 19 de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme stipule que Tout individu a droit Ă  la libertĂ© d’expression ». NĂ©anmoins, cette rĂ©solution n’a pas de valeur juridique contraignante. La Convention europĂ©enne des Droits de l’Homme prĂ©cise dans son article 10 1. Toute personne a droit Ă  la libertĂ© d’expression. Ce droit comprend la libertĂ© d’opinion et la libertĂ© de recevoir ou de communiquer des informations ou des idĂ©es sans qu’il puisse y avoir ingĂ©rence d’autoritĂ©s publiques et sans considĂ©ration de frontiĂšre. Le prĂ©sent article n’empĂȘche pas les Etats de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinĂ©ma ou de tĂ©lĂ©vision Ă  un rĂ©gime d’autorisations. 2. L’exercice de ces libertĂ©s comportant des devoirs et des responsabilitĂ©s peut ĂȘtre soumis Ă  certaines formalitĂ©s, conditions, restrictions ou sanctions prĂ©vues par la loi, qui constituent des mesures nĂ©cessaires, dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, Ă  la sĂ©curitĂ© nationale, Ă  l’intĂ©gritĂ© territoriale ou Ă  la sĂ»retĂ© publique, Ă  la dĂ©fense de l’ordre et Ă  la prĂ©vention du crime, Ă  la protection de la santĂ© ou de la morale, Ă  la protection de la rĂ©putation ou des droits d’autrui, pour empĂȘcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autoritĂ© et l’impartialitĂ© du pouvoir judiciaire. La jurisprudence belge et europĂ©enne prĂ©cise La libertĂ© d’expression concerne aussi bien le choix du support que le contenu du message Elle s’applique Ă©galement aux idĂ©es qui heurtent, choquent ou inquiĂštent Le message peut ĂȘtre exprimĂ© sous n’importe quelle forme artistique ou symbolique C’est le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, signĂ© en 1966 et dont 167 Etats sont parties, qui fixe les limites de la libertĂ© d’expression dans son article 19. 1. Nul ne peut ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions. 2. Toute personne a droit Ă  la libertĂ© d’expression; ce droit comprend la libertĂ© de rechercher, de recevoir et de rĂ©pandre des informations et des idĂ©es de toute espĂšce, sans considĂ©ration de frontiĂšres, sous une forme orale, Ă©crite, imprimĂ©e ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix. 3. L’exercice des libertĂ©s prĂ©vues au paragraphe 2 du prĂ©sent article comporte des devoirs spĂ©ciaux et des responsabilitĂ©s spĂ©ciales. Il peut en consĂ©quence ĂȘtre soumis Ă  certaines restrictions qui doivent toutefois ĂȘtre expressĂ©ment fixĂ©es par la loi et qui sont nĂ©cessaires a Au respect des droits ou de la rĂ©putation d’autrui ; b À la sauvegarde de la sĂ©curitĂ© nationale, de l’ordre public, de la santĂ© ou de la moralitĂ© publique. Non ! La libertĂ© d’expression permet d’exprimer beaucoup de pensĂ©es mais pas toutes. L’incitation Ă  la haine fait partie des limites Ă  cette libertĂ©. En Belgique, trois lois fixent les limites La loi anti-racisme dite Loi Moureaux. Texte complet ici. La loi anti-discrimination Texte complet ici La loi anti-nĂ©gationnisme Texte complet ici Ces lois rĂ©priment donc Ă  titre de dĂ©lit et donc passible de poursuites et de peines judiciaires allant jusqu’à la prison ferme les propos Qui incitent Ă  la haine, Ă  la violence, motivĂ©s par la xĂ©nophobie ou le racisme, envers une personne ou un groupe de personnes. Qui incitent Ă  la discrimination en raison de l’ñge, de l’orientation sexuelle, l’état civil, la naissance, la fortune, la conviction religieuse ou philosophique, la conviction politique, la langue, l’état de santĂ© actuel ou futur, un handicap, une caractĂ©ristique physique ou gĂ©nĂ©tique, l’origine sociale. Qui nient, minimisent, justifient ou approuvent le gĂ©nocide commis par le rĂ©gime nazi durant la DeuxiĂšme Guerre Mondiale. En Belgique, les propos racistes, nĂ©gationnistes ou discriminants ne sont donc pas considĂ©rĂ©s comme une opinion mais comme un dĂ©lit. La diffamation est dĂ©finie comme l’imputation mĂ©chante, Ă  une personne, d’un fait prĂ©cis qui est de nature Ă  porter atteinte Ă  l’honneur de cette personne ou Ă  l’exposer au mĂ©pris public ». La calomnie diffĂšre lĂ©gĂšrement, la nuance portant sur la possibilitĂ© de prouver lĂ©galement le bien-fondĂ© des dires de l’accusĂ©. L’injure porte sur le fait de divulguer une information imprĂ©cise portant atteinte Ă  l’honneur d’un tiers. Le Code PĂ©nal belge les prohibe en ce qu’ils constituent une atteinte du droit au respect de la vie privĂ©e, en ce qu’ils peuvent ternir la rĂ©putation ou attenter Ă  l’honneur de la victime. Ils sont passibles de peines allant jusqu’à l’emprisonnement et l’amende. Le blasphĂšme est une parole outrageant le sacrĂ©, la divinitĂ© ; une parole impie considĂ©rĂ©e comme une injure et dĂ©clarĂ©e comme telle par les autoritĂ©s religieuses. Le blasphĂšme ne peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un dĂ©lit qu’au sein d’une communautĂ© partageant les mĂȘmes croyances. Mais par dĂ©finition, pour blasphĂ©mer, il faut croire, il faut appartenir Ă  la religion que l'on blasphĂšme. Le blasphĂšme n’est pas illĂ©gal en Belgique, ni dans la majoritĂ© des pays dĂ©mocratiques europĂ©ens, bien que certaines exceptions existent. Par contre, dans de nombreuses thĂ©ocraties, le blasphĂšme est souvent durement rĂ©primĂ©. La libertĂ© de pensĂ©e est le droit que possĂšde chacun d’employer comme il l’entend ses facultĂ©s rĂ©flexives, Ă  l’aide de sa raison critique, mais aussi de ses Ă©motions ou ses potentialitĂ©s crĂ©atrices. C’est le droit d’avoir sur tous sujets, des idĂ©es, des avis, des opinions personnelles, des convictions, des croyances. La libertĂ© de pensĂ©e est constitutive de la libertĂ© de conscience. La libertĂ© de conscience est souvent mal comprise en Ă©tant rĂ©duite au fort intĂ©rieur », simple fait de penser ce que l’on veut sans l’exprimer publiquement. C’est Ă©videmment insuffisant car personne ne peut savoir ce qui se passe dans la tĂȘte » d’une autre personne. L’important est bien la libertĂ© publique de conscience. Ces dĂ©finitions mettent en lumiĂšre l’existence de deux sphĂšres distinctes celles du privĂ© » qui relĂšve de l’intime ; et celle du public » qui relĂšve du social et du dĂ©mocratique. Dans l’espace public, la libertĂ© d’expression se voit imposer des limites voir supra. La libertĂ© religieuse » dĂ©coule de la libertĂ© de conscience. Mais mĂȘme si la formule est d’usage courant, il est impropre de parler de libertĂ© religieuse », qui serait en quelque sorte plus importante que les autres libertĂ©s. Ce sont les libertĂ©s de religion qui font partie des libertĂ©s publiques garanties par l’Etat comme la libertĂ© de conscience, Ă©manation de la souverainetĂ© du peuple, et non l’inverse. Il est nĂ©cessaire de rappeler que Charlie Hebdo s’est retrouvĂ© de nombreuses fois devant les tribunaux, et a d’ailleurs Ă©tĂ© condamnĂ© et censurĂ© Ă  plusieurs reprises environ 50 procĂšs entre 1992 et 2014, dont certains perdus. Une analyse complĂšte est disponible ici. Les rĂ©ponses Ă  cette question se trouvent en partie dans les limites Ă  la libertĂ© d’expression fixĂ©es par la loi voir supra. La libertĂ© d’expression ne permet pas d’appeler publiquement Ă  la mort d’autrui, ni de faire l’apologie des crimes de guerre, des crimes contre l’humanitĂ©, ni d’appeler Ă  la haine contre un groupe ethnique ou nationale. On ne peut pas non plus user de la libertĂ© d’expression pour appeler Ă  la haine ou Ă  la violence envers un sexe, une orientation sexuelle ou un handicap. Mais dans le cas de DieudonnĂ© ou de Charlie Hebdo, la situation a trait Ă  un cas complexe celui de l’humour, et de ses limites. Il appartient souvent aux juges de dĂ©cider de ce qui relĂšve de la libertĂ© de caricature et du droit Ă  la satire dans le cadre de la libertĂ© d’expression. En 2007, Charlie Hebdo devaient rĂ©pondre devant la justice des caricatures de Mahomet qu’il avait publiĂ©es dans ses Ă©ditions. Le tribunal avait rendu le jugement suivant Attendu que le genre littĂ©raire de la caricature, bien que dĂ©libĂ©rĂ©ment provocant, participe Ă  ce titre Ă  la libertĂ© d'expression et de communication des pensĂ©es et des opinions 
 ; attendu qu'ainsi, en dĂ©pit du caractĂšre choquant, voire blessant, de cette caricature pour la sensibilitĂ© des musulmans, le contexte et les circonstances de sa publication dans le journal “Charlie Hebdo”, apparaissent exclusifs de toute volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e d'offenser directement et gratuitement l'ensemble des musulmans ; que les limites admissibles de la libertĂ© d'expression n'ont donc pas Ă©tĂ© dĂ©passĂ©es 
 » On peut donc user du registre de la satire et de la caricature, dans certaines limites. Dont l'une est de ne pas s'en prendre spĂ©cifiquement Ă  un groupe donnĂ© de maniĂšre gratuite et rĂ©pĂ©titive. Dans le cas de DieudonnĂ©, la justice a Ă©tĂ© appelĂ©e Ă  plusieurs reprises Ă  trancher. Et elle n'a pas systĂ©matiquement donnĂ© tort Ă  l'humoriste. Ainsi a-t-il Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  plusieurs reprises pour diffamation, injure et provocation Ă  la haine raciale » novembre 2007, novembre 2012, ou pour contestation de crimes contre l'humanitĂ©, diffamation raciale, provocation Ă  la haine raciale et injure publique » fĂ©vrier 2014. Mais dans d'autres cas, il a Ă©tĂ© relaxĂ© en 2004 d'une accusation d'apologie de terrorisme, en 2007 pour un sketch intitulĂ© Isra-Heil ». En 2012, la justice a refusĂ© d'interdire un film du comique, malgrĂ© une plainte de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisĂ©mitisme Licra. En plaidant pour l'interdiction de ses spectacles fin 2013, le gouvernement Ayrault avait cependant franchi une barriĂšre symbolique, en interdisant a priori une expression publique. NĂ©anmoins, le Conseil d'Etat lui avait finalement donnĂ© raison, considĂ©rant que la mise en place de forces de police ne [pouvait] suffire Ă  prĂ©venir des atteintes Ă  l'ordre public de la nature de celles, en cause en l'espĂšce, qui consistent Ă  provoquer Ă  la haine et la discrimination raciales ». On se trompe en pensant qu'on va rĂ©gler la question Ă  partir d'interdictions strictement juridiques », estimait alors la Ligue des droits de l'homme. La presse qui est le symbole mĂȘme de la libertĂ© fondamentale du droit d’expression, use de ce moyen pour informer, dĂ©noncer, mettre en avant des Ă©vĂšnements, des personnages ou des courants de pensĂ©e. La caricature ou le dessin de presse dĂ©nonce alors l’injustice, les abus, l’incohĂ©rence de maniĂšre satyrique moqueuse avec humour, des sujets dĂ©licats, dangereux lĂ  oĂč les autres types de mĂ©dia TV, radio, Presse Ă©crite ne peuvent pas toujours l’aborder. Les images utilisent un langage universel, elles transmettent des messages par le biais de symboles que tous peuvent comprendre. Le dessin de presse ou caricature a souvent pour obstacle la censure, certains gouvernements, organes politiques, culturels ou religieux cherchent Ă  faire retirer, Ă  annuler ces images ou dessins qui annoncent une vĂ©ritĂ©, ou des informations qui pourraient les entĂącher, les salir ou les desservir. Souvent, ces journaux se retrouvent devant les tribunaux pour dĂ©fendre leur libertĂ© d’expression. De nos jours, il existe aussi des mouvements violents comme les diffĂ©rents terrorismes qui cherchent Ă  tout prix Ă  menacer et Ă  dĂ©truire cette libertĂ© de la presse et de l’expression parce que les journalistes dĂ©noncent leur barbarie et leur absurditĂ©. Analyse de la carte Tour du monde de la libertĂ© de la presse 180 pays, classĂ©s du vert au rouge La carte ci-dessus nous montre l’état de la libertĂ© de la presse, pays par pays. Tous ont Ă©tĂ© coloriĂ©s selon que la situation dans le pays est bonne en vert, plutĂŽt bonne bleu, moyenne mauve, difficile orange et trĂšs grave rouge. Zoom sur 3 mauvais Ă©lĂšves La Syrie la situation de la libertĂ© de la presse est trĂšs grave, essentiellement Ă  cause de la guerre. Dans pareil cas, les journalistes sont en difficultĂ© et ne peuvent plus faire correctement leur boulot. L’explication ? Les dirigeants veulent contrĂŽler les informations et empĂȘcher que certaines d’entre elles soient diffusĂ©es. La CorĂ©e du Nord lĂ -bas aussi, la situation de la presse est dramatique, mais pour d’autres raisons. Ce pays est une dictature son prĂ©sident interdit Ă  sa population, et aussi Ă  ses journalistes, de penser diffĂ©remment de lui, notamment en pratiquant la censure. Les États-Unis bien que la libertĂ© de la presse soit plutĂŽt bonne » dans ce pays, elle s’est dĂ©gradĂ©e ces derniĂšres annĂ©es. La raison ? Pour protĂ©ger le pays contre le terrorisme, des mesures ont Ă©tĂ© prises pour surveiller davantage les journalistes et la façon dont ils travaillent. La mĂ©thode Cette carte a Ă©tĂ© Ă©tablie par l’association Reporters sans frontiĂšres. Elle tient compte du nombre de journalistes tuĂ©s ou emprisonnĂ©s en 2014, mais aussi des conditions dans lesquelles ils travaillent, notamment au fait qu’ils soient ou non soumis Ă  la censure par les dirigeants.

laliberté d'expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu'elle juge opportun, dans les domaines

Introduction Compte tenu de la situation de subordination du salariĂ©, le droit encadre les pouvoirs de l’employeur En reconnaissant au salariĂ© dans l’exercice de son travail la jouissance de ses libertĂ©s individuelles. En favorisant l’exercice de libertĂ©s collectives le droit amĂ©nage des moyens d’information, d’expression, de revendication et de nĂ©gociation. Ces libertĂ©s sont exercĂ©es par les salariĂ©s eux-mĂȘmes, par leurs reprĂ©sentants et par les syndicats. L’expression des libertĂ©s peut aboutir soit Ă  un accord, soit Ă  un conflit social. - En Ă©tablissant des dispositions relevant de l’ordre public social, la loi accorde au salariĂ© un socle minimal de droits. Les meilleurs professeurs de Droit disponibles5 78 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 30 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !4,9 7 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 78 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 30 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !4,9 7 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiI/ Les libertĂ©s individuelles reconnues au salariĂ© Tous les droits fondamentaux de l’Homme sont maintenus lorsque le salariĂ© passe la porte de l’entreprise. Le pouvoir de l’employeur est limitĂ© par les libertĂ©s individuelles reconnues Ă  tout individu par le droit, Ă  savoir notamment la non-discrimination, la libertĂ© d’expression autres droits fondamentaux droit au respect de la personne, droit Ă  l’intĂ©gritĂ© physique. A La non-discrimination La discrimination consiste Ă  traiter de maniĂšre diffĂ©rente des individus qui se trouvent dans la mĂȘme situation. Le droit interdit toute discrimination fondĂ©e sur l’origine, les mƓurs, le sexe, la race, l’appartenance politique ou syndicale, les convictions religieuses, l’apparence physique, l’état de santĂ© ou le handicap. Le recrutement d’un employĂ© ne doit pas se faire en se rĂ©fĂ©rant aux critĂšres susvisĂ©s. Le salariĂ© est protĂ©gĂ© dans les textes. B La libertĂ© d’expression principe dĂ©mocratique Chaque salariĂ© a le droit de donner son opinion sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation du travail sans risque de sanction ni de licenciement. Ce droit d’expression s’exerce de maniĂšre directe et collective par l’intermĂ©diaire des reprĂ©sentants du personnel. Ex Syndicat sur les lieux et pendant le temps de travail. A La durĂ©e du travail La durĂ©e lĂ©gale de 35 heures hebdomadaires Ă  temps plein. B L’hygiĂšne et la sĂ©curitĂ© L’employeur est tenu Ă  une obligation de sĂ©curitĂ© vis-Ă -vis des salariĂ©s. La loi a instituĂ© plusieurs moyens d’action au profit des salariĂ©s Sur le plan individuel droit de retrait ou d’alerte en cas de danger grave et imminent, alerte auprĂšs du mĂ©decin du travail ou de l’inspecteur du travail. Sur le plan collectif un organisme appelĂ© CHSCT obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariĂ©s est compĂ©tent en la matiĂšre pour se prononcer sur les risques liĂ©s Ă  l’organisation du travail. C La rĂ©munĂ©ration Le principe est la libre fixation du salaire entre l’employeur et le salariĂ© sous rĂ©serve du respect de certaines rĂšgles telles que le SMIC salaire minimum Ă  temps plein qui est indexĂ© sur les prix et dont le but est de garantir le pouvoir d’achat des salariĂ©s, l’égalitĂ© de rĂ©munĂ©ration entre hommes et femmes pour un travail identique
 D La protection du salariĂ© en cas de licenciement L’employeur dispose d’une libertĂ© de licenciement Ă  condition de justifier d’un motif rĂ©el et sĂ©rieux pour rompre le contrat de travail. Toutefois, le droit rĂ©glemente le licenciement afin d’éviter l’arbitraire de l’employeur. 1. La protection du salariĂ© en cas de licenciement individuel pour faute ou pour motif Ă©conomique En matiĂšre de licenciement individuel, quatre principes protĂšgent le salariĂ© Le principe du contradictoire entretien prĂ©alable au licenciement pendant lequel le salariĂ© peut donner des explications ; le salariĂ© a la possibilitĂ© de se faire assister par un reprĂ©sentant du personnel ou un autre salariĂ© ou encore par un conseiller de son choix avocat
. Les motifs du licenciement doivent ĂȘtre Ă©noncĂ©s par l’employeur pendant l’entretien la cause du licenciement doit ĂȘtre rĂ©elle et sĂ©rieuse ; cela n’implique pas nĂ©cessairement la commission d’une faute. Le salariĂ© licenciĂ© bĂ©nĂ©ficie en principe d’un prĂ©avis dont la durĂ©e sera fonction de son anciennetĂ© dans l’entreprise ce laps de temps doit permettre au salariĂ© de trouver un autre emploi. Exception en cas de faute grave ou lourde licenciement immĂ©diat car le maintien du salariĂ© dans l’entreprise n’apparaĂźt pas alors possible. Le salariĂ© a en principe droit Ă  une indemnitĂ© de licenciement sauf faute grave ou faute lourde de sa part ou si son anciennetĂ© est infĂ©rieure Ă  2 ans. 2. La protection du salariĂ© en cas de licenciement collectif pour motif Ă©conomique LĂ  encore les salariĂ©s sont protĂ©gĂ©s par une procĂ©dure spĂ©cifique L’employeur doit consulter les instances reprĂ©sentatives du personnel dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, CE. L’employeur doit informer la DDTE de son projet de LCME. L’employeur doit, dans certains cas entreprise d’au moins 50 salariĂ©s + au moins 10 salariĂ©s concernĂ©s par le LCME, Ă©laborer un plan de sauvegarde de l’emploi visant Ă  Ă©viter des licenciement voire Ă  reclasser le personnel concernĂ©. III/ Les libertĂ©s collectives A La libertĂ© syndicale La libertĂ© syndicale, principe Ă  valeur constitutionnelle, implique le droit de crĂ©er librement un syndicat rĂ©daction et dĂ©pĂŽt des statuts Ă acquisition de la personnalitĂ© morale et la libertĂ© d’adhĂ©sion ou non syndicat de son choix. B Le droit de grĂšve La grĂšve est la cessation collective et concertĂ©e du travail dans le but d’obtenir la satisfaction de revendications d’ordre professionnelle. Il donne au salariĂ© la libertĂ© de cesser le travail pendant la grĂšve le contrat de travail est suspendu Ă le salaire n’est pas dĂ». L’exercice du droit de grĂšve doit se faire dans le respect des principes fondamentaux de la libertĂ© du travail vis-Ă -vis des non grĂ©vistes et de la propriĂ©tĂ© privĂ©e vis-Ă -vis de l’employeur. C La reprĂ©sentation des salariĂ©s dans l’entreprise Il existe diffĂ©rents organes de reprĂ©sentation des salariĂ©s dans l’entreprise ayant chacun des fonctions qui leur sont propres. Certains sont Ă©lus dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, membres du CE, d’autres dĂ©lĂ©guĂ© syndical il est nommĂ© par le syndicat auquel il appartient. Le comitĂ© d’entreprise CE prĂ©sent dans les entreprises de plus de 50 salariĂ©s, a un double pouvoir un pouvoir dĂ©cisionnel dans le domaine social et un pouvoir consultatif dans le domaine Ă©conomique. Les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel prĂ©sents dans les entreprises de plus de 10 salariĂ©s, veillant au respect, dans l’entreprise, des lois et conventions collectives. Le syndicat prĂ©sent dans l’entreprise par l’intermĂ©diaire de la section syndicale constituĂ©e de l’ensemble des salariĂ©s de l’entreprise ayant adhĂ©rĂ© au syndicat créée par chaque syndicat reprĂ©sentatif et du dĂ©lĂ©guĂ© syndical prĂ©sent dans l’entreprise de plus de 50 salariĂ©s celui-ci est dĂ©signĂ© par le syndicat pour le reprĂ©senter au sein de l’entreprise. D Le droit Ă  la nĂ©gociation collective La nĂ©gociation collective consiste, pour les partenaires sociaux syndicats reprĂ©sentatifs des salariĂ©s et de l’employeur ou l’embaucheur lui-mĂȘme, Ă  discuter sur les conditions d’emploi, de travail, la formation professionnelle et les garanties sociales. Cette nĂ©gociation peut dĂ©boucher sur des accords ou conventions collectives de travail actes Ă©crits. Les conventions et accords collectifs de travail peuvent dĂ©roger Ă  la loi uniquement dans un sens plus favorable pour le salariĂ©. Exemple s’agissant de la rĂ©munĂ©ration, un accord conclu au niveau d’une entreprise peut prĂ©voir pour ladite entreprise un salaire minimum Ă©gal au SMIC + 10%. Lespages ci-aprĂšs exposent, concernant la France et en rapport avec le thĂšme de l'Ă©tude, la lĂ©gislation en vigueur, la jurisprudenc e la plus significative et la notion de libertĂ© d’expression avec ses limites et perspectives , et s’achĂšvent par queactuelles lques conclusions sur l’identification de certains dĂ©fis futurs. La libertĂ© d’expression est consacrĂ©e par l'article 11
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libertéd'expression exposé pdf. by | May 31, 2022 | norauto horaire samedi | changer clavier qwerty en azerty smart tv lg
Les rĂ©seaux sociaux occupent actuellement une place importante dans la vie quotidienne. Outre Twitter, Linkedin et Instagram, Facebook tient le haut du pavĂ© et ne cesse d’innover pour gagner en nombre d’abonnĂ©s en France et partout dans le monde. La popularitĂ© de ces plateformes numĂ©riques rĂ©sulte non seulement de leur utilitĂ©, mais aussi des publications polĂ©miques qui y sont diffusĂ©es rĂ©guliĂšrement. Face aux faits extravagants qui attirent constamment l’attention du public, qu’en est-il de la notion de libertĂ© d’expression du point de vue juridique ? Les internautes ont-ils le droit de s’exprimer sans limites ? Cette libertĂ© peut-elle porter atteinte Ă  la paix et Ă  l’ordre public ? Pour les auteurs qui subissent des fuites de leurs Ɠuvres sur les rĂ©seaux sociaux, prendre conseil auprĂšs d’un avocat qualifiĂ© en droit du numĂ©rique est recommandĂ©. Zoom sur le cadre lĂ©gal des rĂ©seaux sociaux confrontĂ©s Ă  la libertĂ© d’expression. Quel est le principe de la libertĂ© d’expression ? La libertĂ© d’expression est dĂ©finie par l’article 19 de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme DUDH comme Ă©tant Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat La libertĂ© d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de rĂ©pandre, sans considĂ©ration de frontiĂšres, les informations et les idĂ©es par quelque moyen d’expression que ce soit. Article 19 de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme DUDH Il s’agit d’un concept lĂ©gal reconnu par tous les pays membres de l’Union europĂ©enne et instaurĂ© dans le cadre de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales du Conseil d’Europe CEDH. D’ailleurs, l’alinĂ©a 1er de ladite Convention met l’accent sur le principe selon lequel Toute personne a droit Ă  la libertĂ© d’expression. » La dĂ©finition de cette notion dĂ©pend du pays qui l’applique. À titre d’exemple, les États-Unis ont reconnu le principe de libertĂ© d’expression suite Ă  de nombreuses dĂ©cisions jurisprudentielles. Le juge de la Cour suprĂȘme Holmes l’a dĂ©crit comme suit le bien ultime souhaitĂ© est atteint de maniĂšre optimale par le libre-Ă©change des idĂ©es ». Abrams c. quant Ă  lui, affirme que le meilleur test de vĂ©ritĂ© est la puissance de la pensĂ©e Ă  se faire accepter par la compĂ©tition du marchĂ©. » Un autre juge de la Cour suprĂȘme, Powell a dit ⚖ Selon le premier amendement, il n’y a pas une telle chose qu’une idĂ©e fausse. Aussi pernicieuse qu’une opinion puisse paraĂźtre, nous dĂ©pendons pour qu’elle soit corrigĂ©e non pas de la conscience des juges et des jurys, mais de sa concurrence avec d’autres idĂ©es. » Enfin, l’affaire Handyside au Royaume-Uni s’aligne avec ces affirmations en Ă©nonçant que la libertĂ© d’expression vaut non seulement pour les informations » ou idĂ©es » accueillies avec faveur ou considĂ©rĂ©es comme inoffensives ou indiffĂ©rentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiĂštent l’État ou une fraction quelconque de la population.» Quelles sont les exceptions Ă  la libertĂ© d’expression ? Selon la jurisprudence amĂ©ricaine, les exceptions Ă  la libertĂ© d’expression concernent les faits relatifs aux discours obscĂšnes et Ă  la diffamation. En effet, s’exprimer librement est un droit fondamental jusqu’à ce qu’il entraĂźne un danger clair et prĂ©sent, voire Ă  caractĂšre obscĂšne ou menaçant pour autrui. Pour renforcer ces propos, la CEDH a, dans son article 24 alinĂ©a 8, prĂ©vu des sanctions de peines d’emprisonnement 1 an et d’amende 45 000 € pour les dĂ©lits de provocation Ă  la haine, Ă  la discrimination ou Ă  la violence raciale. D’ailleurs, la diffamation et les menaces sont des infractions reconnues et rĂ©primĂ©es par le Code pĂ©nal français. RĂ©seaux sociaux vs libertĂ© d’expression le cadre juridique applicable Les propos dans les rĂ©seaux sociaux pouvant enfreindre les limites Ă  la libertĂ© d’expression sont interdits par la loi française. L’exemple le plus cĂ©lĂšbre est celui du fameux Tweets antisĂ©mites » qui a suscitĂ© de nombreux dĂ©bats dans les mĂ©dias sociaux. Les faits se sont dĂ©roulĂ©s en 2012 en France, lorsque des blagues dites antisĂ©mitiques » ou inspirant la haine contre les Juifs comme des hashtags unbonjuif et unjuifmort ont Ă©tĂ© publiĂ©es sur Twitter. La situation a dĂ©clenchĂ© la colĂšre de plusieurs associations luttant contre le racisme, plus prĂ©cisĂ©ment l’antisĂ©mitisme. Ces derniĂšres ont demandĂ© au tribunal judiciaire de Paris TGI d’exiger Ă  Twitter les donnĂ©es permettant d’identifier les personnes Ă  l’origine des tweets litigieux. Leur demande a Ă©tĂ© acceptĂ©e par le TGI le 24 janvier 2013. Le tribunal de Paris a alors ordonnĂ© Ă  Twitter de concevoir un dispositif facile d’accĂšs et visible par le public sur sa plateforme. Cette fonctionnalitĂ© permet de ce fait d’informer les internautes des contenus illicites et ainsi de censurer les tweets incitant aux crimes contre l’humanitĂ© et au racisme. D’autres cas d’exceptions Ă  la libertĂ© d’expression touchent aussi le domaine professionnel. Par exemple, une affaire concernait un salariĂ© cadre qui a Ă©mis des propos excessifs et calomnieux en ligne Ă  l’encontre de son employeur. La Cour d’appel de Dijon a estimĂ©, le 21 mars 2013, que le contenu publiĂ© sur le site avait un caractĂšre insultant et l’a qualifiĂ© d’injure publique ». Les faits Ă©taient aggravĂ©s par le fait que la plateforme Ă©tait Ă©galement facile d’accĂšs au public. Il a ainsi Ă©tĂ© conclu que le salariĂ© n’a pas le droit d’abuser de sa libertĂ© d’expression en Ă©mettant des propos injurieux sur les rĂ©seaux sociaux, sauf si ces propos sont tenus dans un espace privĂ© ou non public. » En 2011, la Cour d’appel de Rouen a soulignĂ© que Facebook pouvait Ă  la fois constituer un espace public et un espace privĂ© selon le paramĂ©trage ou la configuration effectuĂ©s par l’utilisateur. À noter D’aprĂšs l’étude de ces affaires, la libertĂ© d’expression ne constitue aucunement une infraction tant que l’accĂšs aux messages est autorisĂ© par le titulaire du compte et que ledit accĂšs est restreint Ă  un nombre d’utilisateurs dĂ©terminĂ©s. À cet effet, la Cour de cassation considĂšre que les messages publiĂ©s sur le rĂ©seau social Facebook ont un caractĂšre public par dĂ©faut. Pour conclure, le cadre lĂ©gal des rĂ©seaux sociaux et de la libertĂ© d’expression dĂ©pend de deux principales conditions, Ă  savoir la nature des propos Ă©mis par l’utilisateur d’une part et les circonstances de la publication des propos en ligne d’autre part. Quel que soit le type de rĂ©seaux sociaux en question, la violation ou le respect de la libertĂ© d’expression est Ă©tabli en fonction de ces paramĂštres. MaĂźtre Nejma LABIDI Membre du ComitĂ© d’experts Avocate AssociĂ©e Ă  Paris MaĂźtre Nejma LABIDI saura mettre Ă  votre service tout son savoir-faire en droit pĂ©nal, en assurant la dĂ©fense de vos intĂ©rĂȘts devant le juge d’instruction, le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, le tribunal Correctionnel ou la cour d’Assises... DĂ©couvrez notre ligne Ă©ditoriale Navigation de l’article Besoin d'un avocat ? 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ï»żexposĂ©sur la libertĂ© en gĂ©nĂ©ral pdf. By juni 4, 2022 telles de vieilles croyances en 11 lettres. No Comments

6 choses que l’on ne peut pas dire sur Internet En France, la libertĂ© d’expression est consacrĂ©e par l’article 11 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen. En revanche, la libertĂ© d’expression n’est pas un droit absolu et elle se trouve affectĂ©e de nombreuses limites que les internautes ne doivent pas ignorer. PrĂ©sentation La libertĂ© d’expression est un droit fondamental. Ses limites sont des exceptions qu’il est parfois difficile de cerner et qui Ă©voluent avec le temps et les usages. Il n’est donc pas ici question de brider la libertĂ© d’expression de quiconque, enseignant, personnel non enseignant, chef d’établissement, Ă©lĂšve ou parent, mais d’effectuer un rappel des limites fixĂ©es par la loi. La DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 Ă©nonce La libre communication des pensĂ©es et des opinions est un des droits les plus prĂ©cieux de l’homme, tout citoyen peut donc parler, Ă©crire, imprimer librement, sauf Ă  rĂ©pondre de l’abus de cette libertĂ© dans les cas dĂ©terminĂ©s par la loi. » Le principe est ainsi posĂ© mais encore faut-il connaĂźtre les limites. Celles-ci sont relativement nombreuses du fait du nombre d’exceptions spĂ©cifiques touchant au statut particulier des personnes devoir de rĂ©serve, par exemple ou Ă  la nature des informations concernĂ©es secret mĂ©dical, secret dĂ©fense. On peut nĂ©anmoins citer quelques rĂšgles d’ordre gĂ©nĂ©ral Limite 1 – Ne pas porter atteinte Ă  la vie privĂ©e et au droit Ă  l’image d’autrui pour des prĂ©cisons complĂ©mentaires voir les fiches Vie privĂ©e et internet » et Image et vidĂ©o ». Limite 2 – Ne pas tenir certains propos interdits par la loi l’incitation Ă  la haine raciale, ethnique ou religieuse, l’apologie de crimes de guerre ou du terrorisme, les propos discriminatoires Ă  raison d’orientations sexuelles ou d’un handicap, l’incitation Ă  l’usage de produits stupĂ©fiants, le nĂ©gationnisme. Limite 3 – Ne pas tenir de propos diffamatoires la diffamation se dĂ©finit par toute allĂ©gation ou imputation d’un fait qui porte atteinte Ă  l’honneur ou Ă  la considĂ©ration d’une personne [1]. Il est possible pour se dĂ©fendre d’une accusation de diffamation d’invoquer l’exception de vĂ©ritĂ© [2], c’est-Ă -dire de rapporter la preuve de la vĂ©ritĂ© de ses propos sauf si la diffamation concerne un Ă©lĂ©ment de la vie privĂ©e. Limite 4 – Ne pas tenir de propos injurieux l’injure se dĂ©finit comme toute expression outrageante, termes de mĂ©pris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait. Limite 5 – Il existe Ă©galement des limites spĂ©cifiques telles que le secret professionnel, le secret des affaires et le secret dĂ©fense qui interdisent la publication et la divulgation de certaines informations. Limite 6 – Certaines personnes, en raison de la fonction qu’elles occupent, sont tenues Ă  un devoir de rĂ©serve ». C’est le cas des fonctionnaires qui doivent exprimer leurs opinions de façon prudente et mesurĂ©e, de maniĂšre Ă  ce que l’extĂ©riorisation de leurs opinions, notamment politiques, soit conforme aux intĂ©rĂȘts du service public et Ă  la dignitĂ© des fonctions occupĂ©es. Plus le niveau hiĂ©rarchique du fonctionnaire est Ă©levĂ©, plus son obligation de rĂ©serve est sĂ©vĂšre [3]. Le sentiment d’anonymat et d’impunitĂ© sur internet est trompeur, les auteurs de propos rĂ©prĂ©hensibles peuvent ĂȘtre identifiĂ©s par une levĂ©e de l’anonymat. Enfin, il est important de mentionner le droit de rĂ©ponse [4]. Il s’agit de la facultĂ©, pour une personne physique ou morale nommĂ©e ou dĂ©signĂ©e dans un service de communication au public en ligne, d’obtenir la publication d’une rĂ©ponse. La demande doit ĂȘtre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e au gestionnaire du site dans le dĂ©lai de trois mois Ă  partir de la date de publication du contenu. Cependant, lorsqu’il est possible de rĂ©pondre directement sur le site, par exemple sur les forums, c’est la voie Ă  privilĂ©gier. Illustration Un tribunal a condamnĂ© l’auteur d’un blog qui avait publiĂ© les termes suivants misĂ©rable imbĂ©cile », triste individu », aussi laid que lui », Ă©nergumĂšne » et aussi inepte que l’individu lui-mĂȘme », en considĂ©rant que ces termes Ă©taient injurieux envers la personne Ă  laquelle ces propos Ă©taient destinĂ©s. L’auteur a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  la somme de 1 200 euros Ă  titre de dommages et intĂ©rĂȘts [5]. Un autre internaute a fait l’objet d’une condamnation pour avoir insultĂ© sur son mur » les gendarmes qui venaient de le contrĂŽler. De ce fait, il a Ă©tĂ© jugĂ© et condamnĂ© Ă  3 mois de prison ferme ainsi qu’à 1 200 euros d’amende pour outrage Ă  personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique. Le profil de la personne Ă©tait public et n’importe qui, y compris les membres des forces de l’ordre, pouvait y avoir accĂšs [6]. Le 18 mars 2015, le tribunal de grande instance de Paris a condamnĂ© l’humoriste DieudonnĂ© Ă  deux mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir fait publiquement l’apologie d’acte de terrorisme, sur sa page Facebook officielle. Ce jugement a Ă©tĂ© confirmĂ© par la Cour d’appel de Paris dans une dĂ©cision en date du 21 juin 2016 [7]. Un salariĂ© d’une entreprise qui a adressĂ© aux autres salariĂ©s un courrier Ă©lectronique qui critiquait le projet d’harmonisation des statuts collectifs du personnel de son entreprise a Ă©tĂ© licenciĂ© pour faute grave. Par un arrĂȘt du 19 mai 2016, la Cour de cassation a confirmĂ© la nullitĂ© du licenciement du salariĂ©, rappelant que pour apprĂ©cier la gravitĂ© des propos tenus par un salariĂ©, il fallait tenir compte du contexte [
], de la publicitĂ© que leur avait donnĂ© le salariĂ© et des destinataires du message ». La Cour retient qu’en l’espĂšce les propos avaient Ă©tĂ© tenus dans un message destinĂ© Ă  des salariĂ©s et reprĂ©sentants syndicaux Ă  propos de la nĂ©gociation d’un accord collectif pour dĂ©fendre des droits susceptibles d’ĂȘtre remis en cause » et que le salariĂ© n’avait donc pas abusĂ© de sa libertĂ© d’expression. Source Note [1] Loi du 29 juillet 1881, article 29, alinĂ©a 1. [2] Loi du 29 juillet 1881, article 35. [3] Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires dite loi Le Pors, article 26. [4] Toute personne nommĂ©e ou dĂ©signĂ©e dans un service de communication au public en ligne dispose d’un droit de rĂ©ponse sans prĂ©judice des demandes de correction ou de suppression du message qu’elle peut adresser au service. » Article 6, alinĂ©a IV de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numĂ©rique. Le droit de rĂ©ponse doit obĂ©ir Ă  un formalisme le contenu de la demande, la taille de la rĂ©ponse, le dĂ©lai de prescription de trois mois. DĂ©cret de 24 octobre 2007 n° 2007-1527 relatif au droit de rĂ©ponse applicable aux services de communication au public en ligne. Le directeur de la publication est tenu d’insĂ©rer la rĂ©ponse, sous peine de sanction pĂ©nale. [5] Jugement du tribunal de grande instance de Bobigny du 15 novembre 2012. [6] Jugement du tribunal correctionnel de Brest du 1er octobre 2010. [7] Jugement du tribunal de grande instance de Paris du 18 mars 2015 DieudonnĂ© est dĂ©clarĂ© coupable d’apologie du terrorisme, commise par voie Ă©lectronique.

Seeall articles Format : PDF. pdf 374.48 Ko. 3. content = ret.data; Caricatures de Mahomet. = la libertĂ© de conscience et la libertĂ© d’expression en France (8mn / 2 Ă©lĂšves) ExposĂ© n° 2 : IND. 1516 0 obj > endobj xref 333 32 0000000016 00000 n 0000012771 00000 n Le projet de loi prĂ©citĂ© est concomitant Ă  la libertĂ© d’expression sur internet et ambitieux puisqu’il s’agit

Saoudite la Russie(sur ce sujet et plus gĂ©nĂ©ralement sur la libertĂ© de la presse, se rĂ©fĂ©rer au dossier pĂ©dagogique trĂšs complet d’Amnesty International « LibertĂ© d’expression 2017 »). 5 LalibertĂ© de penser, de s’exprimer et de publier est une conquĂȘte dĂ©mo- cratique rĂ©cente. Toutefois le racisme, l’injure ou la calomnie ne sont pas des opinions mais des comportements 86wPhPY.
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