Pourle mémoire de recherche sur l’autisme, je planche sur des témoignages, si vous avez de jolies lectures à ce sujet à me proposer n’hésitez pas. Surtout si elles sont courtes, le temps m’étant compté pour rendre mon dossier . Ceci dit je vous conseille fortement ce livre qui permet d’admirer le combat d’une mère pour son fils. Les spécialistes ne donnaient aucun
SANTÉ - La presse s'est fait récemment l'écho des espoirs suscités par une nouvelle "thérapie" basée sur le respect des centres d'intérêt, souvent restreints, des personnes atteintes d'autisme, et baptisée "affinity therapy" par son inventeur, père d'un jeune homme autiste, Ron Suskind. SANTÉ - Les associations de parents appellent à la vigilance concernant l'arrivée de thérapies non validées par la HAS et leur récupération par l'école psychanalytique. La presse s'est fait récemment l'écho des espoirs suscités par une nouvelle "thérapie" basée sur le respect des centres d'intérêt, souvent restreints, des personnes atteintes d'autisme, et baptisée "affinity therapy" par son inventeur, journaliste et père d'un jeune homme autiste, Ron Suskind. Par un étonnant tour de passe-passe, des professeurs de l'Université de Rennes, proches de sociétés psychanalytiques comme l'Ecole de la Cause Freudienne, et ayant organisé un congrès autour de l'approche de M. Suskind, tentent de démontrer que la réussite apparente de l'Affinity Therapy est bien la preuve que le monde attendait pour valider les approches psycho dynamiques comme la psychanalyse dans le champ de l'autisme. La prise en compte des centres d'intérêt des personnes atteintes d'autisme est une idée déjà ancienne. Elle est bien sûr en filigrane dans les approches recommandées par la Haute Autorité de Santé, et notamment dans les approches comportementales qui s'appuient sur les motivations des enfants et donc leurs intérêts, mais aussi dans les approches de type Floortime. Le respect des affinités figure aussi en première ligne dans les témoignages de "guérison" relatés dans les livres de certains parents comme Mmes Donville, Morar, etc... S'appuyer sur les affinités restreintes des personnes autistes n'est pas pour autant, ni à elle seule une véritable thérapie de l'autisme Ron Suskind ne s'y trompe d'ailleurs pas, en rappelant lors d'une interview dans Autism Speaks que son fils n'est pas "guéri" de l'autisme, et en proposant de soumettre sa méthode à une évaluation scientifique rigoureuse avec les équipes de chercheurs de Yale et de Cambridge. Les approches comme Floortime, centrées sur les affinités et sur les interactions sociales, sont considérées comme trop exclusives par les autorités scientifiques et doivent être combinées avec des approches globales et structurées comme le TEACCH ou l'ABA[*]. L'autisme est un trouble neuro-développemental qui affecte tous les domaines de fonctionnement de la personne Dérivée d'approches déjà bien documentées, mais non encore évaluée, l'Affinity Therapy n'est donc à ce stade que le témoignage instructif de parents ayant su mettre à profit les intérêts de leur fils pour le monde de Disney, comme d'autres l'ont fait pour le monde de l'aviation, des dinosaures ou de la musique. Cette méthode ne justifie donc en rien la tentative de récupération, voire l'imposture scientifique, dont elle est l'objet par des professeurs de Rennes 2 et du "Collectif des praticiens auprès des autistes", et ce au profit des thérapies psychanalytiques. Déboutées de leurs actions contre le film "Le Mur" puis de leur recours au Conseil d'Etat contre les recommandations de la Haute Autorité de Santé, les associations psychanalytiques, et les universitaires qui en émanent, devraient enfin s'en tenir au contenu de ce texte de référence. Le Collectif Autisme dénonce cette tentative et s'alarme du fait qu'elle ait été menée sous la tutelle financière d'universités financées par les pouvoirs publics. _________ [*] Voir recommandation de bonnes pratiques HAS-ANESM p. 27 § Une naissance sur 100 - Il y aurait de plus en plus d'enfants atteints 1 sur 100 contre 1 sur dans les années 50. Une cause inconnue - Aujourd'hui, on ne connaît toujours pas la cause exacte de l'autisme. Il n'existe donc pas de traitement permettant de le guérir, ce qui laisse souvent les parents dans la détresse. Approche psychanalytique - L'approche psychanalytique, pour "soigner" l'autisme, était dominante mais tend aujourd'hui à être jugée non consensuelle, car elle culpabiliserait bien trop la mère de l'enfant. Approches éducatives et comportementales - En revanche, les approches éducatives et comportementales, "ont fait la preuve de leur efficacité "à moyen terme" sur le quotient intellectuel, les compétences de communication et le langage, sont désormais recommandées, mais pas de manière exclusive." Si elles sont plus en vogue, elles ne sont pas toujours efficaces, c'est pourquoi il est plutôt recommandé de varier les approches. Troubles du spectre autistique - On ne devrait d'ailleurs plus utiliser le terme "autisme", mais "troubles du spectre autistique" TSA. Une naissance sur 100 - Il y aurait de plus en plus d'enfants atteints 1 sur 100 contre 1 sur dans les années 50.
Lathérapie brève axée sur la recherche de solutions redonne à la personne la possibilité de trouver ses propres solutions en essayant de comprendre quels sont ses buts et en la soutenant afin qu'elle puisse accomplir ses objectifs. Les professionnels peuvent avoir une formation en thérapie brève axée sur la recherche de solutions, et peuvent travailler dans des
L’étude du travail d’Antoine Ouellette nous a montré comment l’objet auquel il s’est accroché enfant lui a permis d’orienter son rapport au monde. Il est alors très important d’être vigilant sur le terme que nous utilisons pour nommer ce lien à la musique. Certains parlent d’obsession, d’autres de passion, d’autres encore de lubies. Quant à nous, nous préférerons le terme d’îlots de compétence proposé par Maleval. La clinique de l’autisme nous indique en effet que l’intérêt que l’enfant porte à un objet n’est pas un hasard. Cet intérêt est à la fois un choix du sujet et le témoin du chemin tracé par la jouissance. De la même façon que nous supposons qu’il y a du sujet en devenir, nous accordons à l’objet autistique une potentialité d’évolution. Lorsque nous avons qualifié la modalité de jouissance de l’autiste de résonance pétrifiée, nous l’avons définie comme un enfermement dans un mouvement suspendu765. Nous avons alors précisé que ce mouvement suspendu est à la fois continu et atemporel, coupant le sujet autiste de l’Autre. Une autre dimension peut maintenant être abordée penser ce mouvement comme suspendu fait entendre qu’une reprise est possible. Nous soutiendrons alors que cette reprise est possible via l’objet. C’est ce que démontre l’Affinity therapy. L’Affinity therapy est une nouvelle approche thérapeutique dans le traitement de l’autisme préconisant la prise en compte de l’intérêt spécifique que peut manifester un enfant. Son originalité est d’avoir été conceptualisée par des parents, Ron et Cornellia Suskind, à partir de leur propre expérience avec leur fils Owen, atteint d’autisme et passionné par les dessins animés. Loin d’exposer une méthode, la réussite de ces parents est d’avoir su isoler la valeur logique de l’affinité de leur fils créer une ouverture dans son repli permettant d’établir un lien avec lui et d’entamer un travail thérapeutique. C’est ainsi qu’ils conceptualisent ce qu’ils nomment l’ Affinity therapy »766, une approche par ce qu’il y a de plus singulier chez chacun. 765 Cf infra La résonance », p. 109. 766 Un écho très fort de cette approche s’est fait entendre en France à l’Université de Rennes, où un colloque y a été consacré les 4 et 5 mars 2015, qui a permis la publication d’un ouvrage collectif sous la direction de Myriam Chérel-Perrin, maître de conférences à l’Université de Rennes 2 et responsable du Groupe Recherche 178 Nous sommes aux États-Unis, Ron et Cornelia Suskind sont les parents d’Owen, un enfant qui, selon leurs observations, se développe de façon tout à fait classique jusqu’à l’âge de trois ans. Ils observent alors un bouleversement dans le comportement et les attitudes de leur fils il se renferme progressivement sur lui-même et passe ses journées à regarder des dessins animés, essentiellement ceux de Walt Disney Owen est très perturbé. Il pleure, court en tous sens, s’arrête, pleure encore. Lorsqu’il se pose pour reprendre son souffle, il a le regard dans le vide. »767 Un diagnostic d’autisme régressif est alors posé par les professionnels consultés. Owen perd l’usage du langage et seul un mot reste présent juice ». Il est parfois prononcé juicervoice », vocalisation isolée et incompréhensible pour l’entourage. Un matin, alors que toute la famille est présente, Owen regarde pour la énième fois le dessin animé La petite sirène. Il s’agit d’un moment essentiel la mère, alors occupée à préparer le petit-déjeuner, entend de loin les dialogues du dessin animé et semble comprendre le juicervoice » jusque-là prononcé par son fils. Il s’agit de la scène où Ursulla, la sorcière méduse, demande à Ariel, la petite sirène, de lui céder sa voix just your voice ». La père écrit Cornelia murmure “Ce n’est pas jus’… - Qu’est-ce que tu dis ? - Ce n’est pas jus’, répète-t-elle [Cornelia]. C’est juste ta voix’ !” J’attrape Owen par les épaules. “Juste ta voix ! C’est ça que tu dis ?” Owen me regarde dans les yeux pour la première fois depuis presque un an “Juavoi ! Juavoi ! Juavoi ! - Owen reparle ! ” s’exclame Walter. »768 Les différents thérapeutes alors rencontrés préconisent d’empêcher Owen d’avoir accès à ces vidéos – pour éviter qu’il s’y enferme – ou de les utiliser comme renforçateurs positifs – s’il répond aux demandes, il pourra y avoir accès de façon limitée. Ron et Cornelia Suskind font un choix contraire. Ils décident de s’intéresser aux dessins-animés que regarde leur fils. Autisme Affinity therapy. Nouvelles recherches sur l’autisme, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2015. 767 Suskind R., Une vie animée. Le destin inouï d’un enfant autiste, Paris, Édition Saint-Simon, 2017, p. 9. 768 179 Ils découvrent alors que celui-ci connaît par cœur des dizaines de dialogues de Walt-Disney. À partir de ce moment-là, ils prennent appui sur ce support pour entrer en communication avec Owen. Les membres de la famille empruntent la voix et les mots des différents personnages des dessins-animés et parviennent à communiquer avec le jeune garçon. Myriam Chérel-Perrin, commente joliment La famille, […] se transforme secrètement la nuit en personnages de Disney, chacun prenant la voix et les dialogues d’un des doubles d’Owen, afin de lui dire quelque chose »769. Mais ceci va plus loin, les dessins-animés ne seront pas seulement un moyen de communication pour Owen. Ron Suskind note que son fils fait de ces films des outils qui lui permettent d’appréhender le monde apprentissage de la lecture à partir des génériques de fin, traitement des affects grâce au choix de scènes spécifiques, décodage des relations sociales y compris des relations amoureuses à partir des intrigues liant les différents personnages dans les dessins-animés. [Owen] utilisait cet intérêt spécifique Affinity qui était le sien comme machine à décoder, pour déchiffrer les énigmes du monde qui l’entourait »770. Cet intérêt a constitué pour Owen un véritable outil thérapeutique, permettant d’entrer dans le langage, d’appréhender les relations sociales ou encore d’apprendre à lire. Conscient de ceci, Ron et Cornelia Suskind créent l’Affinity therapy » la thérapie par affinité. Notons la pertinence du choix du nom donné à cette expérience qui met clairement l’accent non sur un éventuel effet thérapeutique des dessins-animés, mais sur la potentialité qui réside dans le centre d’intérêt de l’enfant via l’objet auquel il s’accroche. En effet, il est important d’indiquer qu’il ne s’agit pas de thérapie par le dessin-animé mais de thérapie par l’affinité, une affinité sélectionnée par l’enfant. Nous pouvons ici faire le lien avec le travail effectué par Antoine Ouellette à partir de son intérêt pour la musique et pour le chant des oiseaux constituant son affinité. C’est en ce sens que nous notons la pertinence du qualificatif proposé par Maleval il y a plusieurs années îlot de compétence »771. Si l’îlot est isolement, la compétence peut faire 769 Perrin M., Introduction », in Perrin M. s/dir, Affinity therapy…, op. cit., p. 17. 770 180 lien social. Pour cela, le savoir doit être situé du côté de l’enfant. La sélection d’un objet ou d’une affinité est alors à considérer comme un choix supposant du sujet en devenir. Ce choix, insondable décision de l’être772 nous indique le chemin qu’a emprunté la jouissance. L’objet est à la fois îlot et compétence qu’il convient de relier par la particule de pour qu’un traitement de la jouissance puisse être rendu possible. Éric Laurent indique qu’il s’agit dans les prises en charge de personnes autistes de mettre en circuit l’objet et de complexifier le bord773. C’est ce dont témoigne le parcours d’Owen. Il a pu sortir de son enfermement en opérant grâce à l’appui sur des partenaires au diapason de son invention, non seulement un traitement de l’objet voix - contraint par son refus structural de prendre une position d’énonciation - mais aussi et surtout, une façon d’aller dans le monde »774. Il s’agit donc d’un traitement de la dimension pulsionnelle opéré à partir de l’affinité de l’enfant. Penser que les centres d’intérêts des enfants, au-delà de l’autisme, relèvent de lubies serait une erreur. Au contraire, l’Affinity therapy pousse le clinicien à être à l’écoute de ce que l’enfant amène lors de ses séances pour le mettre au travail. Dès lors, que penser des ateliers thérapeutiques proposant un objet de médiation tout fait ? Une médiation prêt-à-porter, dont la logique, selon l’orientation donnée au travail, pourrait apparaître comme opposée à celle mise en exergue par l’Affinity therapy. C’est très différent les sujets qui ont un objet et qui le travaillent, et l’offre qu’on peut faire en institution d’un certain atelier à des enfants, à des jeunes ou à des adultes dont ce n’est pas a priori l’objet. »775 C’est en ce sens que nous proposons de qualifier certains ateliers de prêt-à-porter. Notre expérience institutionnelle nous permet de repérer que, dans de nombreux lieux de soin, des ateliers sont proposés depuis des années. Les intervenants s’y sont succédés Paul remplace Pierre qui est parti en formation, lui-même avait pris la suite de Jacques qui était parti à la retraite. Les enfants continuent à venir à l’atelier dont on suppose un 771 Maleval L’autiste et sa voix, op. cit., p. 171-220. 772 Lacan J., Propos sur la causalité psychique », op. cit., p. 177. 773 L’auteur élabore une clinique des circuits » in Laurent É., La bataille de l’autisme…, op. cit., p. 69. 774 Perrin M., Affinity therapy. Nouvelles recherches sur l’autisme, op. cit., p. 17. 775 Hody F., in Allard C., Bourlez F., Crame N., De Halleux B., Depelsenaire Y., Hertsens D., Hody F., Hourgardy F., 181 fonctionnement identique quel que soit l’intervenant. Pierre, Paul ou Jacques, considérés comme équivalents, répondent à une demande institutionnelle qui vise à faire fonctionner un rouage qui veut proposer un cadre immuable sous prétexte de stabilité. Quid de l’intérêt de l’enfant ? Quid du transfert ? Quid du désir du thérapeute ? Une pratique utilisant une médiation, si elle ne veut pas être un atelier pour tous mais une médiation pour chacun, se doit de prendre en compte ces trois dimensions essentielles. Appuyons-nous sur une séquence clinique de prise en charge en groupe pour approcher ces différents enjeux.
Installéessur le campus du Solbosch de l’ULB depuis 1958, les Presses Universitaires de Bruxelles sont nées d’une initiative commune de l’Union des Anciens Étudiants (UAE) et des Bureaux et Cercles d’étudiants qui voulaient faciliter l’accès aux études par l’impression des syllabus de cours et par la création d’une librairie dédiées aux étudiants.
Éditorial Les métamorphoses de la puberté Courtil en ligneS consacre ce numéro à l’adolescence, et plus précisément à ce qu’en dit la psychanalyse. Comme souvent quand… par Philippe Hellebois InAffinity therapy. Nouvelles recherches sur l’autisme, M. Perrin-Chérel (dir), PUR, novembre 2015 - « La force d’une nomination ». In Affinity therapy. Nouvelles recherches sur l’autisme, M. Perrin-Chérel (dir), PUR, novembre 2015. Revues spécialisées - Affinity therapy : une sollicitation sur mesure, Accès Clinique hors les normes, revue de l’ACF-VLB, septembre 17 - Sous son apparence moderne, faisant appel aux nouvelles technologies, ce colloque recycle en réalité une pratique psychanalytique. Affiche du Colloque de Rennes 2 , Autisme numérique et robotique. Quel partenaire privilégié au 21ème siècle? 7 et 8 novembre 2019. Université Rennes 2 – Campus Villejean. A droite il y a un fond de code binaire informatique en bleu et une main humaine touchant le doigt d’une main de robot. Au-delà de la psychanalyse et d’autres courants de psychologies fondés sur les croyances et les dogmes, il existe une psychologie, une psychopathologie qui vise une approche fondée sur les données probantes et la remise en question [1].Le 7 et 8 novembre l’université de Rennes 2 accueille un colloque sur l’autisme et robotique en promouvant l’affinity therapy. En 2015, le même colloque avait eu lieu. L’affinity therapy n’est pas juste la médiation par les centres d’intérêts comme les robots, c’est un énième recyclage de la psychanalyse appliqué aux une recherche sur les participants, il s’avère sans surprise que la majorité sont lacaniens de la lignée directe de Lacan ECF Ecole de la Cause Freudienne ou membres de l’Association Mondiale de Psychanalyse AMP L’ECF provient de Jacques Lacan, l’AMP a été fondé par son héritier en 92 en Argentine. C’est ainsi qu’au début des années 2000 des copies de l’ECF sont nées dans le monde [2].On voit dans le colloque que la majorité écrasante des intervenants n’est pas juste psychanalyste, mais psychanalyste lacaniens et orthodoxes ECF / AMP. Ce courant est dangereux pour les personnes autistes car il impose une vision dépassée par rapport à la conception de l’autisme par les personnes autistes et dans la science mondiale, plus généralement dans toute sa conception de la ses dehors modernes, l’association CLE Autistes affirme que ce colloque risque de faire croire aux étudiants qu’il s’agit de la vision internationale de l’autisme, et qu’il risque d’instrumentaliser des questions légitimes pour conserver les intérêts des psychanalystes dans le champ de l’autisme. Nous sommes preneurs de toute info fiable sur le colloque et de sa sommes prêt à revoir certaines affirmations énoncées ici si elles s’avéraient fausses. Lien vers les intervenants et leur descriptif Sources [1] [2]
LAffinity Therapy « ce n’est pas nouveau », disent-ils sur ces blogs, et la preuve que ça n’a rien à voir avec la psychanalyse, c’est que de l’Affinity Therapy nous en avons toujours fait. Cependant celle qu’ils croient faire n’est pas celle que nous préconisons. Elle ne consiste pas à adapter la méthode d’apprentissage en utilisant comme renforçateur telle ou telle
Rassemblement pour une approche des autismes humaniste et plurielle
Perrin M., Affinity therapy, Recherches et pratiq ues contemporaines sur l'autisme, Rennes, PUR, 2015 - Grollier M., « Analyse d’énoncés d’enfants autistes à partir de la psychanalyse, quelle ouverture pour une énonciation ? » L’évolution psychiatrique 72 (2007) 421-435. Des parents ont eu l'idée de s'appuyer sur l'intérêt de leur enfant pour les dessins animés pour le soigner. Le premier colloque international sur cette voie nouvelle s'est tenu à l'université de Rennes 2. L'affinity therapy», ou thérapie par affinité, va-t-elle révolutionner la prise en charge de l'autisme? L'idée est sans doute prématurée, mais l'espoir, lui, est bien réel. Comme chaque fois qu'une nouvelle approche apparaît. Le premier colloque international sur l'affinity therapy» qui s'est tenu en France, à l'université de Rennes 2, les 5 et 6 mars, a tenté d'en tracer les contours, mêlant témoignage de parents et de professionnels. Psychanalystes et comportementalistes de bonne volonté pourraient bien y retrouver leurs petits. Car cette fois la méthode ne vient pas d'une quelconque chapelle mais de Ron et Cornelia Suskind, les parents d'un enfant alors âgé de 3 ans atteint d'autisme régressif, Owen, aujourd'hui âgé de 23 ans. Nous avons développé la thérapie par affinité après avoir réalisé qu'à 6 ans et demi, Owen avait appris par cœur des dizaines de dessins animés de Disney», explique Ron, brillant journaliste politique du Wall Street Journal, lauréat du prix Pulitzer. Lui et sa femme feront fi des réticences des thérapeutes qu'ils soient d'obédience analytiques ou comportementales, certains enclins à bannir un intérêt manifestement exagéré risquant, finalement, de constituer une source d'isolement accru, d'autres prompts à s'en servir comme un simple outil de récompense ou de punition. Ron et Cornelia décident au contraire de se servir de cet intérêt particulier de leur fils afin de renouer avec lui les fils d'un contact devenu impossible. Ils racontent cette aventure sous la plume de Ron dans un livre publié en avril 2014 aux États-Unis Life Animated. C'est un récit fascinant, reconnaît le psychanalyste Éric Laurent, comme expérience de l'investissement de toute une famille pour inventer une langue et une méthode à partir d'un intérêt spécifique.» Inventer une langue ou apprendre celle de l'enfant? C'est la deuxième hypothèse que retient Ron Suskind Cornelia connaît le langage d'Owen». Comme si Owen avait trouvé sa propre voix», note Myriam Perrin, professeur en psychopathologie à Rennes 2, à l'initiative du colloque .Le plus puissant catalyseur» L'idée de s'appuyer sur les passions d'un enfant autiste n'est évidemment pas nouvelle, mais en faire la colonne vertébrale de la prise en charge l'est indéniablement. Pour Jean-Claude Maleval, professeur de psychopathologie et de psychologie clinique, Ron Suskind fait le même constat que Kristine Barnett auteur de L'Étincelle montrer à un enfant que l'on prend sa passion au sérieux et que l'on veut partager avec lui est le plus puissant catalyseur au monde». Il pense toutefois que s'il est une originalité dans la “Disneythérapie”, elle réside dans le savoir inhérent à la passion d'Owen pour les films de Disney car ils se prêtent à l'apprentissage du langage et des relations sociales». Est-ce une façon de nier que toutes les affinités ne se valent pas et que certaines ne pourraient pas servir de support à ce type de thérapie? Ce serait alors une sérieuse limitation au champ de cette approche car les intérêts spécifiques des autistes se portent aussi bien sur des dessins animés, que sur des livres, des cartes, des bandes dessinées. Myriam Perrin ne le pense pas. Selon elle, il faut au contraire soutenir les intérêts et les passions quelles qu'elles soient». Car la thérapie d'Owen et ses échanges se sont fortement appuyés sur l'utilisation des dialogues notamment en les rejouant avec lui, des situations et des personnages de ses dessins animés préférés. Notamment en rejouant des scènes avec lui! Le psychologue de Silver Spring Maryland, Dan Griffin, qui suit Owen depuis qu'il a 13 ans, raconte avoir perçu un changement de comportement spectaculaire C'était comme le jour et la nuit comparé à mes autres interactions avec lui.» Et surtout cette constatation saisissante Quand il jouait un rôle, il semblait totalement vivant et présent.»Nous n'avons pas de mode d'emploi» Bien sûr les partisans d'une vision psychodynamique de l'autisme se réjouissent de l'intérêt que suscite l'Affinity therapy» en réaffirmant, selon les mots de Myriam Perrin, la façon singulière des autistes d'être au monde». De là à y voir la remise en cause des approches comportementalistes, cela semble bien présomptueux. Ne serait-ce qu'en considérant leurs succès visant à réduire les comportements problématiques ou à améliorer l'autonomie. À l'inverse, les comportementalistes auraient tort de rejeter cette nouvelle approche au seul motif que les analystes s'y intéressent. Finalement, la thérapie par affinité pourrait trouver un écho plus direct chez les parents. Comme le disent ceux d'Emmanuel, un autiste passionné de trains, dans l'excellent documentaire de Marina Julienne et Martin Blanchard qui sera diffusé le 31 mars sur Arte Nous n'avons pas de mode d'emploi, on essaye, on voit ce qui marche, on a toujours fait ça.» À charge pour les experts de définir rapidement le champ et l'intérêt de cette thérapie, pour éviter le désenchantement. Ce serait un comble pour une approche née dans les douces notes de La Petite Sirène. LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE Des thérapies validées dans le plan contre l'autisme Une application Kirikou pour aider les enfants autistes Hugo Horiot, autoportrait d'un ancien autiste Des applications sur iPad pour aider les enfants autistes AffinityTherapy - Nouvelles Recherches Sur L'autisme pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques.
Affinity therapy Nouvelles recherches sur l'autisme Tout s'est précipité aux États-Unis à partir du printemps 2014. Le célèbre journaliste politique Ron Suskind publie le 1er avril Life, animated. Il y décrit sa rencontre » avec son fils autiste Owen grâce au monde de Disney. Owen est ainsi sorti de son retrait, il s'est mis à parler et a développé de nombreuses capacités. R. Suskind témoigne précisément du soutien des inventions d'un autiste par les membres de sa famille. C'est ce qu'il nomme, fort justement, l'Affinity sont les parents qui parient, souvent contre l'avis des experts, sur les capacités auto-thérapeutiques de leur enfant autiste, accueillant leurs affinités quelles qu'elles soient. Nombreux sont les autistes qui témoignent de l'appui fondamental qu'elles constituent, tout comme le soutien d'un de leurs proches. Il s'agit pour le chercheur, le professionnel et le psychanalyste d'apprendre des conséquences de l'Affinity therapy, non seulement d'écouter les autistes, mais aussi le savoir-y-faire des parents, leurs paroles transmettant inventions et trouvailles de chacun pour créer du lienL'écho considérable dans les médias américains et britanniques de l'ouvrage de Ron Suskind contraint aujourd'hui les spécialistes et chercheurs du monde entier à une modification radicale de la considération des obsessions ou fixations, des passions ou intérêts spécifiques dans le traitement des autismes, majoritairement fustigés ou considérés comme des lubies passagères, à éradiquer. Cet ouvrage interroge ainsi la considération des affinités dans diverses approches de l'autisme et ouvre le débat quant à la question du diagnostic, de l'étiologie et du déterminisme de l'autisme, et plus largement les points de butées que la science rencontre chez l' visée majeure de cet ouvrage - visée politico-clinique - est de montrer l'intérêt de l'Affinity therapy, d'en déplier la portée ainsi que ses accointances avec le traitement de l'autisme mis en oeuvre dans la pratique à plusieurs » s'orientant du discours analytique. En France et en Europe, de nombreuses institutions qui accueillent des sujets autistes prennent en compte dans leur pratique au quotidien l'objet dit autistique, l'affinité aussi discrète soit-elle, non comme un obstacle mais un objet élu, une affinité élective de l'autistic mind. Elles soutiennent ainsi les inventions de chacun des autistes, les complexifient vers une ouverture au monde, au lien social et aux apprentissages. Cet ouvrage définit les principes et la logique d'une telle pratique et déplie comment ces institutions offrent un mix sur mesure » du triptyque médical, pédagogique et activités d' cet ouvrage apporte de manière très serrée ce qu'il en est d'un appui sur les affinités et inventions subjectives dans le traitement de l'autisme la prise en considération du réel qui s'impose et des défenses élaborées par le sujet pour y faire face.
PerrinM. (sous la direction de). Affinity Therapy. Nouvelles recherches sur l’autisme. Presses Universitaires de Rennes. 2015. C. M. Gunn, Kerry & Delafield-Butt, Jonathan. (2015). Teaching Children With Autism Spectrum Disorder With Restricted Interests: A Review of Evidence for Best Practice. Review of Educational Research.
Actualité Santé Santé publique Par Publié le 11/12/2012 à 1900 Un cours dispensé par la structure associative Maia Maison pour l'apprentissage et l'intégration des enfants avec autisme, à Paris. JOEL SAGET/AFP VIDÉO - Des chercheurs français ont traité des enfants souffrant d'autisme avec un diurétique. Trois mois plus tard, une amélioration du comportement a été observée pour 80 % d'entre eux. Dans le contexte souvent polémique qui entoure la prise en charge de l'autisme, des chercheurs français ont présenté mardi les résultats d'un essai clinique prometteur pour diminuer la sévérité des troubles cognitifs des patients atteints de ce syndrome. Selon leur étude, publiée dans la revue scientifique Translational Psychiatry, l'administration d'un diurétique à des enfants autistes entraîne, pour les trois quarts d'entre eux, une amélioration de certains troubles caractéristiques de cette déficience, comme les difficultés d'interaction sociale et de communication.Aujourd'hui, il n'existe que des traitements agissant sur l'agitation et l'agressivité, qui sont des symptômes secondaires de l'autisme, mais nous n'avons rien pour traiter le principal», souligne le Dr Éric Lemonnier, psychiatre à l'hôpital de Brest, coauteur de l' taux élevé de chlore dans les neurones immaturesL'idée a priori étrange de détourner l'usage du bumétanide, un diurétique normalement prescrit pour traiter l'hypertension artérielle ou les œdèmes chez le nouveau-né, est née en 2007 de la rencontre de ce clinicien spécialiste de l'autisme avec le Pr Yehezkel Ben-Ari, chercheur à l' le passé, les travaux de ce scientifique qui travaille sur le cerveau en développement ont permis de mettre en évidence un taux élevé de chlore dans les neurones immatures. On sait que les anxiolytiques entraînent, dans cette situation, une réaction paradoxale d'excitation, relate le Dr Lemonnier. Or j'avais remarqué qu'ils ont aussi cet effet sur les autistes. Nous sommes donc partis de l'hypothèse que les neurones sont également immatures chez les autistes, suggérant une haute concentration en chlore.» D'où la tentative d'administrer un diurétique, connu pour bloquer l'entrée du chlore dans les efficacité dans près de 80 % des cas En mars 2010, les chercheurs ont ainsi lancé leur essai randomisé, en double aveugle, auprès de soixante enfants âgés de 3 à 11 ans, atteints d'autisme ou du syndrome d'Asperger. La sévérité de leurs troubles a été mesurée, avant et après l'administration du traitement, au moyen de l'échelle comportementale Cars. Les chercheurs concluent à une efficacité, plus ou moins marquée selon les enfants, du bumétanide dans près de 80 % des cas contre 30 % dans le groupe placebo. Après trois mois, le score moyen des enfants s'est amélioré de façon significative. La sévérité des troubles autistiques du groupe traité est passée de niveau élevé à moyen. Nous avons observé une amélioration des relations sociales, note le Dr Lemonnier. Ces enfants ont plus de capacité à être dans l'échange, ils regardent mieux dans les yeux, ils font plus facilement ce qu'on leur propose.» Un film impressionantÀ l'appui de ces constats, l'Inserm a présenté hier un petit film montrant un exemple des progrès qui peuvent être réalisés. On y voit un petit garçon de 5 ans se mettre à jouer à la poupée avec une psychologue, visiblement serein, alors qu'il se montrait fuyant et stressé avant le fil du temps, les chercheurs ont enregistré d'autres améliorations. Ainsi, selon le Dr Lemonnier, les enfants sont moins gênés par les sons et ils sont moins sensibles à la douleur. Le traitement facilite en outre les prises en charges psychologiques habituelles et la scolarité».Après plusieurs mois d'essai, le Dr Lemonnier indique toutefois que le traitement n'a aucun effet sur environ 10 % des enfants. Il n'agit pas non plus sur certains troubles, comme les déficits d'attention, le retard mental ou les problèmes d'endormissement. Il est en outre d'une commercialisationCe n'est pas une guérison de l'autisme, mais un traitement qui améliore l'activité du cerveau et facilite la communication», indique le Pr Yehezkel Ben-Ari, conscient que l'annonce de ces résultats va soulever un grand espoir chez les fait, s'il constitue un premier pas très intéressant, cet essai clinique doit encore être confirmé par une étude multicentrique qui devrait être lancée dans les mois à scientifiques espèrent à terme développer ce médicament sous forme de sirop, plus facile à prendre pour un enfant. Si l'efficacité du bumétanide dans l'autisme est confirmée, une demande d'autorisation de mise sur le marché sera déposée, en vue d'une commercialisation en 2015. EN SAVOIR PLUS » Qu'est-ce que l'autisme? LIRE AUSSI » Autisme les associations veulent un changement radical » Autisme la France fait figure de mauvais élève » Autisme agir tôt chez l'enfant permet des progrès

Affinitytherapy : nouvelles recherches sur l'autisme: L’approche cognitive de la psychose à l’épreuve de la clinique: Autisme et schizophrénie: El Autista y su voz: Autiste et sa voix "A child is being killed" : from the clinic of child abuse to the structure of phantasy." Une cisaille qui vient à l'âme " : TOC, symptôme obsessionnel ou névrose de contrainte ? Clinical parameters

Doll thérapie / La thérapie par poupées La démence se produit sous de nombreuses formes et la maladie d’Alzheimer est l’un des types de démence les plus courants de nos jours. Actuellement, il n’y a pas de remède définitif contre la démence ou la maladie d’Alzheimer, mais les experts ne cessent pas de chercher de nouvelles façons d’améliorer la vie des patients atteints de démence. L’une des méthodes les plus récentes que certains foyers de soins ou thérapeutes utilisent est la doll thérapie ou la thérapie par poupées». La thérapie par poupées consiste à offrir des poupées aux patients atteints de démence, afin de les aider à se calmer et à améliorer leur communication et interaction avec les autres. Les thérapeutes qui utilisent ce type de thérapie ont tenté d’adopter la théorie de l’attachement de Bowlby, selon laquelle un fort attachement émotionnel et physique à une personne joue un rôle important pour son développement. Avec l’utilisation des poupées, les thérapeutes espèrent qu’un patient atteint de démence formera un lien bénéfique pour faire face à sa condition. Bien qu’il n’y ait pas beaucoup d’études pouvant prouver que la doll thérapie est effectivement efficace, certaines recherches ont été menées pour confirmer son efficacité. Dans une étude publiée dans le National Center for Biotechnology Information, les chercheurs ont constaté des changements importants lors de l’utilisation de la thérapie par poupées. Ils ont déclaré ce qui suit Il semble que l’expérience émotionnelle de la doll therapy favorise l’amélioration de la capacité de communication avec le monde environnant qui persiste avec le temps et qui est cliniquement significative ». De plus, de nombreux hospices pratiquent la thérapie par poupées, ce qui confirme son efficacité. En outre, il existe de nombreuses vidéos sur la toile montrant la façon dont différentes personnes atteintes de démence réagissent positivement lorsqu’elles sont attachées à leurs poupées. Veronica Mckee est l’une des patientes atteintes de démence. Sa petite-fille, Kirsty Ashton, était prête à tout pour que sa grand-mère se sente mieux, c’est ainsi qu’elle a essayé la thérapie par poupées pour l’aider. La vidéo émouvante montrant à quel point l’amour de Veronica pour la poupée qu’elle pensait être Kirsty vous fera pleurer. [Voir la vidéo ci-dessous.] La thérapeute holistique Ruth Ablett a souligné qu’elle utilise cette méthode pour ses patients depuis plusieurs années et qu’elle a été témoin du succès du traitement de la maladie d’Alzheimer et de la démence. De plus, elle a déclaré que la dépendance des patients aux médicaments psychotropes avait été réduite grâce à la thérapie. Selon la thérapie par poupée déclenche des sentiments de joie chez les patients car la poupée leurs rappelle les bons souvenirs de prendre soin d’un bébé. Certaines familles des patients s’opposent à l’utilisation de la doll therapy chez leurs proches atteints de démence, affirmant que cette méthode est dévalorisante» envers les patients qui sont traités comme des enfants. Pour cette raison, la thérapie par poupée et la câlinothérapie ne sont pas utilisées au niveau de tous les foyers de soins. Bien que l’on puisse comprendre pourquoi de nombreuses personnes mettent en question l’utilisation de poupées pour aider les personnes atteintes de démence en raison du manque de preuves scientifiques solides qui soutiennent son efficacité, il est également évident que certaines personnes y croient et essaient toutes sortes de thérapie pour aider leurs proches atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence à se sentir heureux même pour une courte période de temps, même s’ils oublieraient tout demain, à l’instar de Kirsty, qui a tenté sa chance avec sa grand-mère Veronica. Il n’est pas inutile de déployer des efforts pour une personne que vous chérissez, mais vous devez tenir à l’esprit que la thérapie par poupée n’est pas efficace pour tout le monde. Il y a certains points que vous devriez prendre en considération si vous voulez essayer cette thérapie avec l’un de vos proches avant tout, vous ne devriez jamais forcer le patient à toucher la poupée – au contraire laissez-le s’approcher de la poupée tout seul et observez sa réaction. Deuxièmement, il est déconseillé d’utiliser une poupée qui pleure pour ne pas provoquer ou déstabiliser le patient. Troisièmement, ne vous référez pas à la poupée comme une poupée – notamment lorsque le patient a déjà établi un lien avec elle; cela pourrait nuire à ses sentiments. Depuis que Kirsty a partagé les effets positifs de la thérapie sur sa grand-mère, de nombreuses personnes ont été inspirées et heureuses d’avoir appris la thérapie par poupée. Des dons ont également été faits au foyer de soins qui s’occupe de Veronica. Si cet article vous a inspiré, n’hésitez pas à le partager ! Sources et références Traduit et adapté par 3h0Cw.
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/218
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/922
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/125
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/497
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/65
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/397
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/690
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/138
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/97
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/271
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/668
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/571
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/122
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/70
  • dpe1hz5p0e.pages.dev/974
  • affinity therapy nouvelles recherches sur l autisme